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Le Salon de l'Emploi Automobile change de lieu

C'est place de la Concorde que se déroulera la prochaine édition du Salon de l'Emploi Automobile, organisée les 6 et 7 octobre prochains.


Prévenir pour ne pas avoir à guérir

S’il paraît évident pour tout travailleur de prendre soin de son matériel, de l’entretenir, de le manipuler avec attention, dans le respect de règles établies, nombreux sont ceux qui négligent régulièrement leur outil de travail principal, à savoir eux-mêmes.
En 2014, la Sécurité sociale a comptabilisé 621 111 accidents du travail. Cela représente 3,7 milliards d’euros imputés aux entreprises et 38,5 millions de journées de travail perdues. Dans le secteur automobile, on évalue le nombre d’accidents du travail ayant entraîné un arrêt à 14 000 et le nombre d’incapacité de travail à 520 000. Les chiffres sont importants et peuvent mettre à mal une société, jusqu’à la pousser à déposer le bilan. Au-delà du coût financier, ces accidents de travail peuvent aussi entraîner le décès des collaborateurs (530 en 2014).

Il suffit parfois, pour éviter les conséquences importantes que nous venons de citer, de prendre certaines mesures simples et surtout de former ses équipes :

- Aux principes de la prévention. 
- À l’identification et l’analyse des risques d’un poste de travail. 
- Aux notions élémentaires d’anatomie.

Pour vous accompagner, le GNFA vous propose différentes formations allant d’une demi-journée à deux jours vous permettant de mieux évaluer les risques pour vos salariés et votre entreprise afin de les réduire au maximum.


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ANFA : un budget en croissance de 24 % en 2015

En 2015, l’ANFA, organisme paritaire collecteur mandaté par les partenaires sociaux pour financer et mettre en œuvre la politique de formation de la branche des services de l’automobile, a collecté l’an passé 229,4 millions d’euros (contre 185,5 millions en 2014).

Dans le détail :

-  25,4 M€ pour la contribution au CIF et au fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels ;
-  62,2 M€ pour la contribution à la professionnalisation, aux plans de formation et au compte personnel de formation (CPF) ; 
-  64,4 M€ au titre de contributions conventionnelles et de versements volontaires ;
-  29,8 M€ de taxe fiscale ;
-  47,6 M€ de taxe d’apprentissage.

L’ANFA a soutenu 400 établissements en charge de la formation des apprentis et des jeunes sous statut scolaire, pour un montant de 63,4 millions d’euros, et a financé le perfectionnement de 2 352 formateurs et enseignants.

Avec 57 000 jeunes formés, dont 20 000 apprentis et 6 000 jeunes en contrat de professionnalisation (+ 21 % par rapport à 2014), les effectifs en alternance représentent 6,5 % des salariés de la branche (contre 3,2 % tous secteurs confondus). En outre, la rentrée 2015 enregistre un rebond significatif avec près de 14 % d’apprentis supplémentaires inscrits dans les CFA de la branche.

Après la réforme de la formation professionnelle et afin de favoriser l’utilisation du CPF, l’ANFA a rénové 85 certificats de qualification professionnelle (CQP) et un titre à finalité professionnelle dans les domaines d’activité inscrits au Répertoire national des qualifications des services de l’automobile (RNQSA). Elle a également participé au suivi pédagogique des formations de l’enseignement supérieur en collaboration avec les universités et écoles partenaires.

Actions réalisées en formation continue

Avec un investissement de 75,9 millions d’euros (progression de 11 % sur un an), l’ANFA a financé la formation continue de près de 115 000 stagiaires (progression de 23 %). Dans ce cadre, 1 145 dossiers CPF ont été financés pour un montant de 3,2 millions d’euros.

