ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

Nous avons fait appel à Anne-Sophie ALSIF, cheffe économiste de BDO France. Spécialiste des questions économiques internationales, européennes ainsi que des problématiques de compétitivité des entreprises et de commerce international, elle intervient régulièrement dans les médias nationaux (Le Figaro, le Monde, le Parisien, HuffPost, les Echos, TF1, France 2, BFM, RTL, RFI, TV5 Monde)…, pour expliquer les grandes problématiques économiques mondiales.

Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nous faisons face sur le plan économique, la FFC et son président Patrick CHOLTON, se mobilisent une fois de plus pour apporter le maximum de clés de lecture à leurs adhérents, afin de piloter au mieux leur activité.  Vous retrouverez désormais cette analyse chaque trimestre.

« La crise ukrainienne intervient
dans un contexte de reprise économique générant des tensions inflationnistes« 

La crise ukrainienne intervient dans un climat de forte croissance économique en France en raison de la reprise post crise sanitaire, des effets de la politique du « quoi qu’il en coûte » et du déploiement des plans de relance stimulant l’investissement des entreprises. Cette reprise génère des tensions inflationnistes maitrisées jusqu’ici avec un taux s’élevant à 1,6% en 2021 en France mais devant croître significativement en 2022 en raison de la crise ukrainienne et de la forte demande mondiale. Cette crise par la hausse de l’inflation énergétique pourrait favoriser une augmentation de l’épargne et obérer la consommation des ménages, moteur de la reprise. Ainsi, la crise impacterait négativement le taux de croissance français de 0,5 point en 2022 à l’instant T. 

Le taux de croissance en France devrait rester robuste malgré les tensions inflationnistes générées par la crise. Après 7% de croissance en 2021, la reprise devait s’élever à 4,2% cette année avant le début de la crise ukrainienne. En raison des conséquences positives du « quoi qu’il en coûte », les indicateurs macroéconomiques sont favorables. La reprise repose sur la consommation des ménages et l’investissement des entreprises. La consommation reste soutenue par le taux d’épargne des ménages à 19,3% en 2021 (après un pic à 21,4% en 2020) qui baissera progressivement à 16,1% en 2022. Le taux de chômage devrait baisser en dessous des 8% cette année en raison d’une forte baisse du taux de chômage des jeunes. Le taux de marge des entreprises a retrouvé son niveau d’avant crise à 33,4% en 2022 d’après la prévision de janvier 2022. 

Néanmoins, la crise engendrant une forte hausse de l’inflation énergétique impactera négativement la croissance cette année. L’acquis de croissance pour 2022 est évalué à environ 3% à la fin du T1. Dès lors, le taux de croissance en France pour 2022 serait de 3,7% soit une baisse de 0,5 point par rapport à la prévision du mois de janvier 2022 s’élevant 4,2%. Cette dégradation du PIB  s’explique par la forte hausse des prix de l’énergie. Le taux d’inflation devrait s’élever à 4% cette année avec des hausses du prix du gaz et du pétrole pouvant aller de 10 à 30% encore jusqu’à l’été 2022 et en fonction de l’évolution de la guerre en Ukraine. Dans ce contexte, l’estimation du prix du pétrole, baril de Brent en dollars serait de 100 et celui du gaz (euro/MWh) à 110 pour 2022. L’inflation énergétique devrait rester élevée au-delà de 2022 en raison du processus conjoint à la crise de la transition écologique. Ainsi, même si le prix du baril de pétrole baisse à partir de 2023, les prix du gaz et de l’électricité resteront élevés. 

Les sanctions économiques auront des effets significatifs à moyen/ long terme. La difficulté dans l’estimation de l’impact des sanctions demeure les mesures prises par les gouvernements concernant la dépendance énergétique. La Russie a une économie très peu diversifiée et dépendante des hydrocarbures. Les combustibles minéraux représentent 42% des exportations de la Russie en 2020. Les pays européens y sont dépendants, particulièrement l’Allemagne ou encore les Pays-Bas. 

Les sanctions infligées à la Russie sont principalement d’ordre financières. Les sanctions comprennent notamment l’exclusion de certaines banques russes de l’outil de communication international SWIFT, le gel des réserves en devises de la banque centrale russe, l’interdiction de négocier la dette souveraine russe, la restriction de l’accès de la Russie aux capitaux étrangers, le gel des avoirs et l’interdiction de voyager pour certains fonctionnaires et oligarques russes, les sanctions à l’encontre des secteurs russes de l’énergie et de la défense ou encore le refus de la certification du Nord Stream 21. Ces sanctions, en fonction de la longueur du conflit auront un impact plus significatif sur la croissance européenne à partir du deuxième trimestre. Ce sont les sanctions sur l’importation de biens énergétiques qui auront le plus d’impact sur les coûts des entreprises notamment de transport avec une forte hausse des intrants. Les mesures mises en oeuvre par le gouvernement, notamment le « Plan de résilience » aura un impact conséquent pour les secteurs tels que l’aéronautique, les transports, l’agroalimentaire. 

