CHEREAU veut devenir leader européen du marché de semi-remorque frigorifique

Le fabricant français de semi-remorques frigorifiques envisage de se développer par acquisition en Europe pour en devenir le leader. Il est actuellement en troisième position derrière les allemands Schmitz et Krone. 

Chéreau, le fabricant normand de semi-remorques frigorifiques, a été repris il y a un an par le fonds d’investissement catalan Miura Private Equity pour être intégré dans la structure The Reefer Group (TRG) avec un autre fabricant, l’espagnol Sor. 
La volonté de ce nouvel actionnaire est d’atteindre une taille critique en Europe, par croissance organique, à travers l’augmentation des capacités de production de l’espagnol Sor, et par croissance externe, à travers l’intégration de nouveaux partenaires. "Notre succès repose sur l’innovation et nécessite des investissements élevés, trois millions d’euros rien que pour notre système d’ouverture Smart Open (*), qu’il faut pouvoir amortir sur un volume élevé de véhicules, explique Alain Guermeur, président du conseil d’administration de TRG. La taille est aussi nécessaire pour augmenter notre pouvoir de négociation vis-à-vis de nos fournisseurs, sachant que nous n’avons pas de stratégie d’intégration verticale, à la différence de nos concurrents allemands".
Spécialiste de la technologie polyester et du sur-mesure, Chéreau envisage des achats dans ce secteur du frigorifique en cherchant à se consolider géographiquement mais envisage aussi un élargissement de sa gamme, en ciblant des fabricants de petits porteurs et de VUL, lui qui commercialise 80 % de semi-remorques et 20 % de gros porteurs. "Nous avons déjà identifié quatre à cinq groupes européens qui ne demandent qu’à intégrer une structure européenne, éventuellement par échange d’actions", indique le dirigeant.

Chéreau leader français avec 46 % de parts de marché
TRG représente un chiffre d’affaires de 256 millions d’euros en 2016, en hausse de 15 %, dont près de 200 millions réalisés par Chéreau (+16 %) et 56 millions par Sor. Sa rentabilité, non communiquée, "est excellente et la meilleure du marché", affirme Alain Guermeur.
Chéreau qui a produit l’année dernière 3 897 véhicules frigorifiques en a vendu 1 571 en France l’année dernière, sur un marché de 3 408 unités (+17,6 %), s’octroyant 46 % du marché, devant Lamberet (environ 24 %) et Schmitz (environ 12 %). 
Sur le premier marché d’Europe, l’Espagne, avec 5 425 unités, TRG a pris une part de marché de 26,3 %, dont 17,9 % avec Sor et 8,4 % avec Chéreau, les deux entités ayant un positionnement et des territoires de prix différents pour ne pas se concurrencer frontalement.
En Europe, TRG représente aujourd’hui près de 13 % du marché (dont 10 % pour Chéreau), derrière les allemands Schmitz (1,75 milliard d’euros de chiffre d’affaires) et Krone (1,2 milliard d‘euros pour sa division VI). 


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Damien Destremau nommé directeur général de CHEREAU

A 48 ans, Damien Destremau quitte Michelin pour succéder à Alain Guermeur à la direction générale de Chéreau, le fabricant de semi-remorques frigorifiques. 

Damien Destremau, 48 ans, a pris officiellement le 1er janvier dernier le poste de directeur général du fabricant de semi-remorques frigorifiques Chéreau. Il lui est également confié le poste de CEO de The Reefer Group (TRG), entité constituée début 2016 par le rapprochement du français Chéreau et de l’espagnol Sor, dans le cadre d’une prise de contrôle par le fonds d’investissement catalan Miura Private Equity. 
Damien Destremau succède à Alain Guermeur qui conserve le poste de président du conseil d’administration de TRG. A ce titre, Alain Guermeur aura pour mission d’étudier les opportunités de rachat d’entreprises en Europe dans le secteur du transport frigorifique.
Fort d’un parcours de 20 ans chez Michelin dans différentes fonctions commerciales, industrielles puis de direction générale de business unit, Damien Destremau va apporter son expérience et sa vision internationale. Au cours de sa carrière, il a notamment travaillé en Amérique du Sud et en Europe centrale. Il occupait depuis novembre 2014, la présidence de la structure Passenger Car Budget Tyres Division de Michelin en Hongrie. 
Comme 16 autres cadres dirigeants du groupe, il en devient actionnaire minoritaire.

