La FFC Mobilité Réparation et services interpelle le ministre des Finances sur les blocages des taux par les assureurs

La FFC Mobilité Réparation et services interpelle le ministre des Finances sur les blocages des taux par les assureurs
Afin d’accompagner ses adhérents et défendre les professionnels des services de l’automobile, la FFC Mobilité Réparation et Services a demandé à rencontrer les Parlementaires et Ministres, dès la constitution du nouveau gouvernement, en avril dernier. Les entretiens ont commencé et portent principalement sur l’obstination des assureurs à refuser de revaloriser la rémunération du savoir-faire des professionnels de la carrosserie, du vitrage et du dépannage.
Les échanges portent tout d’abord sur les multiples augmentations des prix des produits peinture que les professionnels subissent depuis plusieurs années. Sans oublier le doublement des prix du gaz ou du fioul, utilisés pour chauffer les cabines de peinture ou pour utiliser les dépanneuses. Ces hausses ne peuvent rester à la seule charge des professionnels.
L’inflation prévue de 6% sur 2022, fera naitre chez les salariés du secteur des demandes d’augmentation salariale que les professionnels devront assouvir sous peine de perdre leur précieuse main d’œuvre. De nombreuses entreprises ne pourront pas satisfaire à ces conditions, tout remboursant les prêts garantis par l’état. Cela met en péril la poursuite de leurs activités.
Le saupoudrage (augmentation de 3%) de cet été envers les garages agréés n’a eu pour but que de faire croire que l’assureur est à l’écoute des problématiques des professionnels, alors qu’il continue à augmenter les cotisations de ses assurés et à engranger des profits pour ses actionnaires. Pour compléter, certains comme AXA, Direct Assurance et GMF, ont décidé, sans aucun respect de la loi sur la liberté des prix, de plafonner les taux horaires de 54 à 60 euros de l’heure pour les réparateurs non agréés pour les sinistres vitrage.
Ces manquements des assureurs font donc partie des échanges avec la DGCCRF, les Députés, Sénateurs et cabinets de Ministères, afin de répartir au mieux les bénéfices entre les Assureurs et les Réparateurs, tout en continuant à apporter les services aux assurés, nécessaires à leur fidélité
Le Groupement des Concessionnaires Renault (GCR) conclut un partenariat avec la FFC Mobilité Réparation et services

Le Groupement des Concessionnaires Renault (GCR) conclut un partenariat avec la FFC Mobilité Réparation et services
La FFC est heureuse d’annoncer, à l’occasion de cette rentrée 2022, la conclusion d’un partenariat avec le G.C.R. qui regroupe l’ensemble des concessionnaires Renault de France.
Le GCR créé en 1945 par des concessionnaires et pour les concessionnaires, fédère 100 % du réseau primaire et représente donc plus de 600 sites. Cyril Florent, Directeur du GCR déclarait ainsi « notre rôle consiste à apporter les meilleurs outils et services à nos adhérents concessionnaires, c’est dans ce sens que nous avons reçu les différents acteurs du marché pour qu’ils présentent à nos élus leur activité ».
L’intérêt du GCR pour la FFC porte notamment sur la plateforme informatique de gestion des sinistres par cession de créance « TRIBU », créée il y a plus de 20 ans par la FFC.
Christophe BAZIN, secrétaire Général de la FFC Mobilité réparation et services qui s’est chargé de présenter le système au GCR rappelle que Tribu « permet de simplifier les démarches administratives liées à un sinistre automobile, auprès d’un carrossier-réparateur non agréé par l’assureur. Grâce à la cession de créance, le client n’a plus besoin d’avancer les frais de remise en état, en attendant que son assurance le rembourse. Il laisse au carrossier-réparateur le soin de se faire régler directement par la compagnie d’assurance ».
GMF condamnée au Tribunal de Pointe à Pitre : Nouvelle victoire pour la FFC et la cession de créance

GMF condamnée au Tribunal de Pointe à Pitre : Nouvelle victoire pour la FFC et la cession de créance
Une fois de plus, la FFC Mobilité Réparation et Services a obtenu réparation pour l’un de ses adhérents carrossier de la Guadeloupe, en litige avec la compagnie d’assurance GMF (Groupe COVEA), qui refusait de régler une facture de réparation collision.