Les tensions inflationnistes entraîneront la mise en oeuvre d’une politique monétaire moins accommodante. La Banque centrale européenne a indiqué jeudi 10 mars souhaiter arrêter son programme de rachats de titres obligataires au troisième trimestre. L’objectif est de modérer les tensions inflationnistes qui vont continuer de croître et de normaliser la politique monétaire sans affecter la croissance. 

Cette annonce a eu un fort impact sur les marchés financiers faisant chuter les bourses. C’est surtout l’aveu que la situation inflationniste est structurelle et non conjoncturelle. Le risque concernant la croissance est une perte de confiance des entreprises et des ménages préférant épargner plutôt que d’investir et consommer. 

Or, la consommation reste la première contribution à la croissance du PIB, ce qui entrainerait un choc négatif significatif sur la croissance. De plus, en 2023, les Etats membres de la zone euro doivent de nouveau respecter le Pacte de stabilité et de croissance et le déficit public de 3%. Même si cela n’est pas possible à court terme, le nouveau Président français devra mettre en oeuvre une politique budgétaire moins accommodante, qui pourrait également contribuer à une hausse du taux d’épargne de précaution. 

Dès lors, les premières mesures économiques mises en place pour le prochain gouvernant seront déterminantes sur la situation économique de la France à moyen terme. 

A propos d’Anne-Sophie ALSIF :

 

Anne-Sophie ALSIF est cheffe économiste de BDO France. Elle est diplômée de Sciences Po Paris, de l’université Paris Dauphine et titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’EHESS.

Anne-Sophie a débuté sa carrière au sein d’un fonds d’investissement. Elle rejoint le ministère des Affaires étrangères en 2013 au sein de la Direction de l’économie internationale, puis devient conseillère ministérielle auprès du ministre des Affaires européennes en charge des questions économiques, financières et commerciales.

Elle a également travaillé à France Stratégie et à la Fabrique de l’industrie, auprès de Louis Gallois. Elle est spécialiste des questions économiques internationales, européennes ainsi que des problématiques de compétitivité des entreprises et de commerce international. Elle a notamment travaillé sur les questions du protectionnisme à travers son ouvrage « la France est-elle exposée aux risques protectionnismes » publié au Presses des Mines.  Elle est également professeur d’économie à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et membre du jury de l’École nationale d’administration en économie. Elle est est membre du Directoire de l’Association française des Sciences économiques.

Anne-Sophie ALSIF intervient régulièrement dans les médias : chronique économique hebdomadaire sur France info TV ; tribune économique mensuelle dans le journal Forbes ; interviews régulières dans les journaux tels que le Figaro, le Monde, le Parisien, le HuffPost, les Echos.

Interventions régulières télévisuelles (C’dans l’air, L’info du vrai, Les Experts, Late&Smart, journaux télévisés) et sur les radios (France culture, France info, RTL, RFI, France 24, TV5 Monde).


Plan de résilience présenté le 16/03/2022 par le Premier Ministre : Synthèse des mesures susceptibles d’impacter les carrossiers constructeurs➡️ (𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒)

Prise en charge par l’État des surcoûts des entreprises très consommatrices d’énergie Pour «préserver les secteurs exposés», une aide spéciale […]

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Mme Elisabeth BORNE annonce la FIN du PROTOCOLE NATIONAL ENTREPRISE le 14 mars 2022➡️ (𝐅𝐅𝐂 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒)

08/03/2022 Elisabeth Borne annonce ce mardi la fin du protocole national en entreprise à partir du 14 mars 2022. A […]

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Crise en Ukraine : Les tensions industrielles s'intensifient

Crise en Ukraine : Les tensions industrielles s'intensifient

La filière automobile n’est pas encore sortie de la crise liée au Covid et à la pénurie de semi-conducteurs. Elle est déjà très impactée par la forte hausse des cours des matières premières et de l’énergie, et la guerre en Ukraine va encore fortement accentuer ces effets inflationnistes qui engendrent de très fortes tensions dans la filière et une grande fragilisation de nombreuses entreprises.

Nous nous trouvons actuellement au cœur d’une spirale inflationniste qui va avoir des conséquences économiques fortes et durables sur nos entreprises. Chacun a pu constater combien les prix augmentent dans tous les secteurs, de l’équipement au produit fini, de l’Automobile au Poids lourd, de l’Industrie au Service. Et ces hausses permanentes se répercutent, en cascade, jusqu’au client final, car nul autre choix n’apparaît. Il est aujourd’hui extrêmement complexe d’établir des prix plusieurs mois à l’avance pour les clients, puisque chaque jour ou semaine apporte son lot d’augmentations à répercuter. Augmentations que certains clients peinent à comprendre, ce qui met les entreprises dans des situations critiques, qui engagent parfois leur survie.