NOx : les camions deux fois plus propres que les véhicules de tourisme diesel

Dans son dernier rapport, l’organisme indépendant ICCT (International Council on Clean Transportation) révèle que les véhicules de tourisme émettent en réalité deux fois plus de d’oxyde d’azote que les poids lourds. Un résultat surprenant qui trouve son explication dans les conditions de mesure des polluants radicalement différentes entre ces deux types de véhicule.
Alors que le diesel avait déjà mauvaise presse notamment depuis l’affaire Volkswagen et la médiatisation des pics de pollution en France, le dernier rapport dirigé par l’ICCT met aujourd’hui de l’eau au moulin des anti-dieselistes. Ce dernier affirme que les émissions moyennes de NOx des véhicules de tourisme seraient deux fois plus élevées que celles des poids lourds. En effet, ces rejets moyens atteindraient 210 mg/km de NOx contre 500 mg/km pour les véhicules de tourisme. Ces résultats sont basés sur la mesure des niveaux d’émissions de 24 camions et autocar Euro IV, réalisée sur les bancs de puissance du VTT, Technical Research Center of Finland et par la KBA, organisme d’homologation allemand.

Alors que les poids lourds consomment environ cinq fois plus de carburant que les véhicules de tourisme, un tel décalage peut s’avérer surprenant mais s’explique par une réduction significative des émissions de NOx des poids lourds depuis 2011, année durant laquelle des tests de mesure de NOx beaucoup plus stricts ont été mis en place en Europe. Ces derniers sont basés sur les conditions réelles de conduite : un appareil baptisé PEMS (Portable Emissions Measurement System), branché sur la sortie d’échappement, quantifie les niveaux de pollution des poids lourds circulants sur routes ouvertes. Pour rappel, le protocole d’homologation pour les véhicules de tourisme n’implique pour le moment pas de test en conditions réelles, mais seulement en laboratoire.

Les limites des émissions de NOx explosées

Résultats, pour se conformer au niveau d’exigence instauré par les législations européennes, les camions embarquent actuellement des technologies de réduction des NOx de pointe, dont les véhicules légers ne sont pas équipés. Ces outils restent en effet soit inadaptés au gabarit des véhicules particuliers ou présentent un coût prohibitif, trop élevé pour être amorti sur un véhicule léger. Le rapport de l’ICCT souligne ainsi que les émissions de NOx des véhicules de tourisme dépassent de 6 à 7 fois les limites réglementaires de 80 mg/km imposé par la norme Euro VI, un fait déjà avéré via de nombreuses études menées par des pays d’Europe ou par des laboratoires.

L’ICCT relate aussi le classement des 30 véhicules diesels Euro IV les plus polluants, réalisé par le gouvernement allemand. Dans le top 3, le Renault Kadjar 1,5 l dont le niveau de NOx s’avère en réalité 16 fois supérieur à la limite réglementaire, sa version 1,6 l dont les rejets de NOx dépassent de 15 fois la limite et le Suzuki Vitara dont les émissions réelles sont environ 11 fois plus importantes que le seuil réglementaire de 80 mg/km. Ce décalage flagrant entre les niveaux d’émissions de NOx entre les véhicules de tourisme et poids lourds pourrait bien s’atténuer dès 2017 avec l’instauration du cycle d’homologation RDE en septembre. Pour rappel, consciente des failles de l’actuel cycle d’homologation NEDC (New European Driving Cycle), la Commission européenne a entrepris de mettre au point une procédure d’essai permettant de mesurer les émissions également sur route et en conditions de conduite réelles (Real Driving Emission, ou RDE) au lieu de les mesurer uniquement en laboratoire comme c’est le cas actuellement.