Dans le cadre du plan Compétences Emplois 2013-2015, l’ANFA a accompagné 2 122 entreprises de moins de 10 salariés dans la formation et la préservation des emplois de leurs salariés. Ainsi, 483 entreprises ont bénéficié d’un diagnostic GPEC et 41 ont fait l’objet d’un accompagnement à la mise en œuvre des préconisations issues du diagnostic.

L’accompagnement des demandeurs d’emploi repose désormais sur le financement des préparations opérationnelles à l’emploi (POE). L’engagement financier pour 2015 atteint 529 000 euros et concerne essentiellement des actions collectives.

Rappel des chiffres

- Collecte au titre de l’OPCA : 152 M€ ;
- Collecte au titre de la taxe d’apprentissage : 47,6 M€ ;
- Collecte au titre de la taxe fiscale : 29,8 M€ ;
- Total des collectes : 229,4 M€ (185,5 en 2014).

Formation des jeunes :
- 31 000 lycéens ;
- 20 029 apprentis et 6 000 jeunes en contrat de professionnalisation, dont 1 600 jeunes en CQP (Certificat de qualification professionnelle), soit 6,5 % des salariés du secteur.

Formation continue :
Près de 112 000 actions de formation continue financées pour un montant total de 71,4 M€ :
- 40 815 stagiaires issus d’entreprises de moins de 10 salariés pour 23,8 M€ ;
- 20 149 stagiaires issus d’entreprises de 10 à moins de 50 salariés pour 12,3 M€ ;
- 24 867 stagiaires issus d’entreprises de 50 à moins de 300 salariés pour 17,1 M€ ;
- 26 517 stagiaires issus d’entreprises de plus de 300 salariés pour 18,2 M€.

Démarches certifiantes :
- 661 tuteurs et maîtres d’apprentissage formés pour un montant de 150 000 € ;
- 1 145 CPF financés pour un montant de 3,2 M€ ;
- 623 périodes de professionnalisation financées pour un montant de 1,2 M€ ;
- 149 préparations opérationnelles à l’emploi (POE) pour un montant de 529 000 €.


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ANFA : l'alternance vous sourit !

L’Anfa réalise une campagne de communication en faveur de l’alternance dans les services aux transports. L’organisme met en avant les contrats d’apprentissage et les contrats de professionnalisation. Pour aider les entreprises, il a édité des documents très complets dans chacune des spécialités visées : automobile, poids lourds, motocycle et cycle.


La GPEC mode d'emploi

Le secteur de la distribution automobile assiste depuis plusieurs années à une sophistication de l’offre et de la demande. Les clients sont de plus en plus exigeants et les nouvelles technologies impliquent une montée en compétences.
Pour rester compétitif, les groupes de distribution automobile doivent pouvoir se remettre en question mais surtout posséder une connaissance parfaite de leurs forces et faiblesses.

De plus, la nouvelle réforme de la formation professionnelle et la mise en place de formations à visée certifiante, s’inscrit en tout point dans une démarche prévisionnelle de gestion des compétences. Anticiper le turn over, faire évoluer ses salariés, les accompagner dans des projets à moyen ou long terme…

Pour mener à bien un bon diagnostic il faut :

  • • Définir les objectifs de développement des emplois et des compétences
  • • Sensibiliser et outiller l’encadrement,
  • • Identifier les moyens humains, matériels et financiers à mettre en œuvre,
  • • Identifier les écarts entre les emplois et les compétences requis et l’existant,
  • • Concevoir valider et mettre en œuvre le plan d’action
  • • Vérifier périodiquement l’atteinte des objectifs et mesurer l’efficacité du plan d’action
  • • Pérenniser la démarche en l’inscrivant dans la stratégie de l’entreprise.

Toutes ces étapes permettent notamment d’identifier l’évolution nécessaire des emplois et des compétences, de repérer les écarts entre ce qui existe et ce qui est requis, d’améliorer les pratiques RH et de favoriser une culture d’entreprise partagée. Il peut se concentrer sur les activités de l’entreprise et/ou sur ses emplois et ses compétences.

