affiche-800x1200-perso_BD.jpg

Semaine de l'Auto du 11 au 18 mars 2017

150 établissements, CFA dont celui de la FFC, lycées professionnels et entreprises répartis partout en France ouvriront leurs portes pour présenter aux collégiens, lycéens, étudiants les différents métiers de la branche. Alliant conférences, job-dating et ateliers pratiques, cette semaine a pour but de faire connaître à la jeune génération la diversité des métiers et les nombreuses opportunités professionnelles de ce secteur.

57 000 jeunes sont actuellement en formation dans la branche qui regroupe les métiers des services del’automobile, du camion, de la moto et du vélo. Un chiffre qui montre le dynamisme du secteur, marqué ces dernières années par l’arrivée des nouvelles technologies (hybrides, électriques, voitures connectées…), les exigences environnementales et les nouveaux usages des consommateurs en matière automobile.

Le secteur en bref :

  • 125 000 entreprises
  • 400 000 salariés
  • 57 000 jeunes en formation
  • 1 200 opportunités d’emploi
  • 4 familles :
    • Maintenance Réparation
    • Carrosserie
    • Commerce
    • Services
  • 13 domaines d’activités :
    • Commerce d’automobiles
    • Réparation d’automobiles
    • Commerce d’équipement automobile
    • Commerce et réparation de poids lourds
    • Commerce et réparation de motocycles
    • Commerce et réparation de cycles
    • Stations-service
    • Location de véhicules
    • Contrôle technique
    • Parcs de stationnement
    • Démolisseurs recycleurs
    • Stations de lavage
    • Enseignement de la conduite

Plus d’informations : http://www.semaine-services-auto.com


SOLUTRANS 2017 dévoile son programme !

Solutrans 2017, salon international des solutions de transport routier et urbain, qui se déroulera du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon Eurexpo, s'annonce sous les meilleurs auspices. A 11 mois de son ouverture, Solutrans affiche une croissance des réservations de 20 % par rapport à 2015. Une croissance qui fait écho aux trois axes forts de l'édition 2017 : l'innovation, l'international et la convivialité. 
Plusieurs événements mettront particulièrement en lumière l'innovation à Solutrans 2017 : 
- Le village des startups qui, pour la première fois, accueillera de jeunes entreprises présentant des solutions innovantes dans les domaines de l'environnement, de l'énergie, des systèmes de transport intelligents (ITS) et de la sécurité. Grâce à un partenariat avec le cluster LUTB et la région Auvergne Rhône Alpes, des entreprises locales seront également présentes sur cet espace. 
- Les Prix internationaux du camion, du VUL et du pick-up : Solutrans accueillera une fois encore la remise des Prix International Truck of the Year, International Van of the Year et Pick-up Award. 
- Les Prix de l'Innovation des Solutions de Transport (9e édition), organisés par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon. Deux catégories de participants: "Carrossiers Constructeurs" et "Equipementiers" concourent pour 3 prix : or, argent, bronze et, nouveauté 2017, le "coup de cœur motorisation". Ces prix récompenseront les innovations répondant aux enjeux environnementaux, économiques, énergétiques et de sécurité. Pour répondre aux attentes et aux enjeux de la filière, Solutrans 2017 abordera six thématiques phares : 
- L'usine du futur : robotique, impression 3D, simulation, réalité virtuelle, réalité augmentée, internet des objets, big data... ; 
- Les nouvelles motorisations et énergies ; - Les véhicules connectés ; 
- La livraison en hyper centre ; 
- La formation ; 
- La cybersécurité.
Pour accompagner le transport routier, dans le cadre de la PFA-Filière Automobile et Mobilités, la FFC (Fédération Française de Carrosserie) et l'AFGNV (Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules) s'associent pour créer le GTFM (Groupe de Travail Filière Métier pour le développement des Véhicules Gaz). Plus d'infos sur www.solutrans.fr


Le Compte personnel d'activité a été lancé aujourd'hui

La ministre du Travail a officiellement lancé aujourd'hui le Compte personnel d'activité (CPA). Ce dispositif suit chaque personne tout au long de sa vie professionnelle. Il englobe trois autres mesures :

- Le compte personnel de formation (CPF) qui est un mécanisme déjà existant permet d'accumuler des droits à des heures de formation au fil du temps.

