Constructeurs et équipementiers proposent la création d'une plateforme d'accès aux données du véhicule pour les tiers

Les représentants des constructeurs et des équipementiers européens, l’Acea et le Clepa, ont annoncé hier qu’ils souhaitaient travailler à une solution "alternative" à l’accès direct aux données du véhicule par des acteurs tiers. Ils proposent la création d’une plateforme externe dédiée.

Avec l’émergence du véhicule connecté, l’accès aux données du véhicule devient un enjeu de premier plan pour les différents acteurs du marché automobile y compris les assureurs, les financeurs, les opérateurs d’infrastructures et les fournisseurs de services. La réglementation de cet accès, pour qu’il soit sécurisé et sans risque de piratage pour les automobilistes, est actuellement en discussion au niveau européen mais également à l’échelle nationale.

"Les constructeurs automobiles sont fondamentalement disposés à partager avec des tiers des données pertinentes des véhicules, à condition que cela se fasse strictement dans le but d’améliorer la sécurité des routes et des produits, et dans un cadre de sécurisation des données", explique le secrétaire général de l'Acea, Erik Jonnaert.
L’Acea et le Clepa, représentant les équipementiers européens, ont donc décidé de créer une alternative à un accès direct aux données du véhicule par des tiers (toutes les entreprises, en dehors du constructeur). Ils travaillent actuellement à la création d’une plateforme externe, sur laquelle les constructeurs communiqueraient les données "de fonctionnement" de leurs véhicules, qui  excluent les données importées par les automobilistes (telles que les listes de contacts des téléphones mobiles et les destinations sélectionnées pour la navigation) et les données reçues de sources externes (comme les informations transmises par les autres véhicules). Sur le même principe que la plateforme Oasis pour les données de réparation du véhicule, cette plateforme serait accessible aux tiers. Mais leur exploitation ne pourrait être que limitée à des fins statistiques pour par exemple faciliter la gestion du trafic et du stationnement ou améliorer la sécurité routière. Elle ne pourra donc pas satisfaire ceux qui souhaitent exploiter ces données à des fins commerciales. 
L’Acea et le Clepa vont soumettre cette proposition à la Commission européenne, nous a-t-on expliqué au Clepa. Mais les représentants des constructeurs et des équipementiers ont annoncé qu’ils allaient quoi qu’il en soit continuer de "travailler ensemble sur les détails techniques", ainsi que sur un "proof of concept", c'est-à-dire sur une réalisation expérimentale de leur projet pour en démontrer la faisabilité.


Une casquette de soudeur chez Förch

La weldcap® RC 3 / 9 – 12 ainsi est nommée la nouvelle casquette de soudeur que vient de commercialiser Förch. Légère (420 g) elle est très confortable notamment au niveau de la nuque, grâce à l’association du plastique et du textile. Egalement adaptable de manière universelle à chaque taille de tête, elle assure une protection optimale du visage, du cou et des oreilles. Équipée d’une cassette anti-éblouissement avec découpe nasale pour un champ de vision élargi, elle est réglable en continu sur les plages de protection DIN 9 – 12. Le temps de permutation du clair au foncé, est de 0,160 ms à température ambiante 0,110 ms à 55 °C. La permutation inverse, du foncé à clair, est de 0,3 ms. La weldcap RC 3/9-12, répond aux Normes EN : 166, 175, 379 Certificats : CE, ECS, ANSI, AS / NZS, GOST-R. Elle est commercialisée 291€ HT.  


Carrosserie : EURECAR, le salon métier et détente

L’édition 2016 du salon Eurêcar, organisé par la FFC-Réparateurs au Palais des Congrès de Bordeaux, se tiendra le 3 décembre prochain. L’occasion pour les professionnels de la carrosserie d’évoquer les perspectives de croissance dans leur métier, les évolutions technologiques majeures qui s’annoncent, et de profiter d’événements plus légers mais non moins signifiants, comme le témoignage de femmes pilotes automobile, symboles d’une mixité croissante dans la profession.