Agnès PANNIER RUNACHER, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie, a ainsi réuni mercredi 2 mars l’ensemble des filières industrielles, pour évaluer les impacts de la guerre en Ukraine sur les secteurs industriels. Les objectifs de la réunion consistaient à identifier les goulets d’étranglement en intrants critiques : métaux, composants, énergies…

En amont, la Ministre avait échangé de façon plus approfondie avec 4 filières (automobile ; aéronautique ; agroalimentaire ; mines, minerais et matériaux). La FFC et son président Patrick CHOLTON, se sont associés à la PFA pour remettre à la Ministre la note concernant la filière Auto, note réalisée grâce aux premières remontées que vous avez pu nous faire. Ces informations remontant du terrain restent fondamentales pour affiner les réponses à mettre en place, nous vous invitons donc à continuer de nous faire parvenir l’ensemble de vos remarques, problématiques…, rencontrées au quotidien.

Il est encore trop tôt pour cartographier précisément les impacts de la guerre en Ukraine et des sanctions imposées à la Russie sur notre filière, mais quatre types d’impacts potentiels ont été identifiés à ce stade

Impacts liés aux activités réalisées

en ou pour la Russie et l’Ukraine

En dehors de Renault et de quelques PME, l’impact direct de la crise semble assez limité sur les entreprises de la filière. Il y a relativement peu de fournisseurs critiques basés en Ukraine ou en Russie pour nos usines en France, contrairement aux Allemands qui sont notamment confrontés à une rupture d’approvisionnement de faisceaux de câbles (fournisseurs en Ukraine) et d’autres composants. Ce qui pourrait poser problème à notre industrie, qui s’approvisionne massivement en Allemagne.

Impacts sur l’approvisionnement en matières premières

– L’aluminium

Pour les fonderies, la menace principale réside dans l’approvisionnement en aluminium (risque de contre-sanctions russes). L’un des acteurs majeurs de la fonderie sous pression alu s’approvisionne à hauteur de 30 % en Russie ; les fondeurs non directement concernés craignent eux une hausse des prix. L’aluminium représente une part non négligeable dans la construction automobile et PL.

– Le nickel

Nécessaire à la fois pour la fabrication des batteries et pour certains aciers spéciaux. La Russie en est le 3ème pays producteur et représente environ 10% du marché

 

– Le Cobalt (coproduit du nickel)

La Russie est le 2e pays producteur et représente environ 4% du marché.

 

– Les aciers spéciaux (tôles magnétiques, aciers pour roulements 100C6…)

Également utilisés par les forges automobiles. Le plus gros producteur russe a fourni notamment 15 à 20 % d’aciers spéciaux en 2021 à l’un des gros faiseurs en France.

 

– Le minerai de fer

La Russie est le 5e producteur Mondial (risque sur les coûts acier).

 

Le palladium (40 à 50% de la production mondiale en Russie, 25% en Afrique du Sud)

Deux applications principales (semi-conducteurs et pots catalytiques). En 3 mois, le gramme est passé de 50 à 70€ (+40%). Un pot catalytique contient entre 2 et 10g de Pd.

La Russie est également 2ème producteur mondial pour le Platine et rhodium (env. 10% du marché).

– Ferro-alliages (chrome, manganèse, titane)

Forte dépendance envers l’Ukraine, applications en pyrométallurgie (électrodes) et pour les aciers inoxydables.– Noirs de carbone

Constituent une charge renforçante utilisée pour la fabrication de la plupart des articles en caoutchouc (pneumatiques, mais aussi joints, profilés d’étanchéité, pièces antivibratoires, bandes transporteuses…).

Impacts sur la pénurie de semi-conducteurs

Risque de difficultés d’approvisionnement d’intrants nécessaires pour la fabrication de composants électroniques, notamment le palladium, le néon et le gaz C4F6, ce qui pourrait aggraver la pénurie actuelle.

Impact sur l’augmentation des cours des

matières premières et de l’énergie

Risque d’aggraver le phénomène inflationniste qui frappe de plein fouet depuis plusieurs mois les entreprises de la filière.

Autres impacts déjà constatés ou anticipés

 

Situation logistique

– Les envois de composants européens vers la Russie (qui en situation ordinaire prennent déjà 5 jours) sont actuellement parfois bloqués dans de longues files. On signale 100km de queue à la frontière avec la Biélorussie. Les chauffeurs, ne souhaitant prendre aucun risque dans cette zone, commencent à manquer. Certaines usines ont seulement quelques jours de stocks et connaissent déjà des microcoupures des lignes de production. Certains industriels en viennent à hésiter à envoyer des pièces, ne sachant si finalement ils pourront être payés (coupure des flux financiers).

-Suite à l’invasion russe, les grands armateurs mondiaux (MSC, Maersk, CMA CGM et Hapag-Lloyd) ont d’ailleurs annoncé une interruption de leurs lignes en provenance et vers ce pays.

– Risque d’augmentation du prix du pétrole (actuellement autour de 110$ le baril) vers 116$ (estimation IHS), avec pour conséquence une diminution des budgets des ménages et une baisse des marchés auto (en particulier en UE et aux US, la Chine et le Moyen-Orient restant probablement moins impactés).

– Risque d’augmentation du prix du gaz (et de l’électricité), d’où une augmentation importante des coûts de production et du prix des véhicules (déjà en forte inflation).