- Le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P), déjà existant, permet aux salariés exposés à des métiers pénibles de partir plus tôt en retraite ou de travailler à temps partiel.

- Le compte engagement citoyen (CEC) offre aux bénévoles et aux volontaires des heures de formation financées par l'Etat, sous conditions.

Tout le monde à partir de 16 ans (15 ans pour les apprentis) est concerné, que vous soyez salarié du secteur privé, fonctionnaire, agent public, travailleur indépendant ou demandeur d'emploi. Et si vous êtes retraité ou pas encore sur le marché du travail, sachez que vous pouvez aussi faire partie du lot, grâce au Compte d'engagement citoyen. Les deux premiers dispositifs étaient déjà en vigueur en 2015. Le compte d'engagement citoyen l'est depuis le 1er janvier 2017. Il faut d'abord se créer un compte sur le site dédié créé par le gouvernement. Quant au CPF, il se veut plus engagé dans la voie de la formation que le Dif (Droit individuel à la formation). Petit exemple : il faut savoir que l'enregistrement des heures se fait automatiquement par l'employeur. Vous pouvez décider de le « mobiliser », en faisant une demande écrite auprès de votre employeur ou de Pôle Emploi pour obtenir la formation souhaitée. Exigences : le faire au moins 60 jours avant le début de la formation si elle est inférieure à six mois. Pour les cursus plus longs, il faut faire la demande au moins 120 jours avant. Réponse de l'employeur : dans un délai de 30 jours. Les entreprises et organismes publics cotisent auprès des organismes de formation, vous n'aurez normalement pas ou peu d'argent à débourser pour en profiter. Le tout est de savoir si le CPF est bel et bien sur les rails...


Les Compagnons du Devoir ouvrent leurs portes du 27 au 29 janvier

Du 27 au 29 janvier 2017, de 9h30 à 17h30, 42 Maisons de Compagnons du Devoir réparties sur la France, ainsi que la Maison de Bruxelles, ouvriront leurs portes au grand public. Le but : faire découvrir aux jeunes collégiens, lycéens et étudiants en quête d'orientation professionnelle, mais aussi à leur famille, les 29 métiers enseignés au sein de l'association. Résolument tournés vers l'avenir, les Compagnons du Devoir profiteront de ces trois journées pour informer le public sur l'évolution des métiers et les nouvelles compétences requises. Conscients que le système d'apprentissage doit en permanence évoluer et se conformer aux besoins des entreprises, les Compagnons du Devoir adaptent en continu leurs formations et modernisent leurs ateliers par l'acquisition régulière d'outils de plus en plus performants. L'association fait ainsi le pari de mettre l'innovation au service de la tradition en formant la jeune génération aux savoir-faire ancestraux et à la maîtrise des dernières technologies qui viennent bousculer les métiers.-


2017, l'année des bonnes résolutions !

Quand sonne les douze coups de minuit, il est d’usage de prendre de bonnes résolutions. Sport, finances, santé, les sujets sont variés. Si nous n’interviendrons pas dans vos prises de positions personnelles, permettez-nous de vous donner un conseil sur le plan professionnel.
La formation est la solution la plus pérenne pour garder la main sur votre avenir professionnel. Depuis deux ans maintenant, le Compte personnel de formation (CPF) est à la disposition de tous les salariés. Néanmoins, nombreux sont ceux qui ne l’ont pas encore ouvert malgré de nombreux avantages. Désormais détaché du contrat de travail, il est à la disposition du salarié tout au long de sa vie active. Crédité tous les ans, il permet un accès à la formation plus régulier. Si l’employeur doit donner son accord pour son utilisation pendant les heures de travail, l’employé, lui, peut en disposer comme bon lui semble sur son temps libre. Mais, le point fort du CPF est l’accès à des formations certifiantes qui permettent d’acquérir des compétences attestées dans le but d’obtenir tout ou partie d’un CQP.

Alors pour bien démarrer l’année, il suffit d’appliquer la marche à suivre.

Munissez-vous de :

  • 1) votre adresse mail ;
  • 2) votre numéro de sécurité sociale ;
  • 3) votre relevé d’heures de DIF.

Connectez-vous sur le site : http://www.moncompteformation.gouv.fr. En quelques clics, vous voilà en possession d’un compte. Lors de vos formations ou de vos visites dans l’un des centres du GNFA, n’hésitez pas à vous rapprocher de nos équipes d’accueil qui pourront vous guider dans vos démarches et répondre à vos questions.