Un nouveau seuil de 168 mg/km contre 128 initialement

Mais la mise en place de ce protocole RDE s’était accompagnée d’un assouplissement de la norme limité d’émissions de NOX en conditions réelles. Limite qui prend en fait la forme d’un coefficient multiplicateur. Ainsi, initialement, les véhicules ne devaient pas émettre plus de 128 mg/km de NOx, soit 1,6 fois le plafond autorisé dans l’Union européenne et matérialisé par la norme Euro6 (80 mg/km). Cette norme était à la base applicable à compter du 1er janvier 2017.

Cependant, en octobre dernier, les États européens ont voulu tempérer les ambitions de Bruxelles en proposant un coefficient multiplicateur de 2,1, soit 168 mg/km de NOx en conditions réelles de conduite. Non seulement le niveau limite d’émissions de NOx autorisé est donc devenu deux fois plus important que le niveau préconisé par la norme Euro6, mais l’échéance d’application de cette nouvelle norme a été également repoussée de deux ans, à 2019 contre 2017 initialement.

Entre 2017 et 2019, les véhicules devront respecter ce seuil de 168 mg/km lors des tests réalisés en conditions réelles. À partir de 2020, les véhicules pourront encore dépasser de 50 % le plafond fixé par la norme Euro6, avec un coefficient fixé à 1,5. Ce qui restera visiblement, malgré cet assouplissement des normes, un grand défi pour les constructeurs, compte tenu de ce dernier rapport du ICCT.


2016 : année de reprise pour la carrosserie

La carrosserie va terminer l'année 2016 sur un niveau d'activité et d'immatriculations équivalent à ceux d'avant la crise de 2009. La bonne nouvelle est que, l'année dernière, tous les métiers et tous les segments ont été concernés par cette reprise. Cette tendance globale devrait se poursuivre dans les mois à venir. Par catégorie, la meilleure progression est à mettre au compte des VI porteurs à rideaux coulissants avec + 30,2 % et près de 1 700 unités produites. Autre bonne nouvelle, la bonne santé des véhicules spécifiques BTP (dont les bennes) avec une hausse de près de 28 %, avec un niveau de production proche de 2011 à plus de 5 400 unités. Les fourgons, plateaux et citernes progressent d'environ 25 % et flirtent avec les résultats de 2011 là encore. Quant aux véhicules frigorifiques, s'ils ne progressent « que » de près de 20 %, ils réalisent également une excellente année. Il ne reste plus qu'à espérer une année 2017 sur le même tempo.