BASF lance officiellement le Club R-M Premium Partners

Pour conquérir, fidéliser et assurer ses parts de marché, la marque de peinture R-M lance le Club Premium Partners. Ce réseau, non commercial, a pour objectif de fédérer les meilleurs clients de la marque pour assurer de la croissance par le bais d’échanges et d’accompagnements.
Le fabricant de peinture R-M vient d’annoncer officiellement le lancement de son Club R-M Premium Partners.
Construit dans la logique d’un cercle communautaire, et non pas d’une enseigne commerciale, ce club a vocation d’accompagner avec proximité les carrossiers clients de la marque de peinture avec un programme de coaching (R-M Productivity Program), la mise en place d’outils de gestion, de la formation, d’un programme de veille sur les évolutions du marché de la réparation collision et d’échanges de bonnes pratiques. Les adhérents au Club peuvent de plus bénéficier d’une assistance d’experts portant sur tous les aspects de l’activité. Coût d l’adhésion : 45 euros par mois.

Au centre de R-M Premium Partners, une plate-forme internet spécifique et une dizaine d’hommes terrain dédiés à son animation et à l’observation du fonctionnement des ateliers.

65 adhérents depuis janvier

R-M Premium Partners s’adresse à tous les carrossiers travaillant avec de la peinture R-M, déjà en réseau ou pas, mais avec la volonté commune d’être proactifs et acteurs de l’évolution de leur affaire comme celle de la profession. Ils doivent d’une part jouer un rôle dynamique dans l’action du club mais aussi être motivés pour considérer les services de conseils apportés par l’industriel pour poindre le plus simplement possible vers l’excellence sur un marché complexe, en baisse et de plus en plus sélectif.

Déjà opérationnel depuis le début de l’année en France, le Club R-M Premium Partners compte à ce stade 65 adhérents qui se sont déjà rencontrés lors d’une première convention en octobre dernier à Clermont-de-l’Oise, Siège de R-M en France. Constantino Blanco a été nommée responsable de ce Club inédit sur ce marché.


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La FFC EXPERTS À VOS CÔTÉS

Depuis deux ans, les entreprises sont obligées de proposer des couvertures en matière de frais de santé (mutuelle ANI, contrats responsables etc), il apparait que le législateur augmentera ses contrôles sur ce thème dans les 36 prochains mois.

Fort de son succès, le service FFC Experts souhaite vous accompagner sur ce sujet majeur afin d’anticiper ces contentieux potentiels. Dans cette perspective, Marie, la voix de FFC Experts, contacte tous les adhérents aujourd’hui et encore tout le mois de décembre, et vous propose les services d’un expert afin d’évoquer les conditions réglementaires de mise en place et de suivi de ces solutions d’assurance.

Les retours et la grande satisfaction des adhérents interrogés démontrent l’efficacité du service et la nécessité de poursuivre ces actions et ces initiatives.


Eclairage : VIGNAL a doublé son CA en 3 ans !

Vignal Lighting Group, dont les feux équipent sept camions sur dix en Europe, doit trouver de nouveaux relais de croissance et, fort de l'appui de son actionnaire Eurazeo, a décidé d'investir pour produire aux Etats-Unis et en Chine.

"Une telle part du marché du poids lourd en Europe, ce n'est pas tenable", reconnaît le président du directoire Jean-Louis Coutin, à l'occasion de l'inauguration de la nouvelle usine de l'entreprise, à Corbas (banlieue lyonnaise). "Il nous faut offrir à nos clients d'autres lignes de produits que la seule signalisation et les accompagner dans leur mondialisation", ajoute le dirigeant, aux manettes de la PME lyonnaise depuis 2003. Vignal réalise 85 % de son chiffre d'affaires en Europe, 11 % dans les Amériques et seulement 3 % en Asie... "alors que c'est 50 % du marché mondial", relève M. Coutin.

Il a souligné que son groupe voulait produire localement pour être plus réactif et plus proche des attentes de ses clients. "Une fois la commande passée, on peut la livrer en trois jours. Alors que si vous exportez, il faut compter de cinq à dix semaines". Les usines de Mosinee (Wisconsin) et de Changzhou (près de Shanghai) seront dotées des mêmes équipements ultra-modernes que l'usine de Corbas. Mais sur une surface trois fois moindre (3.000 m2 contre 10.000 m2).

Outre sa diversification géographique, Vignal a élargi sa palette d'activités en reprenant ces deux dernières années les sociétés caennaise ABL (feux de travail) et suisse CEA (gyrophares et phares pour engins agricoles). Si Volvo reste son premier client, le constructeur allemand de chariots élévateurs Kion (Linde, Fenwick) est le deuxième, mais pourrait être prochainement détrôné par le fabricant américains d'engins de chantier Caterpillar. Vignal dispose de ses propres bureaux d'études et près de 10 % de ses 400 salariés travaillent en recherche et développement.