Le carrossier, adhérent FFC, s’est retrouvé avec un impayé de l’assureur de près de 7 000 euros, alors même qu’il avait fait usage de la cession de créance, un moyen pourtant parfaitement légal de se faire régler la réparation d’un sinistre, pour un carrossier ne disposant pas de l’agrément officiel d’une société d’assurance. Le réparateur s’est donc vu contraint d’engager une procédure contentieuse contre la GMF qui avait indument réglé le client à sa place.
Un jugement simple
La FFC Mobilité Réparation et Services, par le biais de Jean PAIS, son vice-président national, a répondu à la sollicitation de son carrossier adhérent, en l’assistant dans sa démarche juridique.
Le tribunal a condamné l’assureur du Groupe COVEA au paiement de la créance au réparateur, correspondant au montant facturé par celui-ci, des intérêts de retard sur un an et demi plus les frais et l’article 700.
SOLUTRANS On AIR #9
SOLUTRANS On AIR #9
La FFC organise les premières Rencontres de la Filière Automobile sur Equip Auto

La FFC organise les premières Rencontres de la Filière Automobile sur Equip Auto
A l’image de l’évènement organisé pour la filière du véhicule industriel et urbain, la FFC duplique le concept pour l’Automobile et présentera ses premières Rencontres de la Filière lors du salon Equip Auto le 19 octobre prochain. Une matinée d’échanges consacrée au business additionnel des carrossiers, avec pour fil rouge le recours direct.
Les Rencontres de la Filière Automobile 2022 se donnent pour mission d’améliorer la rentabilité des ateliers.
Très utilisé dans de nombreux pays européens, le Recours Direct est encore peu répandu en France. Pourtant, c’est une procédure de gestion des sinistres hors agréments particulièrement intéressante pour les réparateurs, les experts et les clients.
Il s’agit, dans le cas d’un sinistre non responsable, d’expliquer à l’automobiliste qu’il peut s’adresser directement à son réparateur, qui mandatera un expert indépendant, chargé des démarches avec l’assureur du tiers responsable. Autrement dit, le client ne déclare plus le sinistre auprès de sa propre assurance.
Les intérêts sont multiples. Les coûts matériels, mais également immatériels (transports, hébergements, dépannage…) le cas échéant, sont pris en charge. De plus, le travail du réparateur est facturé à l’assureur à son juste prix, hors convention d’agrément et hors convention IRSA. Enfin, le travail de l’expert est valorisé et également payé à son juste prix.
Lors de cette grande conférence, des spécialistes de la FFC, ainsi que des avocats, des experts automobiles, viendront expliquer cette procédure simple, et en détailler les nombreux bénéfices.
A l’issue de la réunion ouverte à tous, la FFC conviera les participants à un cocktail pour fêter les 22 ans de TRIBU, la plateforme de gestion de sinistres automobile par cession de créance, qui réalise aujourd’hui près de 12 000 dossiers mensuels.
Nous vous donnons tous rendez-vous sur Equip Auto, à l’Espace 2000 dans le hall 1 de Paris Expo – porte de Versailles le mercredi 19 octobre de 9h30 à 11h.
Revalorisation du SMIC

Revalorisation du SMIC
Le SMIC est à nouveau revalorisé de 2,01 % depuis 1er août 2022, en raison du dispositif de revalorisation automatique indexé sur l’inflation (voir info adhérents du 25 avril 2022 pour plus d’explications).
En effet, l’arrêté permettant l’entrée en vigueur du nouveau montant du SMIC a été publié au JO du 30 juillet 2022.
Ainsi, le SMIC est porté, à compter du 1er août 2022, de 10,85 euros à 11,07 euros en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon. A Mayotte, le SMIC horaire brut est fixé à 8,35 euros.
Enfin, la valeur du minimum garanti est fixée à 3,94 euros.
Le SMIC mensuel brut (pour un salarié mensualisé soumis à une durée collective du travail de 35 h hebdomadaires) passe de 1 645,58 euros à 1 678,95 euros.
Attention : cette nouvelle augmentation légale du SMIC peut avoir pour conséquence de rendre inférieurs au SMIC les premiers salaires des grilles conventionnelles.