A l’issue de cette réunion de crise, il apparaît très clairement qu’un plan de résilience doit être mis en place. Le premier point touche à la stabilisation des coûts de l’énergie, notamment pour les activités très énergivores comme la forge/fonderie pour l’automobile ou le véhicule industriel.

Par ailleurs, la Ministre indique que les entreprises très exposées au gaz et qui risquent de devoir arrêter leur activité feront l’objet d’une attention particulière. Elles doivent donc se faire connaitre au plus vite. Une cellule de crise va être mise en place pour couvrir trois sujets : l’approvisionnement énergétique, les commodités et les métaux critiques et le double sourcing. Là encore, nous avons besoin de vos remontées.

Patrick CHOLTON, président de la FFC, participe à la Task Force mise en place par le gouvernement, et échange ainsi heure par heure avec les pouvoirs publics. Nous continuerons de vous tenir au courant, en temps réel, des avancées en faveur du soutien à l’industrie et à la filière en particulier.


Premières conséquences de la crise ukrainienne

Premières conséquences de la crise ukrainienne

Les ministres Bruno Le Maire et Agnès Pannier Runacher ont organisé en urgence hier soir un rapide point d’échange avec les principales filières industrielles pour faire le point sur l’impact de la crise en Ukraine. Voici les premiers retours.

En introduction, le message principal du Ministre portait sur la hausse du prix du gaz (+30% en quelques heures) : « nous avons déjà agi pour les ménages (gel des prix), il nous reste peu de marge de manœuvre côté entreprises ».
Il apparait en effet que les sujets les plus préoccupants touchent au prix de l’énergie, de l’aluminium et autres métaux stratégiques. Le secteur auto est le plus exposé en Russie, en particulier Renault (marché russe est le 2èmepour eux), ainsi que Stellantis et 4 grands équipementiers. Bruno Le Maire a demandéa représentants présents l’état des stocks et combien de temps ils peuvent tenir.
Une autre préoccupation concerne les flux entre l’UE et la Russie. En effet, de nombreux composants transitent entre les pays, car si l’intégration locale en Russie est bonne, elle n’est pas totale.

Sanctions et conséquences

Sanctions actuelles : pour le moment limitées (extension en fonction de l’éventuelle progression militaire)

  • Sanctions US: limitées aux oblasts de Lougansk et Donetsk (peu d’impact)
  • Sanctions UE : il s’agit d’un « package» pour le moment limité et mêlant
    • Des sanctions contre 27 individus et entités
    • Des sanctions contre 351 députés de la Douma (gel des avoirs + travel ban)
    • Des limitations de financement sur les marchés UE pour la Banque centrale russe

La nouvelle étape militaire franchie ce 25 février (bombardements jusqu’à Kiev) rend vraisemblable une seconde salve de sanctions sous peu.

Conséquences prévisibles hors sanctions :

  • Augmentation du prix du pétrole (actuellement à 103$ le baril) vers 116$ (estimation IHS), avec pour conséquence une diminution des budgets des foyers et une baisse des marchés auto (en particulier en UE et aux US, la Chine et le Moyen-Orient restant probablement moins impactés)
  • Augmentation du prix du gaz (et de l’électricité), d’où une augmentation importante des coûts de production et du prix des véhicules (déjà en forte inflation)
  • Augmentation du prix du palladium (50% de la prod en Russie), de l’aluminium et de l’acier, d’où une augmentation du prix des véhicules à nouveau
  • Baisse du rouble et chute du marché auto russe, déjà très volatil (peut encore chuter de 50% selon IHS)

Conséquences prévisibles dans le cadre de sanctions :

UE :

  • Risque de sanctions individuelles (type Rusal, fournisseur d’aluminium, en 2014)
  • Risque d’interdiction de tous exports depuis UE vers la Russie ou a minima établissement d’une liste d’exports contrôlés (dans laquelle pourraient figurer des composants auto)

US :

  • Risque d’obtenir une coupure des flux financiers (scénario iranien et fin des opérations en Russie)

Contre-sanctions russes possibles :

  • Blocage des exports d’énergies
  • Nationalisations ?

Marché et production russes

Pour une population qui est le double de celle de la FR (144 M habitants), le marché russe actuel est proche de celui de la FR (1,66 M vh en 2021) et le parc du même ordre de grandeur (environ 50M vh). C’est donc un pays à taux de motorisation moyen : seulement 300 vh / 1000 hab pour le double en UE. Les perspectives de croissance ont attiré divers acteurs depuis 10/15 ans.