Fondé en 1919 par Léon Vignal, la société fabriquait initialement des systèmes électriques. Ce n'est que dans les années soixante qu'elle s'est lancée dans la fabrication de feux arrière de poids lourd, après la demande de l'industriel local Berliet de concevoir un feu réunissant les fonctions "stop" et "clignotant". Reprise en 1975 par le savoyard Cartier, lui-même racheté quatorze ans plus tard par Valeo, Vignal reprend son indépendance et son nom d'origine en 2003, à la faveur d'un LBO mené par M. Coutin avec l'aide du fonds 3I. En 2014, Eurazeo PME devient l'actionnaire majoritaire, avec 77 % du capital, contre 23 % pour le management.

Le chiffre d'affaires, de 50 millions d'euros avant l'arrivée du nouvel actionnaire, devrait atteindre 85 millions cette année. "Le doublement du chiffre d'affaires, ce n'est plus une question, c'est fait", relève Olivier Millet, le président du directoire d'Eurazeo PME, qui ambitionne un triplement durant les cinq à dix ans de son investissement. "Vignal est une multinationale de poche, avec un profil mondial", se félicite-t-il . La société dégage des résultats "honorables", mais non chiffrés, qui lui permettent "très largement d'investir en R&D et dans l'outil industriel", précise M. Coutin.

Devenu trop petit, le site historique de Venissieux a été abandonné pour la nouvelle usine de Corbas, située à quelques kilomètres. Ce site, qui abrite le siège social, le site de production et les laboratoires, a nécessité un investissement total de 15 millions d'euros.


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SOLUTRANS 2017 sous les meilleurs auspices

Les signaux sont au vert pour la prochaine édition du salon Solutrans qui s’intéressera en particulier aux nouvelles énergies et à l’usine du futur.
Les signaux sont au vert pour la prochaine édition du salon dédié à la filière camion Solutrans qui se tiendra du 21 au 27 novembre 2017 à Lyon (Eurexpo).

Selon ses organisateurs, la commercialisation des espaces démarre sur les chapeaux de roues avec une dynamique de ventes supérieurs à la dernière édition. Selon eux, ce bon démarrage peut être en partie expliqué par l’annulation du salon RAI d’Amsterdam.

« La grande majorité des constructeurs ont augmenté leur surface d’exposition » observe avec satisfaction Patrick Cholton, président de la FFC et de Solutrans. Le responsable regrette toutefois que Renault Trucks et Volvo Trucks n’aient pas encore fait part de leur participation et pourraient bien cette année encore être les grands absents de la manifestation pas assez business à leurs yeux.

Cap sur l’usine du futur

Deux grands thèmes seront le fil conducteur de la quatorzième édition de la biennale du véhicule industriel : les nouvelles énergies et l’usine du futur. « Alors que 50 % des métiers de la filière auront disparu d’ici à 15 ans, nous mettrons l’accent sur les nouveaux outils de réalité virtuelle et de simulation 3D qui prennent place au sein des bureaux d’études » indique Patrick Cholton. La société Immersion aura en charge de sensibiliser les visiteurs sur ces mutations de l’usine du futur.

Solutrans mettra aussi à l’honneur le marché Africain avec une délégation ivoirienne attendu sur le salon.

L’édition 2015 de Solutrans a enregistré, pendant 5 jours, 36 000 visites (+ 3 % vs 2013) et a réuni 900 exposants et marques (+ 13 % vs 2013).


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SOLUTRANS 2017 sous le signe de la réalité virtuelle

Les préparatifs de l'édition 2017 de SOLUTRANS sont bien engagés par la Fédération française de carrosserie (FFC), organisatrice de l'évènement dont le site est visible ici. Ce salon international des solutions de transports routier et urbain (organisé du 21 au 25 novembre, à Lyon) sera notamment placé sous le signe de la mutation des métiers de la carrosserie. Robotique, digitalisation et réalité virtuelle transforment ces spécialités, notamment dans les domaines de la recherche et du commerce. L'accent sera donc mis sur les technologies du futur déjà en service dans de nombreuses entreprises novatrices.

Par ailleurs, Patrick Cholton, président de la FFC, annonce que tous les constructeurs de camions seront présents. Toutefois, les organisateurs regrettent que le groupe suédois Volvo soit absent (avec ses deux marques Volvo et Renault Trucks). Les organisateurs du salon espèrent toutefois que pour le public qui se rendra à Solturans, Renault Trucks, le local de l'étape, sera présent pour les nombreux collaborateurs de la marque française de la région.