Le transport de marchandises crée à lui seul 7000 emplois

Si l'OVI (Observatoire du véhicule industriel de BNP Paribas) ne marque globalement pas un enthousiasme fou pour 2016-2017 (voir 44035), l'OPTL, (Observatoire Prospectif des métiers et des qualifications dans les Transports et la Logistique) confirme de son coté dans son dernier rapport que l'emploi dans les transports semble retrouver la voie du dynamisme. Ainsi, le transport, avec 12 800 emplois créés (soit 2,6 fois plus qu'en 2014), montre que les effectifs salariés ont progressé de 2 % en 2015 et s'élèvent désormais à 669 000. Une bonne nouvelle que ne partagent pas tous les secteurs économiques, à l'instar de l'industrie et de la construction. Hormis les secteurs du déménagement (qui marque une légère régression de 0,8 %) et de la location (-0,7 %), tous les secteurs sont créateurs d'emplois, en particulier le transport routier de voyageurs (+3,1 %) et le transport sanitaire (+2,9 %). En volume, c'est le transport routier de marchandises qui occupe la première place avec près de 7 000 emplois créés (+2,7 %). Si on se focalise sur la famille professionnelle de la conduite (tous métiers), elle a créé 11 300 salariés supplémentaires (+3 %), dont 2 570 dans le transport routier de voyageurs et 1 660 dans le transport sanitaire. Quant à la famille professionnelle logistique/manutention/magasinage, elle compte 2 520 salariés supplémentaires (soit +4 %). D'autre part, l'organisme paritaire du transport OPTL souligne que l'âge moyen des salariés tous métiers des secteurs transport et logistique confondus est désormais de 43 ans et 8 mois, soit 3 mois de plus en un an. Les salariés de plus de 50 ans sont 2,5 fois plus nombreux que les moins de 30 ans et la moitié des salariés ont 45 ans et plus, contre 36 % il y a dix ans. De même, cette année, l'organisme remarque que davantage de conducteurs ont fait appel au CFA (Congé de Fin d'Activité) qu'en 2014, soit 1 184 routiers, ce qui reste cependant inférieur de 26 % par rapport à la moyenne depuis quinze ans. Le retour du dynamisme du secteur se traduit sur le marché de l'emploi par une recrudescence du nombre d'offres d'emploi déposées par les entreprises de la branche. 2017, comme 2016, semble donc marquer un retour vers une situation plus optimiste de l'emploi que celle vécue par les routiers ces dernières années.


Formation initiale : l'interminable course à l'avenir

Il y a le rythme du progrès technique, et celui de la formation. Alors que l’évolution technologique s’accélère, l’écart se creuse avec le temps d’adaptation de la formation initiale. La question secoue aujourd’hui toute la branche, à commencer par le secteur de la formation initiale.

«Les constructeurs sortent des véhicules plus rapidement qu’autrefois alors que les plans de formation sont actualisés tous les trois ou quatre ans. Il y a toujours un décalage», indique Catherine Rajalu, directrice de la communication du Garac, l’école nationale des professions de l’automobile. Comment compenser cet écart ? «C’est la question que toute la branche se pose, admet-elle. Sans avoir encore clairement identifié de solutions.»
En attendant, les initiatives se multiplient à différents échelons de la formation initiale. Chaque établissement développe sa propre stratégie pour actualiser son offre de formation et tenter de raccrocher les wagons avec le monde professionnel.

Depuis quelques années, émergent ainsi de nouveaux modules de formation pour tenter de répondre aux besoins des entreprises en matière de nouvelles technologies. C’est le cas notamment du lycée professionnel La Joliverie, près de Nantes, qui a lancé une Formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) après avoir été sollicité par des professionnels cherchant à embaucher un référent en véhicule hybride ou électrique, capable de répondre aux questions techniques non maitrisées par le réseau. Cette formation destinée aux bac pro et BTS est essentiellement axée sur la mise en sécurité et le diagnostic des véhicules électriques, avec une alternance à mi-temps en entreprise pour une formation plus concrète.