  • Renault: Usine AvtoVAZ de Togliatti + usine d’assemblage près de Moscou ; 1,7 md€ investis (productivité doublée ; MOP passée de -9% à +7,9% en 2021)
  • Production sous diverses marques (Lada, Logan, Duster)
  • La Russie est le second marché en volume pour Renault après la FR ; l’Alliance détient au total en Russie environ 35% de PDM en 2021 (près de 500 000 vh)
  • AvtoVAZ représente pour le Groupe Renault une source à la fois de volumes et de rentabilité financière
  • Expression de Luca de Meo (22 février)
    • “Careful monitoring of the situation”
    • 90% des ventes se font localement et les 10% d’exports majoritairement vers des pays proches
    • Taux d’intégration élevé (80%)
    • Pour les éléments importés (ex : chips) : recherche d’un approvisionnement alternatif
    • Dette et financement d’AvtoVAZ sont autonomes
  • Stellantis (Kaluga, en JV avec Mitsubishi, prod de VUL Peugeot, Citroën et Opel) : marché local + projet d’export de VUL vers UE (annoncé en janvier 2022)  impact local modéré (quelques dizaines de milliers de vh)
  • VW (Kaluga : prod de 118 000 vh en 2021) : usine ouverte en 2007, 1 md€ investi
  • Mercedes: usine ouverte près de Moscou en 2019, 1000 employés, 250 M€ investis
  • BMW: fait du SKD à Kaliningrad depuis 1999
  • Ford: a fermé ses usines et est sorti du marché depuis 2019 ; continue un peu d’assemblage de VUL avec un partenaire local

De nombreux équipementiers ont suivi les OEMs et sont aussi présents localement

  • Faurecia (à Togliatti), PO (par le biais de la filiale Inergy), Valeo, Michelin, Bosch, Continental, etc.
  • Ils ont contribué à faire passer un taux d’intégration autour de 10% en 2008 à 80% chez les OEMs aujourd’hui les plus avancés.

 

Nous vous invitons à nous communiquer la liste des problèmes éventuels d’approvisionnement à l’import de Russie, ainsi qu’une quantification en montant et en volume de l’impact si le conflit perdure (si possible), auprès de didier.dugrand@ffc-carrosserie.org

  • Les conséquences liées aux approvisionnements déjà identifiés comme problématiques : alumine, palladium, titane, engrais, gaz ;
  • L’état de vos éventuels stocks ;
  • Les fournisseurs alternatifs ;
  • Les conséquences d’une forte hausse des prix de l’énergie.

Ces informations seront relayées auprès des pouvoirs publics. Patrick Cholton et son équipe vous tiendront informés en temps réel des différentes avancées sur toutes les décisions prises autour de notre filière ?


Succès confirmé pour SOLUTRANS 2021

Succès confirmé pour SOLUTRANS 2021

La FFC et son Président, Patrick CHOLTON, viennent de refermer les portes du salon SOLUTRANS Carrefour Mondial du Véhicule Industriel et Urbain.

Organisé par la Fédération du 16 au 20 novembre 2021, avec plus de 1 000 exposants et marques, le salon peut se targuer d’avoir enregistré une fréquentation stable par rapport à 2019 dans un contexte pour le moins particulier. On rappelle que l’ensemble des évènements accueillant du public accusent des reculs moyens de 20 %.

La FFC, seule à la tête de cette manifestation exceptionnelle, a travaillé durant deux années pour vous proposer le programme d’exception qui a fait le succès de cette édition.

Remise des prix des I-nnovation AWARDS, Diner de GALA, concert de Jean Baptiste GUEGAN, Magazine quotidien du Salon, programme de Conférences, Espace Pneumatique, inauguration par les officiels, venue de Jean-Baptiste DJEBBARI, ministre délégué chargé des Transports, annonces gouvernementales…, Patrick CHOLTON et son équipe remercient COMEXPOSIUM, partenaire de la première heure, pour la mise en musique de leurs idées !

Merci de nous avoir fait confiance, et rendez-vous du 21 au 25 novembre 2023 pour une nouvelle montée en puissance !


I-nnovation AWARDS SOLUTRANS 2021, les nominés !

I-nnovation AWARDS SOLUTRANS 2021, les nominés !

Dans le cadre du salon SOLUTRANS (du 16 au 20 novembre 2021), le jury des I-nnovation AWARDS (anciennement Prix de l’Innovation) s’est réuni le 28 octobre dernier à la Fédération Française de Carrosserie (FFC), afin de sélectionner les dossiers les plus innovants de cette édition 2021. Sur près de 80 candidatures recevables, 21 innovations ont été sélectionnées, 7 dans la catégorie Carrossiers Constructeurs, 7 dans la catégorie Equipementiers et 7 dans la nouvelle catégorie « Digital AWARD ».

Les lauréats Bronze, Argent et Or seront annoncés lors de la remise officielle des prix qui se tiendra le mardi 16 novembre à 19h00, lors d’une soirée exceptionnelle au Groupama Stadium de Lyon.

À noter que désormais, un « Prix Spécial Joseph LIBNER », en hommage à l’ancien Président de la FFC, viendra récompenser une entreprise pour une innovation présentant une dimension environnementale particulière, dans les catégories Carrossiers-Constructeurs et Équipementiers.

Le jury des I-nnovation AWARDS est composé de responsables techniques des constructeurs VI, de professionnels reconnus de la Filière (Fédérations partenaires du Transport, Pôles de compétitivité…) et de journalistes spécialisés.