Les employeurs devront veiller à bien respecter le nouveau taux du SMIC pour les salaires minimas des conventions collectives qu’ils appliquent s’ils se révélaient inférieurs.
SOLUTRANS On AIR #8
SOLUTRANS On AIR #7
Un nouvel outil de pilotage de votre activité

Un nouvel outil de pilotage de votre activité
Retrouvez désormais chaque mois notre indicateur de production FFC-INSEE, qui doit vous permettre d’affiner vos politiques tarifaires, et d’ajuster votre discours commercial.
Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nos entreprises font face au quotidien, la FFC et son Président Patrick CHOLTON mettent tout en oeuvre pour vous donner un maximum de clés de lecture de la conjoncture économique.
Après l’analyse économique d’Anne Sophie ALSIF, nous vous proposons notre traditionnelle note d’information trimestrielle, réalisée avec le BiPE, accompagnée, dès ce mois-ci, d’un nouvel outil, L’indicateur de production FFC-INSEE.
Cet outil statistique fiable compile chaque mois les indices de prix de production de l’industrie française dans les catégories carrosseries automobiles, remorques et semi-remorques. Mais également les indices de prix concernant les produits de la sidérurgie, de l’aluminium, du cuivre, des composants et cartes électroniques. Ce véritable baromètre, compilé par la FFC et l’INSEE, doit vous permettre d’affiner vos politiques tarifaires, et d’ajuster votre discours commercial.
Mensuellement, nous tenterons ainsi de répondre aux besoins d’agilité de votre entreprise, un paramètre important pour l’ensemble des acteurs de la filière.
Composition de la nouvelle gouvernance de la FFC

Composition de la nouvelle gouvernance de la FFC
En avril dernier, les administrateurs de la FFC, représentatifs des 3 branches qui la composent (Équipementiers, Carrossiers constructeurs et Services) ont renouvelé leur confiance à Patrick CHOLTON pour assurer la présidence de la Fédération durant les quatre prochaines années. Lors du Conseil d’administration du jeudi 16 juin dernier, les administrateurs étaient appelés à élire les membres du comité de Direction de la FFC. Vous trouvez ci-dessous la listes des membres du CODIR FFC pour les quatre prochaines années.
- Patrick CHOLTON – Président de la FFC
- Jean Jacques MEROUR – Président de la FFC Équipementiers
- Guillaume OLIVIER – Président de la FFC Constructeurs
- Patrick NARDOU – Président de la FFC Mobilité Réparation et Services
- Patrick PETIT – Membre d’honneur
- Audrey BOCCHI – VIGNAL SYSTEMS – FFC Équipementiers
- Jean Michel CHARPENTIER – EUROPA – FFC Équipementiers
- Alain HARANG – Normandie FILTRES – FFC Équipementiers
- Éric MAILLOT – FORCH – FFC Équipementiers
- Philippe PLOSSU – ACK FORANKRA – FFC Équipementiers
- Didier MULLER – Muller VH PRO- FFC Constructeurs
- Séverine VERMANDE – SA CARFAR – FFC Constructeurs
- Chatya CHUNG – PROFIL CAR CHUNG – FFC Mobilité Réparation et Services
- Laurent FOURCADE – Ets FOURCADE et Fils – FFC Mobilité Réparation et Services
- Richard GRUBER – Carrosserie GRUBER SARL – FFC Mobilité Réparation et Services
- Corinne OLIVIER-BARAL – AUTO LIVE Côte d’Azur – FFC Mobilité Réparation et Services
- Jean PAIS – Carrosserie PAIS – FFC Mobilité Réparation et Services
ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF

ANALYSE ECONOMIQUE : le point de vue d'Anne-Sophie ALSIF
» La fin des politiques monétaires accommodantes auront peu d’impact sur les prix de l’énergie «
Face à la situation tout à fait inédite à laquelle nous faisons face sur le plan économique, la FFC et son président Patrick CHOLTON, se mobilisent une fois de plus pour apporter le maximum de clés de lecture à leurs adhérents, afin de piloter au mieux leur activité. Vous retrouverez désormais cette analyse chaque trimestre.