Le transport de marchandises crée à lui seul 7000 emplois

Si l'OVI (Observatoire du véhicule industriel de BNP Paribas) ne marque globalement pas un enthousiasme fou pour 2016-2017 (voir 44035), l'OPTL, (Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les Transports et la Logistique) confirme de son coté dans son dernier rapport que l'emploi dans les transports semble retrouver la voie du dynamisme. Ainsi, le transport, avec 12 800 emplois créés (soit 2,6 fois plus qu'en 2014), montre que les effectifs salariés ont progressé de 2 % en 2015 et s'élèvent désormais à 669 000. Une bonne nouvelle que ne partagent pas tous les secteurs économiques, à l'instar de l'industrie et de la construction. Hormis les secteurs du déménagement (qui marque une légère régression de 0,8 %) et de la location (-0,7 %), tous les secteurs sont créateurs d'emplois, en particulier le transport routier de voyageurs (+3,1 %) et le transport sanitaire (+2,9 %). En volume, c'est le transport routier de marchandises qui occupe la première place avec près de 7 000 emplois créés (+2,7 %). Si on se focalise sur la famille professionnelle de la conduite (tous métiers), elle a créé 11 300 salariés supplémentaires (+3 %), dont 2 570 dans le transport routier de voyageurs et 1 660 dans le transport sanitaire. Quant à la famille professionnelle logistique/manutention/magasinage, elle compte 2 520 salariés supplémentaires (soit +4 %). D'autre part, l'organisme paritaire du transport OPTL souligne que l'âge moyen des salariés tous métiers des secteurs transport et logistique confondus est désormais de 43 ans et 8 mois, soit 3 mois de plus en un an. Les salariés de plus de 50 ans sont 2,5 fois plus nombreux que les moins de 30 ans et la moitié des salariés ont 45 ans et plus, contre 36 % il y a dix ans. De même, cette année, l'organisme remarque que davantage de conducteurs ont fait appel au CFA (Congé de Fin d'Activité) qu'en 2014, soit 1 184 routiers, ce qui reste cependant inférieur de 26 % par rapport à la moyenne depuis quinze ans. Le retour du dynamisme du secteur se traduit sur le marché de l'emploi par une recrudescence du nombre d'offres d'emploi déposées par les entreprises de la branche. 2017, comme 2016, semble donc marquer un retour vers une situation plus optimiste de l'emploi que celle vécue par les routiers ces dernières années.


Des minis électriques Nissan eNV200 avec l'intervention du carrossier MORICE pour transporter les personnes à mobilité réduite

Le service de transport de personnes à mobilité réduite à Paris, baptisé Pam75, s'effectuera à l'aide de nouveaux minis Nissan eNV200 électriques, spécialement aménagés pour cette activité. Grâce à l'intervention du carrossier Morice, leader du système d'abaissement pneumatique, ces véhicules sont équipés pour accueillir un voyageur en fauteuil roulant, quatre voyageurs ainsi que le conducteur. Au démarrage, il y aura 5 eNV200 (un premier véhicule électrique avait été acquis précédemment) affectés au transport de Parisiens en situation de handicap et à mobilité réduite, exploités par le groupe Keolis. Le projet est financé par le Stif, la Région Ile-de-France et la Ville de Paris. Tous les ans, ce sont 300 000 voyages qui sont réalisés par le service Pam75, grâce à plus de 140 véhicules. Cette nouvelle acquisition s'intègre dans le plan environnemental de la Ville de Paris, les minis Nissan eNV200 sont les premiers des 70 véhicules attendus.


Marché VI : bilan 2016 / prévisions 2017

L'Observatoire du Véhicule Industriel a dévoilé ce matin les résultats de son étude sur le marché du véhicule industriel et du transport routier de marchandises 2016 et ses prévisions 2017. Selon Jean-Michel Mercier, directeur de l'OVI, « 2016 ressemble, par son niveau d'activité, à 2011 tant du point de vue des résultats que du contexte. Dans les deux cas, ce sont les achats de tracteurs qui ont tiré le marché VI et, comme en 2011, les sous-jacents économiques ne justifient pas ou n'expliquent pas les niveaux d'immatriculation ». L'année 2016 aura aussi été celle d'une amélioration sensible et très attendue du niveau d'activité du secteur du bâtiment et des travaux publics.

Le marché français des véhicules industriels (+3.5 T) s'est bien comporté en 2016 avec, à fin novembre, 43 114 immatriculations VN, dont 24 754 tracteurs (+ 8.6 %) et 18 360 porteurs (+ 21.9 %). Cela permet d'estimer un bilan à fin 2016 d'environ 47 000 VN, ce qui fait de 2016 la meilleure année post-crise 2009.