Les marques qui montent traditionnellement de l'intérêt pour ce salon occuperont de grands stands (comme Mercedes, sur 2 000 m2). Patrick Cholton a aussi fait remarquer que certains exposants profiteront de SOLUTRANS, pour y effectuer des lancements de produits mondiaux. Du coté des utilitaires, les marques Renault, PSA, Mercedes et Iveco devraient aussi être au rendez-vous... Volkswagen, Fiat et Toyota pourraient aussi profiter du salon.

Comme il y a 4 ans, une large ouverture du salon devrait être faite en direction des jeunes (des écoles professionnelles et en recherche d'une orientation). D'autre part, toujours dans ce soucis d'ouverture, si le principe de « la nuit des routiers n'est pas reprise, il se pourrait bien qu'une ouverture soit faite dans cette direction, par le biais d'une exposition de camion décorés.

En ce qui concerne les animations, le centre de conférence, désormais situé au centre du hall 4, prendra le nom de Norbert Detoux (ancien président de la FFC et fondateur du salon). Un groupe de travail prépare actuellement un livre blanc sur la motorisation au gaz, qui sera transmis à des personnalités politiques à l'occasion de SOLUTRANS. Enfin, le président de la FFC affirme que les exposants inscrits sont d'ores et déjà plus nombreux qu'à la même époque, avant Solutrans 2015. L'annulation du RAI (salon d'Amsterdam) et de Courtais pourrait avoir un effet positif sur SOLUTRANS, car ce dernier pourrait être choisi pour la remise du Truck, Van et du Bus of the year.


MIRKA 1230 à l'assaut de la poussière

Véritable marque de fabrique du finlandais, le travail sans poussière est également la ligne conductrice de très nombreux produits conçus et développés chez Mirka. À l’origine de cette exigence doit figurer une aspiration efficace et performante que s’engage à réaliser le nouvel extracteur de poussières 1230.
Doté d’un moteur de 1 200 watts et d’une turbine à un étage à l’origine d’une dépression de 250 mbars pour un débit de 4 500 l/min, l’extracteur de poussières 1230 embarque la technique nécessaire à une aspiration performante. Mirka propose la fonction dedémarrage automatique « auto-start », grâce à laquelle l’appareil se déclenche dès que l’outil est en fonctionnement. Non seulement cela limite les émissions sonores mais cela augmente également la durée de vie de l’extracteur. 

Performant et pratique à l’emploi

Décliné en plusieurs versions, le 1230 dispose d’un filtre dont le nettoyage s’effectue soit manuellement soit à travers un dispositif automatique qui entre en action toutes les 15 secondes d’utilisation. La capacité de 30 litres et son poids contenu sous les 15 kg permettent à cet appareil compact d’être très mobile. Ses grandes roues améliorent la manœuvrabilité sur des surfaces irrégulières ou difficiles comme les caillebotis.

L’appareil peut même servir de petite servante grâce à uneastucieuse plate-forme sur laquelle peut s’arrimer un coffret de rangement pour les consommables et outils de la marque. Conscient de la qualité de ce nouvel extracteur, Mirka le garantit 3 ans.


60 exposants annoncés à Eurecar

Il reste un peu plus de quinze jours avant l'ouverture des portes du 4e salon Eurecar, le 3 décembre prochain (de 9h à 18h), au Palais des congrès de Bordeaux. Cette année, plus de 60 exposants (parmi lesquels 20 nouveaux) devraient être au rendez-vous de cet évènement organisé par la FFC Réparateurs du Grand ouest... MRA, agents de marque, mécaniciens, carrossiers, concessionnaires de la façade atlantique et leurs familles retrouveront aussi des exposants de la première heure, comme VBSA (qui présentera sa mallette de réparation rapide de pare-brise Terminator) ou le carrossier industriel Gaubert (et son véhicule de dépannage Pégase, avec 2,4 t de charge utile, accessible avec un permis VL).

En dehors de l'outillage, des services (comme l'application Care Care, permettant aux clients de suivre la réparation de leur véhicule...) et des nouvelles technologies, les professionnels pourront aussi découvrir les offres des assurances (contre le harcèlement, etc.), les outils de fidélisation client... Cet évènement familial est aussi un lieu d'échange convivial, entre réparateurs, équipementiers et sociétés de services. Du coté des animations, 200 baptêmes en Harley Davidson sont à gagner sur place...