Par ailleurs, les équipes d’enseignants de la Joliverie bénéficient d’une marge de manœuvre pour adapter les référentiels édités par le ministère. Mais cette évolution est rapide, voire trop rapide, selon Yvonnick Malary, directeur délégué aux formations professionnelles et techniques. «Chaque nouveau plan de formation met environ deux à trois ans à se mettre en place. À peine l’a-t-on stabilisé que déjà, il faut recommencer. C’est beaucoup de remises en question et d’énergie pour parvenir à rattraper le temps du progrès technique ; il serait parfois préférable de poser un peu la formation.»

Accéder à la technologie de pointe

En parallèle, des partenariats ont été mis en place avec certains constructeurs français pour permettre aux formateurs d’avoir un accès direct aux technologies dès leur sortie sur le marché. Six enseignants ont par exemple accès aux données PSA dans les mêmes conditions qu’un salarié du groupe. Les enseignants sont également formés en continu chez les constructeurs partenaires ou via le GNFA. Pour les constructeurs étrangers, avec lesquels aucun partenariat n’a pu être mis en place, les enseignants s’en réfèrent aux outils de diagnostic multimarque et au rétro-engineering.

Enfin, l’établissement reçoit des véhicules récents moins de six mois après leur sortie sur le marché. Mais ces délais diffèrent grandement selon les établissements et les constructeurs. «Aux constructeurs français et importateurs étrangers de jouer le jeu en proposant les derniers modèles de véhicules et les outils diagnostics aux centres de formation», suggère Catherine Rajalu. Or, ces pratiques ont plutôt tendance à disparaître.
Au Garac, les véhicules arrivent dans l’année qui suit leur mise sur le marché, contrairement à l’AFORPA qui attend trois à quatre ans. En cause, d’une part, un renouvellement de plus en plus rapide du parc automobile par les constructeurs. De l’autre, des financements qui malgré les aides de l’ANFA ne permettent pas d’investir sur des véhicules neufs.

«Avant, les constructeurs nous faisaient don de véhicules, mais depuis quelques années ce n’est plus le cas. La faute à la crise ? Les restrictions budgétaires ? Difficile à dire», s’interroge Benoît Lemaire, coordonnateur technique de l’AFORPA. Selon Catherine Rajalu, la politique «zéro défaut» menée par les constructeurs a considérablement réduit le nombre de véhicules disponibles pour les établissements.

Le rôle des équipementiers

Pour permettre aux apprentis d’appréhender la mise en sécurité des véhicules électriques, l’AFORPA a contourné le problème budgétaire en investissant dans des voiturettes de golf. «Les conditions d’intervention sont les mêmes, mais les véhicules sont beaucoup plus accessibles», explique Benoît Lemaire.

Au Garac, on mise sur un rapprochement école – entreprises pour que l’un compense ce que l’autre ne peut pas apporter. La coopération a aussi été renforcée avec les équipementiers, qui proposent des conférences techniques et technologiques au sein de l’établissement. «Même si les constructeurs et importateurs ont compris l’enjeu des besoins en information et outils de diagnostic, les équipementiers nous font plus facilement part des dernières avancées technologiques», admet Catherine Rajalu.

Les enseignants du Garac sont également encouragés à rejoindre des formations constructeurs destinées aux professionnels de la branche pour entretenir une proximité avec la réalité du terrain. Enfin, l’établissement a la volonté de développer la formation supérieure, avec des formations dédiées aux véhicules hybrides et électriques. «C’est une petite révolution», reconnaît la directrice de la communication.

Anticiper les métiers de demain

Malgré ces efforts, «les connaissances des jeunes diplômés en matière de nouvelles technologies restent assez théoriques ; il leur manque la répétition du geste», admet Yvonnick Malary. Un constat partagé par Jacques de Leissègues, président DAF Conseil. «Les jeunes diplômés ont une culture générale supérieure à celle des anciens qui n’ont jamais été formés sur les nouvelles technologies pendant leur cursus initial. Mais souvent, cette formation est encore insuffisante, notamment en hybride, électrique et même en matière de diagnostic», remarque le président DAF Conseil.

Même chose concernant les nouvelles normes de dépollution, où les «formations existent, mais sont encore insuffisantes», ajoute-t-il. Et même si la formation initiale s’adapte, «le temps que tous ces jeunes soient sur le marché et remplacent l’ancienne génération, le parc automobile aura encore évolué».

