ANFA : les Services de l'Automobile ouvrent leurs portes !

C'est une première : durant une semaine, du 19 au 26 mars prochain, pas moins de 160 établissements d'enseignements ouvriront leurs portes pour faire découvrir au jeune public la pluralité des métiers de la branche, leurs évolutions... et leurs perspectives !


Métiers autour de l'auto et du camion : portes ouvertes mi-mars pour les futurs apprentis

Du 19 au 26 mars prochains, près de 160 établissements, CFA, lycées professionnels et entreprises ouvriront leurs portes au public pour faire découvrir les métiers du secteur « Services de l'automobile et de la mobilité » (qui inclut le camion), dont les mécaniciens, carrossiers, peintres, contrôleurs techniques, dépanneurs-remorqueurs, recycleurs de véhicules hors d'usage, distributeurs de carburants... Dans le cadre de cette opération, des ateliers ?Fais-le toi même? et ?Vis ma vie d'apprenti? permettront une découverte ludique des métiers, en immersion dans les cours et les ateliers de formation en mécanique et carrosserie-peinture. Dans ce secteur, les perspectives d'emploi sont intéressantes, fait valoir l'ANFA (l'organisme mandaté par les partenaires sociaux pour mettre en œuvre la politique nationale de formation dans cette filière) : « En 2015, 87 % des jeunes titulaires d'un certificat de qualification professionnelle (CQP) des services de l'automobile ont trouvé un emploi dans les six mois suivant la fin de leur formation ! ». Plus d'informations sur www.semaine-services-auto.com


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Première semaine des services de l'automobile et de la mobilité

Près de 160 établissements, CFA, lycées professionnels et entreprises organiseront une semaine de journées portes ouvertes pour faire découvrir au grand public un secteur qui offre de multiples débouchés.
Du 19 au 26 mars, les établissements proposeront des animations variées.
Du 19 au 26 mars, près de 160 établissements ouvriront leurs portes à l’occasion de la première semaine des services de l’automobile et de la mobilité. CFA, lycées professionnels et entreprises accueilleront le grand public pour faire découvrir un secteur en pleine mutation à l’occasion de cet événement organisé par la branche des métiers des services de l’automobile, du camion, de la moto et du vélo.

Durant une semaine, les établissements proposeront de nombreuses animations : conférences, entretiens, échanges, etc. Des ateliers « Fais-le toi-même » et « Vis ma vie d’apprenti » offriront notamment une approche ludique des métiers de la filière. Des « job-dating » seront également organisés pour permettre aux visiteurs de rencontrer des entreprises.

Aujourd’hui, 52 000 jeunes sont en formation dans la branche et viendront rejoindre les 400 000 salariés du secteur. Les perspectives d’emploi y sont intéressantes puisqu’en 2015 87 % des jeunes titulaires d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) des services de l’automobile ont trouvé un emploi dans les six mois suivant la fin de leur formation.

Les CFA et établissements ouverts en région :

  • Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes (24 établissements)
  • Auvergne – Rhône-Alpes (30 établissements)
  • Bourgogne – Franche-Comté (9 établissements)
  • Bretagne (10 établissements)
  • Centre – Val de Loire (11 établissements)
  • Champagne-Ardenne – Lorraine – Alsace (8 établissements)
  • Corse (2 établissements)
  • Île-de-France (13 établissements)
  • Midi-Pyrénées – Languedoc‑Roussillon (15 établissements)
  • Nord-Pas de Calais – Picardie (6 établissements)
  • Normandie (12 établissements)
  • Pays de la Loire (11 établissements)
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur (10 établissements)

Débosselage sans peinture : une solution alternative

Un coût et un délai d’attente moins élevés : voici les requêtes principales de la plupart des clients. Facturer moins tout en travaillant vite devient par conséquent l’objectif de nombreux professionnels de l’automobile pour satisfaire à cette demande. Continuer à rendre son activité rentable est dès lors un challenge. La carrosserie peinture n’échappe pas à la conjoncture.
Avec une organisation pertinente (voir notre article dans une newsletter précédente) et l’application de techniques innovantes, les ateliers peuvent réussir à se dégager plus facilement des marges.