La forte inflation énergétique en Europe annonce la fin de la politique monétaire ultra-accomodante
Dans un contexte de reprise économique post-COVID-19 et de guerre en Ukraine, le taux d’inflation aux Etats-Unis et au sein de la zone euro a atteint des records s’élevant à 8,1% en Europe au mois de mai sur un an en raison de l’explosion des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. La hausse des prix est particulièrement concentrée sur les prix du gaz, du pétrole et de l’électricité. Ces niveaux d’inflation inédits depuis les années 1980 constituent un enjeu important pour les banques centrales dans la mesure où ils dépassent les cibles fixées par leurs mandats – autour de 2% ; ils justifient donc la mise en place de calendrier visant la réduction progressive de l’ampleur des politiques monétaires accommodantes en place depuis la crise financière de 2008. Pour préserver la dynamique de reprise, un équilibre fin doit être trouvé entre maitrise de l’inflation et resserrement des politiques monétaires accommodantes.
En Europe, cet équilibre est plus difficile à trouver qu’aux Etats-Unis car l’inflation est principalement importée et énergétique. La hausse des taux risque de casser la croissance sans réellement juguler l’inflation favorisant l’entrée dans une situation de stagflation (une croissance ralentie et un taux d’inflation élevé). Dès lors, malgré la mise en oeuvre d’une politique monétaire moins accommodante, la hausse des prix de l’énergie risque de continuer augmentant les coûts de production de nombreuses entreprises notamment dans les secteurs de la métallurgie, de la chimie, des transports et de la plasturgie.
Un contexte inflationniste différent en Europe et aux Etats-Unis
L’écart plus important entre l’inflation et l’inflation sous-jacente aux Etats-Unis (1,5 points contre 3,3 points en Europe) témoigne d’une diffusion plus forte des hausses de prix aux Etats-Unis. En effet, l’inflation et l’inflation sous-jacente sont plus importantes aux Etats-Unis (7,5% et 6% respectivement) que dans la zone euro (5,9% et 2,6% respectivement) (source Eurostat). L’étude des prix de l’énergie en février 2022 montre que la zone euro connait des hausses plus importantes de prix sur ces produits qu’aux Etats-Unis. Par exemple, les prix de l’électricité ont cru de 34,3% dans la zone euro contre 9% aux Etats-Unis ; les prix du gaz ont également plus augmenté dans la zone euro (41,1% contre 23,8%). En Europe, les prix de l’énergie ont la plus forte contribution à l’inflation contrairement aux Etats-Unis où la plus forte hausse de prix est enregistrée pour les coûts liés aux transports (achats de véhicules, achats de billets, carburants…).
Les prix de l’énergie mis à part, les hausses de prix constatées sont plus fortes aux Etats-Unis que dans la zone euro. Par exemple, en février 2022, les couts liés aux transports ont augmenté de 10% sur un an dans la zone euro contre 20% aux Etats-Unis. De la même manière, les couts liés à l’alimentation ont augmenté de 4,7% dans la zone euro contre 7,6% aux Etats-Unis.
Le marché du travail se trouve par ailleurs dans une situation plus tendue aux Etats-Unis, alimentant des hausses de salaires. Aux Etats-Unis, le taux de chômage reste légèrement au-dessus de son niveau d’avant crise (3,8% en février 2022 contre 3,5% en janvier 2020). Cette situation provoque des tensions sur le marché du travail américain, se traduisant par des difficultés de recrutement pour les entreprises avec un salarié sur quatre ayant changé de secteur d’activité depuis le covid. Ces tensions ne sont pas observées au sein de la zone euro dont le taux de chômage est de 6,8% en mars 2022. Enfin, l’Europe n’est pas touchée par une hausse générale des prix et donc des salaires malgré des augmentations ciblées dans le secteur de la construction, les services à la personne ou encore l’hébergement, la restauration.
Depuis la crise financière de 2008, les banques centrales européennes et américaines ont mobilisé des instruments de politiques « non conventionnelles » en injectant massivement des liquidités. Ces politiques, normalement conjoncturelles, ont continué pendant plus de 14 ans mettant à mal le système monétaire classique : l’injection massive de liquidités ne provoqua pas d’inflation. Au contraire, les pays de l’OCDE étaient enclins à un risque de déflation. Cette situation s’explique en partie par le ralentissement des gains de productivité ou encore le vieillissement démographique entraînant une baisse de la croissance potentielle. On parle alors de « stagnation séculaire » c’est à-dire un régime de croissance durablement faible dans les économies développées.