Du côté de la carrosserie industrielle, les immatriculations de VI carrossés sont en progression dans tous les secteurs (d'au moins 20 %) avec plus de 18 000 véhicules immatriculés sur onze mois, en progression de plus de 22 %. Les VUL carrossés affichent aussi une hausse des immatriculations supérieure à 13 % sur les onze premiers mois de 2016, ce qui en fait une des meilleures années depuis vingt ans. Avec une progression de « seulement » 6,6 % (soit tout de même plus de 21 000 unités) les immatriculations de remorques et de semi-remorques ont légèrement ralenti. Selon le secrétaire Général de la FFC Constructeurs, « 2016 marque le retour de la croissance dans quasiment tous les domaines et pour les trois segments : porteurs, remorques et semis, VUL. Le secteur des bennes retrouve enfin des couleurs et le frigorifique confirme sa bonne santé ».

Pour 2017, l'OVI table sur un léger tassement du niveau des immatriculations dans un marché globalement porteur (environ 46 000 VI sur l'année) avec une hausse des porteurs (21 000 immatriculations, + 3.6 %) et un tassement des tracteurs (25 000 véhicules, - 7%). Un point de vue partagé par Philippe Canetti, directeur général de DAF en France, qui table sur un marché à environ 47 000 immatriculations pour 2017.


TROUILLET Rent se lance dans la location de Vul et camions

En plus de son activité de carrossier, le groupe familial Trouillet, qui fêtera cette année ses 60 ans, avait déjà une entité de location de semi-remorques depuis 1997. Aujourd'hui, pour s'adapter au marché, cette entité Trouillet Rent ajoute une corde à son arc en louant en outre des véhicules moteurs, des Vul fourgons aux porteurs frigorifiques en passant par les bennes notamment. L'objectif pour Trouillet est de faire de la location un des fers de lance de son développement à l'horizon 3-5 ans.


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Responsabiliser chaque service

A 53 ans, François Libner n'est pas encore prêt à quitter la scène professionnelle. Il faudra encore jongler avec les emplois du temps, adapter sa vie familiale à ses activités personnelles et responsabilités de président du directoire d'un groupe de 300 salariés, présent notamment en Pologne. « J'ai réorganisé la société afin de rendre autonome et responsabiliser chaque service », dit-il, gérant souvent à distance, secondé localement par son propre père Joseph, président du conseil de surveillance, tandis que cinq des représentants de la troisième génération Libner, fils et neveux âgés de 21 à 27 ans, occupent déjà des postes à responsabilité au sein de la société. Une méthode collaborative qui porte ses fruits : l'entreprise poursuit sa croissance à deux chiffres (+10 %), se développe à l'export, principal relais de croissance (notamment en Allemagne et aux États-Unis), pour un chiffre d'affaires de 40 M€. « L'entreprise a atteint des niveaux de profitabilité. » François Libner vient aussi de signer un accord d'intéressement. Et ne lui parlez pas de « crise ».


L'UTAC CERAM développe ses activités de certification au Royaume-Uni

Le groupe Utac Ceram a fait l’acquisition de la branche certification des systèmes de management du Ministère des Transports britannique. 

Le groupe Utac Ceram a fait l’acquisition de la branche certification des systèmes de management (*) du VCA (Agence pour la Certification des Véhicules) du Ministère des Transports britannique. Il se renforce ainsi au Royaume-Uni et envisage un développement sur des activités d’essais et d’homologation. L’activité sera intégrée à la marque Utac et la totalité du personnel sera conservée. 

Le groupe Utac Ceram emploie 380 personnes qui exercent leurs missions sur ses deux centres d’essais de Linas-Montlhéry (Essonne) et de Mortefontaine (Oise), mais également au sein de ses filiales au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Russie et en Chine. Le groupe réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 52 millions d’euros, dont 20 % à l’international.

(*) Management de la qualité (certification ISO 9001), management de la qualité dans l'industrie automobile (IATF 16949), management de l’environnement (ISO 14001), management de l’énergie (ISO 50001), management de la santé et de la sécurité au travail (OHSAS 18001).