Cette démarche a aussi pour intérêt de renforcer le dialogue entre employeur et salarié autour d’intérêts communs. L’implication de l’ensemble des acteurs de la direction aux collaborateurs créée une synergie, moteur de motivation. La double expertise RH et automobile des consultants du GNFA offre un décryptage et une analyse adaptées aux entreprises du secteur.


Besoin en formation : faire le point pour avancer

Plus que jamais, avec la nouvelle réforme de la formation et la mise en place de parcours certifiants, élaborer un plan de formation à court ou moyen terme est essentiel.
Il est alors important de se poser trois questions :

  • Comment identifier les besoins individuels en formation ?
  • Comment consolider simplement l’ensemble des besoins en formation ?
  • Comment repérer les axes prioritaires de développement des compétences ?

Les évaluations en ligne offrent une multitude de possibilités pour mesurer la maîtrise des connaissances et savoir-faire métiers, les acquis mais aussi établir une cartographie des compétences.

L’analyse des résultats doit se faire sous forme d’un rapport pertinent et clair permettant aux personnes concernées de percevoir rapidement le champ de compétences déjà maîtrisé et ceux à développer. Pour répondre à ce besoin, le GNFA a créé eProfil GNFA, solution d’évaluation de la formation et des compétences au service des métiers de la branche des services de l’automobile (VL, PL, bus & car, vul, moto). À l’issue du questionnaire, les besoins en formation sont formalisés dans un rapport d’évaluation individuel ainsi que dans un tableau de synthèse destiné au responsable de formation. Les résultats sont présentés selon trois niveaux de besoin en formation : éventuel, sensible et recommandé. Les thèmes d’excellence du collaborateur sont également révélés afin d’identifier les potentiels.


Formation continue : où vont les cotisations formation ?

Les dispositifs pour financer la formation sont nombreux et s’apparentent parfois, pour un non spécialiste, à une véritable usine à gaz. En matière de formation continue des salariés, deux outils existent : le plan compétence emploi et la prise en charge classique. Décryptage.


Une partie du Programme d'Investissements d'Avenir sera dédiée à la formation dans le secteur automobile

La Plateforme de la Filière Automobile (PFA) a obtenu qu’une partie des fonds du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) dédiés à la formation professionnelle et à l’emploi soient attribués au secteur automobile. Une fois qu’il sera définitivement signé, ce projet pourrait permettre de dégager 15 millions d’euros à la filière. 

Parmi les principaux problèmes des adhérents des Aria régionales (les organismes fédérant les TPE, PME, ETI et grandes entreprises du secteur automobile implantées dans une même région) remontées à la PFA, figure notamment "le manque de compétences". "Les entreprises du secteur automobile rencontrent un problème de recrutement de compétences dans certains domaines lié principalement à un problème d’attractivité de la filière. Elle n’est pas assez attractive pour des métiers traditionnels comme celui de fondeur par exemple, ou pour les métiers d’avenir comme ceux qui concernent la cybersécurité", explique Eric Poyeton, directeur général de la PFA. 
Aussi, pour répondre à cette problématique, la PFA a obtenu qu’une partie des fonds du PIA dédié au programme "Partenariats pour la Formation professionnelle et l’emploi" (PFPE) soit attribuée à l’automobile. Ce programme a pour but de "favoriser la création de synergies entre actions pédagogiques et gestion des ressources humaines" par le biais de partenariats entre entreprises et organismes de formation (universités, écoles, lycées, CFA ou organismes privés) auxquels peuvent s’associer les organisations professionnelles et les collectivités territoriales. Sont sélectionnés et soutenus financièrement des projets uniquement inscrits dans une dynamique territoriale et dans un même bassin ou filière. Ce sont donc les Aria qui pourront présenter des projets pour leurs entreprises adhérentes. 
"Pour le moment notre dossier a été jugé recevable mais il n’est pas encore effectif. Une fois que tout sera signé, la filière automobile disposera d’une enveloppe de 15 millions d’euros pour l’aider à booster ses compétences", indique M. Poyeton en précisant que cela devrait être opérationnel au courant de cette année.