Ces politiques accommodantes ont principalement consisté à faire varier la taille et la composition du bilan des banques centrales dans le but de faire baisser les taux à long termes – atteignant parfois des taux négatifs. La crise du covid a accru l’endettement public des pays les rendant très averses au risque de hausse de taux et à l’augmentation du coût de la dette. Dès lors, l’action des banques centrales est-elle encore efficace pour faire baisser les prix ?
Un taux d’inflation élevé et une croissance faible : le risque de la stagflation
Le 16 mars dernier, la Réserve fédérale a procédé à une première hausse de ses taux directeurs – de 0,25 points. Cette hausse des taux intervient en même temps que l’annonce d’une réduction de la taille du bilan de la FED et après la fin de son programme de rachats d’actifs. Le Comité directeur de la FED, le Federal Open Market Comitte (FOMC) a annoncé de nouvelles hausses de taux pour l’année 2022.
La Banque centrale européenne lors de sa conférence du 9 juin dernier annonce que les prévisions d’inflation sous-jacente sont pour la première fois au-dessus de la cible des 2% avec 3,3% en 2022 ; 2,8% en 2023 et 2,3% en 2024. Le Comité des gouverneurs augmentera les taux de 25 points de base (bp) au moins de juillet et de 50 bp au mois de septembre.
Ces hausses sont historiques mais seront-elles suffisantes ?
La consommation des ménages en France se contracte ainsi que l’investissement. La croissance potentielle ralentie ainsi que les prévisions pour la zone euro à 2,8% en 2022 et 2,3% en 2024 après 5,3% en 2021 selon le FMI. Dès lors, la zone euro peut rentrer dans une phase de stagflation de laquelle il est difficile de sortir malgré des politiques monétaires restrictives.
La hausse des taux risque d’avoir un effet limité sur l’inflation énergétique. En raison de la diversification des fournisseurs d’énergie des pays européens et de la demande mondiale toujours robuste, les prix de l’énergie vont rester durablement élevés. La hausse des taux aura davantage un effet récessionniste.
Le prix des intrants continuera de croître de 15% pour les secteurs de l’industrie dont les transports et de 5% pour le secteur des services au cours de l’année 2022. La normalisation n’est pas attendue avec début 2024 selon l’évolution du contexte international.
A propos d’Anne-Sophie ALSIF :
Anne-Sophie ALSIF est cheffe économiste de BDO France. Elle est diplômée de Sciences Po Paris, de l’université Paris Dauphine et titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’EHESS.
Anne-Sophie a débuté sa carrière au sein d’un fonds d’investissement. Elle rejoint le ministère des Affaires étrangères en 2013 au sein de la Direction de l’économie internationale, puis devient conseillère ministérielle auprès du ministre des Affaires européennes en charge des questions économiques, financières et commerciales.
Elle a également travaillé à France Stratégie et à la Fabrique de l’industrie, auprès de Louis Gallois. Elle est spécialiste des questions économiques internationales, européennes ainsi que des problématiques de compétitivité des entreprises et de commerce international. Elle a notamment travaillé sur les questions du protectionnisme à travers son ouvrage « la France est-elle exposée aux risques protectionnismes » publié au Presses des Mines. Elle est également professeur d’économie à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne et membre du jury de l’École nationale d’administration en économie. Elle est est membre du Directoire de l’Association française des Sciences économiques.
Anne-Sophie ALSIF intervient régulièrement dans les médias : chronique économique hebdomadaire sur France info TV ; tribune économique mensuelle dans le journal Forbes ; interviews régulières dans les journaux tels que le Figaro, le Monde, le Parisien, le HuffPost, les Echos.
Interventions régulières télévisuelles (C’dans l’air, L’info du vrai, Les Experts, Late&Smart, journaux télévisés) et sur les radios (France culture, France info, RTL, RFI, France 24, TV5 Monde).