Pour atteindre ces résultats, il est nécessaire de développer des compétences et de nouvelles méthodes de travail. Le débosselage sans peinture, par exemple, permet de proposer un service de réparation plus rapide et moins onéreux. Cependant, cette technique ne s’utilise que dans certains cas (impacts de petits projectiles, grêle, coups de caddies, de portières…) et de manière professionnelle. Pour pratiquer le débosselage sans peinture de manière efficace, il faut que le carrossier-peintre soit à même de :

  • Définir si oui ou non cette technique est pertinente en fonction de l’impact.
  • Supprimer les petits impacts sur parties planes, horizontales, verticales, sur arêtes et sous renforts.
  • Savoir choisir l’outil adapté selon les différents accès et ce, sur n’importe quel véhicule.
  • Réaliser les différentes techniques de débosselage sans peinture, en fonction des emplacements et des différentes formes de déformations.

Pour vous aider dans cette montée en compétences, le GNFA vous propose des formations de trois jours allant de l’initiation au perfectionnement.


Les organismes de formation doivent respecter des critères de qualité

L’importance de la formation n’est plus à démontrer. Montée en compétences, employabilité : le sujet est vaste. Encore faut-il se former dans de bonnes conditions.

Le 30 juin dernier, le décret 2015-790 relatif à la qualité des actions de la formation professionnelle continue, a été signé par le Premier ministre et le ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. Celui-ci détermine les critères permettant de s’assurer de la qualité des actions de formation. Il appuie principalement sur différents points :

-  L’identification précise des objectifs de la formation et son adaptation au public formé.

-  L’adaptation des dispositifs d’accueil, de suivi pédagogique et d’évaluation aux publics de stagiaires.

-  L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement à l’offre de formation.

-  La qualification professionnelle et la formation continue des personnels chargés des formations.

-  Les conditions d’information du public sur l’offre de formation, ses délais d’accès et les résultats obtenus.

-  La prise en compte des appréciations rendues par les stagiaires.

S’inscrire dans cette démarche, c’est avoir conscience de l’importance du bon déroulement de la formation. Cela engage l’organisme de formation à tendre vers la satisfaction d’un résultat (acquisition d’un savoir, montée en connaissances ou compétences), une meilleure qualification préalable d’un niveau de savoir (attestations, évaluations), une meilleure définition du besoin, la détermination d’une offre adaptée de formation ou encore l’évaluation de cette dernière.

C’est aussi, dans certains cas, s’assurer de la sécurité des stagiaires. En effet, pour certains stages concernant les véhicules électriques et hybrides, il est important de posséder un certain niveau de qualification pour ne pas se mettre en danger.

Afin d’être au plus près des normes de qualité et de compétence inscrites dans le décret, le GNFA a mis en place des obligations relatives à l’inscription, à l’accueil et à l’animation de ses formations.


Les Compagnons du devoir ouvrent leurs portes

Depuis ce matin et jusqu'au 24 janvier prochain, les Compagnons du Devoir organisent leurs journées portes ouvertes à travers toutes la France - à l'exception de Strasbourg (où ces journées se dérouleront du 29 au 31 janvier). Leurs maisons sont ouvertes de 9 h 30 à 18 h. Une occasion pour toutes les personnes intéressées - à commencer par les collégiens, lycéens et étudiants - de découvrir cet organisme d'apprentissage. Souvenons-nous que les Compagnons du Devoir forment chaque année 10 000 apprentis, dans six filières professionnelles (industrie et métallurgie, métiers du vivant, métiers du goût, aménagement et finition, bâtiment et matériaux souples), parmi lesquelles on trouve la carrosserie (réparation et industrielle).


La formation, on a tout à y gagner

Toute entreprise a des problématiques plus ou moins importantes selon sa taille, son secteur d’activité, son développement. La formation, inscrite dans une démarche globale, peut constituer une réponse.
Au fil des années, les concepts économiques et sociétaux ont évolué. Les attentes des salariés ne sont plus les mêmes, tout comme leurs conditions de travail. L’arrivée du numérique, les attentes clients plus grandes, une augmentation exponentielle du nombre de commandes… tout cela implique des changements qui ne sont pas toujours évidents à mettre en place.

