Marché VI : bilan 2016 / prévisions 2017
L’Observatoire du Véhicule Industriel a dévoilé ce matin les résultats de son étude sur le marché du véhicule industriel et du transport routier de marchandises 2016 et ses prévisions 2017. Selon Jean-Michel Mercier, directeur de l’OVI, « 2016 ressemble, par son niveau d’activité, à 2011 tant du point de vue des résultats que du contexte. Dans les deux cas, ce sont les achats de tracteurs qui ont tiré le marché VI et, comme en 2011, les sous-jacents économiques ne justifient pas ou n’expliquent pas les niveaux d’immatriculation ». L’année 2016 aura aussi été celle d’une amélioration sensible et très attendue du niveau d’activité du secteur du bâtiment et des travaux publics.
Le marché français des véhicules industriels (+3.5 T) s’est bien comporté en 2016 avec, à fin novembre, 43 114 immatriculations VN, dont 24 754 tracteurs (+ 8.6 %) et 18 360 porteurs (+ 21.9 %). Cela permet d’estimer un bilan à fin 2016 d’environ 47 000 VN, ce qui fait de 2016 la meilleure année post-crise 2009.
Du côté de la carrosserie industrielle, les immatriculations de VI carrossés sont en progression dans tous les secteurs (d’au moins 20 %) avec plus de 18 000 véhicules immatriculés sur onze mois, en progression de plus de 22 %. Les VUL carrossés affichent aussi une hausse des immatriculations supérieure à 13 % sur les onze premiers mois de 2016, ce qui en fait une des meilleures années depuis vingt ans. Avec une progression de « seulement » 6,6 % (soit tout de même plus de 21 000 unités) les immatriculations de remorques et de semi-remorques ont légèrement ralenti. Selon le secrétaire Général de la FFC Constructeurs, « 2016 marque le retour de la croissance dans quasiment tous les domaines et pour les trois segments : porteurs, remorques et semis, VUL. Le secteur des bennes retrouve enfin des couleurs et le frigorifique confirme sa bonne santé ».
Pour 2017, l’OVI table sur un léger tassement du niveau des immatriculations dans un marché globalement porteur (environ 46 000 VI sur l’année) avec une hausse des porteurs (21 000 immatriculations, + 3.6 %) et un tassement des tracteurs (25 000 véhicules, – 7%). Un point de vue partagé par Philippe Canetti, directeur général de DAF en France, qui table sur un marché à environ 47 000 immatriculations pour 2017.