Ces experts ont délibéré et retenu les meilleures solutions innovantes dans les différentes catégories. Cette année, le jury a souligné le niveau très élevé des dossiers présentés, signe du dynamisme incontestable de la Filière. On retiendra notamment 24 avant-premières mondiales ou européennes et près de 40 brevets. Les jurés ont notamment salué l’engagement des candidats, qui ont eu à cœur de mettre en valeur leurs innovations axées sur la sécurité des véhicules et des personnes, la connectivité, la réduction des consommations et des émissions de CO2, le rendement, la diminution des bruits…

La remise officielle des I-nnovation AWARDS se tiendra mardi 16 novembre à 19h00 lors d’une soirée au Groupama Stadium de Lyon. Seront alors remis :

  • 3 prix Or, Argent et Bronze dans la catégorie Carrossiers Constructeurs ;
  • 3 prix Or, Argent et Bronze dans la catégorie Equipementiers ;
  • 3 nouveaux prix « Digital AWARD », venant récompenser un lauréat dans chacune des catégories « édition de logiciels » et « solutions de connectivité ». Le jury dispose également d’un « Prix Spécial » à attribuer.
  • 1 prix spécial Joseph LIBNER dans les catégories carrossiers-constructeurs et équipementiers.

Toutes ces innovations seront bien-sûr à découvrir sur SOLUTRANS, du 16 au 20 novembre à Eurexpo Lyon, sur les stands des exposants concernés.

Les 7 sélectionnés de la catégorie Équipementiers

EXPOSANT PRODUIT SÉLECTIONNÉ STAND
Bosch FresH2 est une technologie de pile à combustible à hydrogène qui remplace le moteur diesel usuellement utilisé dans le transport frigorifique et délivre l’énergie nécessaire au fonctionnement des groupes. La pile à hydrogène n’émet aucune émission ni bruit. 4 D121
Sofrigram group Coldway est une nouvelle technologie pour les groupes frigorifique, insensible aux conditions climatiques extérieures de -10°C à +43°C pour une autonomie de 12 à 24h par cycle. Elle offre une extrême précision et régularité de la température même en période de forte canicule, la conformité aux nouvelles réglementations sur les émissions de CO2 et les nuisances sonores, une maintenance réduite et la réduction des coûts d’exploitation 1 A042
ACI Industrie Eco-Shield est un système de diffusion d’actifs 100% naturels réalisé à partir d’extraits de plantes comestibles. Placé dans un véhicule de transport de denrées, il permet la bio-décontamination de l’air pour diminuer les pertes et augmenter la durée de conservation des aliments. Son usage permet de réduire de 60% les pertes de nourriture liées au conditions sanitaires dans les transports. Eco-Shield est bactéricide, virucide et fongicide 2 D051
Thermo King Le nouveau système AXLE-TECH, Powered by BPW, combine la récupération et le stockage d’énergie pour permettre un fonctionnement autonome des unités de réfrigération pour semi-remorques en maximisant l’énergie récupérée au freinage (décélérations dues au trafic et en descente). Les émissions et le bruit générés par la semi-remorque sont réduits de 80%. 5 C010

EXT 3001

EXT 3002

ALLISON L’essieu électrique eGen Power 100D permet une plus grande autonomie ou une réduction de la taille du pack de batteries, optimisant ainsi le coût total de possession du véhicule. Les véhicules équipés de cet essieu réduisent les gaz à effet de serre locaux et les émissions de bruit. Ces véhicules dédiés à la distribution urbaine facilitent l’acceptation des livraisons en ville, s’ils sont propulsés électriquement. 5 D009
Dyn’acces DYN’ACCES est système équipé d’une plateforme télescopique qui positionne le fauteuil roulant au niveau du siège conducteur et permet à ce dernier de se transférer manuellement de l’un à l’autre. Une élévation supplémentaire de la plateforme aide le conducteur à replier le fauteuil et à le rentrer en cabine. L’automatisme radio-commandé télescope ensuite la plateforme, la bascule et l’escamote derrière la cabine dans le gabarit du véhicule. Il est composé à plus de 95% par des matériaux recyclables. DYN’ACCES permet au transport routier de se développer DYN’ACCES offre un emploi à des personnes handicapées 1 C051
CARRIER TRANSICOLD Le Vector eCool est le premier système de transport réfrigéré tout électrique et entièrement autonome pour semi-remorques. Celui-ci permet de convertir en électricité l’énergie cinétique générée par le véhicule, qui est ensuite stockée dans un pack batterie pour alimenter le groupe frigorifique. Cette boucle crée un système entièrement autonome qui ne produit pas d’émissions directes de CO2 ou de particules 4 A122

Les 7 sélectionnés de la catégorie Carrossiers Constructeurs

EXPOSANT PRODUIT SÉLECTIONNÉ STAND
CVIM Le porte engins TEPEMATIC équipé d’une passerelle d’extension latérale, pour élargir le véhicule et donner une zone de marche pour le chauffeur lors des étapes de chargement et déchargement des engins. Le système est entièrement automatique. L’objectif est de sécuriser le chauffeur lors du travail sur le plateau et éviter les chutes de hauteur. 4A086