Clarification du projet RH, diagnostic des activités, cartographie des emplois, évaluation des compétences, accompagnement… la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) permet une meilleure visibilité des ressources présentes dans l’entreprise. Sans oublier la formation qui, en consolidant ou en développant les compétences des salariés, facilite leur adaptabilité et leur mobilité. Cependant, elle doit impérativement apporter une réelle plus value à l’entreprise en termes de qualité de prestation, d’organisation des activités ou de compétitivité. Se former « pour le principe » n’a que peu d’intérêt. L’émergence des formations certifiantes renforce cet aspect-là. Elle témoigne du double intérêt pour l’employeur et l’employé en permettant, au premier, de déployer sa stratégie et, au second, de s’inscrire dans un projet professionnel pérenne.

Le GNFA vous accompagne au quotidien, pour résoudre avec vous vos problématiques. En préconisant des changements et en mettant en place un plan de formation permettant un rebond.

Notre calendrier de formations pour l’année 2016 et en ligne sur notre site.


Plan de formation : l'Aftral mobilisé

Suite au Plan national de formation de 500 000 demandeurs d'emploi annoncé hier par le président de la République, l'Aftral est mobilisé. Myriam El Khomri, ministre du Travail, a visité le centre de formation de Gennevilliers, spécialisé dans la formation professionnelle aux métiers du transport et de la logistique. La ministre a pu dialoguer avec des demandeurs d'emploi actuellement en formation (contrats Pro...) et des représentants d'entreprises (Vir Transport et Transport Clément, FNTR) qui travaillent avec les centres de formation Aftral. Etaient également présents l'OPCA transports et services, l'AFT et Pôle emploi. Loïc Charbonnier, président délégué général de l'organisme de formation, a précisé « qu'Aftral, aux côtés des entreprises et des acteurs du transport de la logistique, se mobilise pleinement pour la réussite du plan national pour l'emploi en pouvant mettre en place 30 000 parcours professionnels de formation supplémentaires pour les demandeurs d'emploi »


Compte Personnel de Formation, les CQP ont la cote !

Il y a un an, la formation professionnelle se réformait. Les entreprises sont désormais partie prenante dans la construction du projet de formation de leurs salariés. Elles doivent impérativement s’entretenir avec ses collaborateurs, au moins tous les deux ans, pour définir un parcours de formation, faute de quoi elles risquent une amende. Attention, les premiers entretiens doivent avoir lieu avant fin mars 2016.

Un bilan doit être fait tous les 6 ans avec au moins une action de formation entrepris. Le « Droit Individuel à la Formation » (DIF) laisse place au « Compte Personnel de Formation » (CPF). Ce Compteur est désormais géré par la caisse des dépôts et des consignations. Les salariés accèdent à leur compteur, plafonné à 150 heures, à partir du site moncompteforamtion.gouv.fr. C’est au salarié d’initier ce compte en s’inscrivant sur le site. Les heures créditées ne sont utilisables quand dans le cadre de formations certifiantes (ou diplômantes) de la branche comme hors branche avec des formations interprofessionnelles (informatiques, RH, ect). Un répertoire de formations homologuées est d’ailleurs accessible à partir du site web cité précédemment.

L’ANFA a reçu sur 2015, 600 dossiers CPF pour en montant moyen de 2 259 € et d’une durée moyenne de formation de 47 heures. Les formations les plus financées sont les certificats de qualification professionnelle (CQP), à hauteur de 59 %. Arrivent ensuite les cours de langue étrangères (16%).

Les CQP plébiscités

Si par le passé les CQP était plutôt réservés jusqu’alors aux jeunes suivant une formation initiale en alternance, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ils offrent désormais de nombreuses opportunités de développement et de financement. Ils s’adressent à tous les niveaux de formation, de l’ouvrier au cadre pour tous les métiers de la branche. L’ANFA en a revu le format pour les adapter aux contraintes de l’entreprise et des salariés. Les CQP ont été découpés en modules (blocs de compétences). Ces mêmes blocs sont découpés en unités qui correspondent à des formations courtes de quelques jours seulement. La durée peut s’étendre jusqu’à 5 ans, ce qui peut paraître long. En moyenne un CQP est composé de 5 à 6 blocs de 4 à 5 unités.

 

La prime de formation-qualification

La PQF s'applique à tout salarié de catégorie ouvrier/employé. L'article 2.05 de la convention collective nationale des services de l'automobile présente les modalités d'attribution de cette prime qui varie en fonction de la durée de la formation.