Compétences emploi : la branche des Services de l'Automobile s'engage avec vous

Le contexte actuel du secteur automobile s’avère parfois complexe. En effet, entre évolution rapide et concurrence accrue, il est souvent difficile de faire face. Entre 2013 et 2015, la branche des services de l’automobile a mis en place le dispositif Compétences emplois pour le maintien et le développement de la compétitivité et la capacité d’adaptation des petites et très petites entreprises.

Devant l’intérêt des entreprises et la nécessité de continuer à les accompagner, la branche renouvelle son engagement et met en place Compétences emplois 2016-2018. Ce dispositif s’adresse cette fois aux entreprises de moins de 50 salariés et propose différentes actions de formation visant à consolider les compétences des salariés, à améliorer la compétitivité des entreprises, à maintenir l’employabilité et à anticiper les mutations de demain.

Pour cela, de nombreux domaines de formations sont concernés :

1. Maintenance.

2. Carrosserie-Peinture.

3. Deux-roues.

4. Service après-vente.

5. Pièces de rechange et accessoires.

6. Vente de véhicules neufs et d’occasion.

7. Gestion, organisation d’entreprise.

8. Informatique.

9. Management des équipes.

10. Hygiène sécurité et environnement.

11. Digital.

12. Marketing.

13. Mobilité durable.

Entre 2013 et 2015, plus de 9 200 personnes ont été formées par le GNFA dans le cadre du dispositif financé par l’ANFA. Il était donc important pour nous de continuer à vous accompagner. Retrouvez l’intégralité du catalogue de formations rentrant dans ce cadre sur notre site gnfa-auto.fr.


L'automobile et ses nouvelles technologies embarquées

Différentes études estimaient qu’à la fin de l’année 2015, 70 % des véhicules neufs européens seraient équipés de systèmes à gestion d’énergie évoluée, notamment en Stop and Start.

Un chiffre parlant qui met en évidence la tendance actuelle : la quasi-totalité des constructeurs l’ont adopté aujourd’hui. Réduction de la consommation de carburant, limitation des émissions de CO2 en ville (jusqu’à 15 %), diminution de la pollution sonore… Il est compréhensible que les consommateurs adhèrent au système et que les constructeurs s’impliquent dans ces types de technologies.

Cependant, l’évolution rapide et permanente des véhicules implique de nouveaux systèmes électriques/électroniques qui entraînent :

• Des modifications des mesures électriques les plus courantes comme le contrôle d’un circuit de charge/démarrage, qui peuvent déboucher sur le remplacement d’une batterie nécessitant un appairage au véhicule.

• L’arrivée de nouvelles stratégies de fonctionnement liées aux nombreux équipements qu’il faut appréhender pour réaliser des diagnostics efficients.

• La présence d’équipements et réseaux multiplexés. Ceux-ci suivent de nouveaux protocoles de communications impliquant une démarche de diagnostic et une connaissance du système en détail.

Il est dès lors nécessaire pour les techniciens d’être en mesure d’appréhender toutes ces nouvelles technologies, tant sur le point de la maintenance que du diagnostic (sur des équipements où les interactions, le multiplexage et la gestion sont complexes).

Le GNFA propose un cursus de 14 jours vous permettant de prendre en compte toute la dimension de ces nouvelles méthodes et outils et ainsi perfectionner vos travaux électriques et électroniques. Il est composé de nombreuses applications pratiques qui sont le quotidien du technicien et d’apports technologiques ciblés. Il permet aussi de comprendre les contraintes liées à la documentation (recherche et exploitation des schémas électriques multimarques notamment), et fournit un regard tout particulier sur la méthode de diagnostic, réel fil conducteur de cette formation.