EXT 1003

EXT 1002

FOREZ-BENNES SYSTÈME GEEC 7 est une solution instrumentée de contrôle et surveillance, composée d’un écran installé en cabine, et d’un réseau multiplexé sur l’ensemble du véhicule, permettant d’informer le chauffeur en temps-réel. Dans l’usage, un risque peut être signalé au chauffeur par un voyant ou un son. 5C014
lecapitaine URBAN by Lecapitaine, est une carrosserie frigorigique dédiée aux VUL qui permet jusqu’à 12 % d’économie d’énergie et offre une charge utile pouvant atteindre 1 200 kg selon la configuration du véhicule. URBAN est prévu pour s’adapter aux châssis de demain (énergies alternatives). 4 B085

EXT 1004

TIB ReSPIRE est un système de surveillance des batteries. Il redémarre le véhicule quand cela est nécessaire. ReSPIRE s’utilise en standalone (bloc seul) ou avec d’autres équipements (écran, gestion électronique …). Son efficacité protège les batteries d’une décharge profonde et réduit la consommation en carburant. 4 D060
FRuEhauf HYD-DRIVE est une semi-remorque centrée autour d’une pile à combustible, d’une batterie haute tension, et d’un essieu électrique. L’électricité obtenue de la pile à hydrogène est stockée dans une batterie haute tension, et sera transmise à l’essieu électrique pour assister le tracteur dans les phases de démarrage, d’accélération et de stabilisation de la vitesse. 4 G104

4 G088

CHEREAU SafeLoading-C est un système breveté qui bloque les freins du véhicule à quai dès que la porte du quai est ouverte. Le véhicule et le quai sont équipés d’un boîtier communiquant ; lorsque la porte du quai s’ouvre, l’information est partagée au véhicule via un système sans fil et les freins du véhicule se bloquent automatiquement. Grâce à ce système, les opérateurs de quai peuvent travailler en toute sécurité. 4 D122

1 D051

Lamberet FRIGOLIGHT est une nouvelle carrosserie tout-en-un caisse & groupe frigorifique, mettant en œuvre une technologie de panneaux inédite. FRIGOLIGHT offre, à isolation et résistance mécanique constante : un gain de poids de 25% sur l’ensemble isolation + groupe ; un gain aérodynamique avec une réduction de 20% du sCx et une aéraulique interne optimisée par la position de l’évaporateur. PL. Lumières L008

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Les 7 sélectionnés de la catégorie Digital AWARD

EXPOSANT PRODUIT SÉLECTIONNÉ STAND
SCHEIBER Ce capteur de pesée permet de contrôler le poids précis du véhicule. Simple à installer et sans fils, les transmissions se font par Bluetooth. Cette innovation s’inscrit dans une démarche RSE qui a un impact direct sur les consommations des véhicules, leur pollution sonore et atmosphérique. 4 C054
LAMBERET S’appuyant sur la plateforme multiplexée Lamberet et son application Smartphone, LCV renforce la sécurité et le confort d’utilisation de la carrosserie (hayon, ouverture rideau, éclairage…) durant les livraisons par l’ajout d’une commande vocale. LCV permet de piloter sans contrainte d’accès toutes les commandes, se positionner en sécurité (meilleure vision périphérique) et disposer toujours des 2 mains pour maintenir le transpalette ou le Rolls pendant les phases de manutention à risque. PL. Lumières L008

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MC Tech Truck-S est un configurateur en mode Saas permettant de valider la faisabilité d’un véhicule spécifique à partir des catalogues des constructeurs et des équipementiers. 4 E006
geoloc conseils GeoChrono génère et digitalise le livret de contrôle individuel obligatoire (LIC) soulageant ainsi les salariés et les employeurs. Il supprime les carnets papier, sécurise les données, offre un gain de temps pour le contrôle et le calcul des heures travaillées et réduit le travail administratif du conducteur. 6 D014
JALEST by cojali L’offre de maintenance prédictive permet de maintenir le véhicule sur la route, en évitant les imprévus et en maximisant la disponibilité opérationnelle de la flotte, en garantissant son état optimal de fonctionnement et de maintenance. 2 F054
idrive Idrive Al Cam est un système de caméra embarqué à intelligence artificielle (IA) avec suivi GPS en direct, recherche en direct, reconnaissance faciale, détection de conduite distraite et somnolente. 1 A045
EKOLIS Infinity by Ekolis est une plateforme d’agrégation de données universelle, innovante et facile d’utilisation. Elle collecte toutes les données de n’importe quel système d’information, des systèmes embarqués constructeur à la seconde monte. Elle améliore ainsi la qualité de travail des équipes d’exploitation et atelier et réduit les coûts en matière de solutions télématiques. 1 D032

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EQUIP AUTO On Tour : La FFC présente lors des éditions de Nantes et Lille

EQUIP AUTO On Tour : La FFC présente lors des éditions de Nantes et Lille

Comme pour l’ensemble de la tournée engagée depuis le mois de septembre par EQUIP AUTO en région, la FFC, actionnaire du Salon, disposait d’un stand sur EQUIP AUTO On Tour. L’occasion de montrer une fois de plus son savoir-faire unique et de rencontrer ses partenaires.

Lors de l’édition de Nantes (44), qui s’est tenue le 2 octobre dernier, Patrick NARDOU, Président de la FFC Mobilité Réparation et Services, a reçu de nombreux jeunes entrepreneurs, souhaitant reprendre ou créer des entreprises de carrosserie. Il leur a notamment présenté les services de la FFC et le logiciel d’organisation des ateliers Mavimplant, développé en partenariat avec l’INRS. La synergie entre les branches de la FFC fait également partie des avantages à rejoindre la famille FFC. A ce titre, Patrick NARDOU a mis en relation ses visiteurs avec OMIA, fabricant français de cabines de peintures et adhérent FFC Equipementiers, lui aussi présent sur l’édition de Nantes.

Une semaine plus tard, le stand de la FFC sur EQUIP AUTO On Tour Lille était tenu par Christophe BAZIN secrétaire Général de la FFC Mobilité Réparation et Services et Olivier DUMONT élu FFC  sur la région Nord. Là encore, de nombreux adhérents ou futurs adhérents sont venus échanger sur les différentes fonctionnalités du logiciel de cession de créance TRIBU, développé par la FFC et l’accompagnement de la Fédération jusqu’au règlement de leurs factures.

Les élus FFC Mobilité Réparation et Services de la région toulousaine attendent  désormais de rencontrer leurs visiteurs samedi prochain 16 octobre.


Alerte sur les prix de l’électricité et du gaz naturel !

Alerte sur les prix de l’électricité et du gaz naturel !

Les cours de l’électricité ont doublé en 1 an et dépassé le cap symbolique des 100 €/MWh pour livraison en 2022 depuis plusieurs jours. Cette flambée des prix de l’électricité a été amorcée par celle des prix du C02, qui sont passés de 7 €/t au début de l’année 2018 à plus de 60 €/t actuellement. Et elle a pris un nouvel élan avec l’envolée des prix du gaz et du charbon. 
Les prix de livraison de gaz naturel en France pour l’année 2022 étaient de 43.54 €/MWh le 20 septembre.

Responsable des achats d’énergie de mon entreprise : que faire dans ce contexte ?

En 2022, les entreprises vont être touchées – comme les ménages – par une forte hausse de leurs factures d’énergie à l’exception de celles qui ont anticipé leurs achats d’énergie et qui n’ont pas attendu une potentielle baisse du marché qui n’est malheureusement pas arrivée cette année.
Pour celles qui disposent d’un compteur d’électricité de plus de 36 kVA de puissance souscrite ou qui disposent déjà d’une offre de marché, mettre en concurrence son fournisseur d’électricité en place est un moyen d’éviter des reconductions tacites de vos contrats sans négociation.
Pour celles équipées d’un compteur de 36 kVA ou moins, le tarif réglementé va très vraisemblablement augmenter au premier trimestre 2022. Faire jouer la concurrence a également tout son sens pour ces entreprises.
Pour les compteurs de gaz naturel, les tensions haussières contraignent également les acheteurs et chefs d’entreprise à bien surveiller leurs échéances contractuelles pour essayer d’amoindrir légèrement ces impacts sur leurs factures futures.

Opéra Energie : un partenaire de confiance de la FFC pour vous accompagner dans vos achats d’énergie

Opéra Energie, leader et pionnier du courtage en énergie pour les entreprises en France, est partenaire de la FFC et vous propose son service de mise en concurrence simple et rapide. Opéra Energie permet aux entreprises de réaliser un appel d’offres clés en main grâce à l’accompagnement d’un courtier expert, afin de contrôler autant que possible ces prochaines hausses de tarifs.

N’attendez plus pour lancer une demande de comparaison ou nous contacter au 04 84 31 02 26.

Pour mieux comprendre ces mécanismes de marché, vous pouvez consulter cette vidéo de Julien Teddé, fondateur d’Opéra Energie, qui explique les causes et conséquences de ces hausses tarifaires.


Revalorisation du SMIC au 1er Octobre 2021

Revalorisation du SMIC au 1er Octobre 2021

Le code du Travail prévoit une revalorisation mécanique du SMIC dès que l’indice des prix à la consommation (I.P.C) augmente d’au moins 2% depuis la précédente revalorisation du SMIC.

Suite à la publication par l’INSEE de l’I.P.C pour le mois d’août, la ministre du Travail, Elisabeth BORNE, a réuni les membres du groupe d’experts sur le SMIC en date du 15 septembre 2021 et a confirmé dans un communiqué de presse, la revalorisation du SMIC au 1er octobre 2021. Par conséquent le 1er octobre 2021, le SMIC augmentera de 2,2 %. Le taux horaire passera de 10,25 € à 10,48 euros brut, soit un SMIC mensuel qui passera de 1 554,58 € à 1 589,47 €. Cela représente une hausse mensuelle de 34,89 €. Notez-le : cette revalorisation du SMIC aura des répercussions sur le salaire des apprentis, des contrats de professionnalisation, et sur le calcul de la réduction générale des cotisations patronales, ainsi que la réduction du taux patronal maladie. La mise à jour de cette note sociale sera effective, dès la parution au Journal officiel du décret.