La question se pose également concernant les véhicules connectés et demain, les voitures autonomes. Bien qu’elle soit déjà bien implantée dans le parc automobile, la place de l’informatique dans la formation est encore abordée du bout des lèvres par les établissements. «Demain, des clients viendront se plaindre que leur iPhone ne se connecte plus sur leurs véhicules. Ce genre de problème n’a plus rien à voir avec la mécanique de base, mais les réparateurs devront pourtant y faire face», souligne Benoît Mahoue, responsable formation chez Bosch. «Faudra-t-il embaucher un « geek » dans chaque garage pour répondre à ces problématiques ou déléguer ce volet à une boîte informatique ?» s’interroge-t-il. Doit-on former des techniciens ultra-polyvalents ou segmenter les compétences ? «Le problème, c’est qu’en matière de maintenance réparation, on est incapable de dire à quoi ressemblera le métier de demain», souligne Catherine Rajalu.

Face à ces exigences croissantes du réseau, de nombreux jeunes diplômés de lycées professionnels et CFA cherchent à se spécialiser, se sentant parfois insuffisamment préparés à affronter le monde du travail avec un seul diplôme en poche.


Un giga campus pour l'enseignement automobile en Ile de France

A compter du printemps 2018, l'ANFA, initiatrice du projet, l'AFORPA, l'INCM, le Garac et le GNFA se réuniront sur un même site pour regrouper l'ensemble de l'offre de services que compte la branche automobile en Ile-de-France.
Installé à Guyancourt (78), sur le site de l'ancienne Chambre d'Agriculture d'Ile-de-France, le futur campus des services de l'automobile et de la mobilité s'annonce d'ores et déjà comme un lieu unique en son genre. A quelques centaines de mètres du Technocentre de Renault, prendront place d'ici le printemps 2018 les cinq plus grands acteurs de l'enseignement francilien qui ont choisi d'unir leurs forces pour donner naissance à un site vitrine de leur savoir-faire, qui permettra de rassembler et de former aussi bien des apprentis que des étudiants ou des salariés, via de multiples diplômes (enseignements en préapprentissage, CAP, Bac professionnels, CQP, licences professionnelles, diplômes d'ingénieur, formations à destination des salariés, etc.).

Plus d'un millier de personnes attendues

A compter de la rentrée 2018 donc, un millier de personnes pourront être accueillies sur ce campus, qui comprendra 13 ateliers de mécanique et de technologie pour l'automobile, la moto et le cycle ainsi qu'un quatorzième dédié aux véhicules industriels. 1900 mètres carrés seront consacrés à l'enseignement général, tandis que deux laboratoires de recherche seront également construits. En outre, un amphithéâtre de 250 places pouvant accueillir des véhicules, un hall, un showroom et des salles de réunions permettront au site d'accueillir des évènements tels que des présentations de produits, des salons ou encore des expositions.

Le Garac y installera ses formations d'ingénieur

Chacun des cinq organismes prenant part à ce projet profitera par ailleurs d'un espace qui lui sera dédié. Numéro un de l'apprentissage en Ile-de-France, l'Aforpa s'y installera logiquement aux côtés de l'Institut National du Cycle et du Motocyle (INCM) qui bénéficiera ainsi d'un second emplacement avec celui du Bourget (93). Implanté à Argenteuil (95), le Garac déménagera quant à lui ses formations supérieures (ingénieur) tout en ambitionnant de développer à Guyancourt des licences professionnelles. Enfin, le GNFA et l'ANFA, initiatrices de ce projet, transféreront dans ces nouveaux locaux leurs sièges régionaux implantés jusqu'alors à Sèvres (92).

"Créer des pôles de compétences spécialisés"

La pose de la première pierre de ce campus a été réalisée le 28 septembre en présence de Jérôme Chartier, premier Vice-président du Conseil Régional d'Ile-de-France en charge de l'économie et de l'emploi, deBertrand Mazeau, président de l'ANFA, de Stéphane Rivière, gérant de la SCI des services de l'automobile et de la mobilité détenue par cette dernière, ainsi que de François Deligne, Maire de Guyancourt.

Si le montant précis de ce projet n'a pas été communiqué, l'ANFA et sa SCI, financeur de ce campus avec la région Ile-de-France, ont simplement indiqué que leur contribution dépassera les 20 millions d'euros. Lors d'une courte élocution, Jérôme Chartier s'est félicité de cette initiative tout en rappelant que "ce campus s'inscrit dans un projet régional plus global avec l'ambition de créer des pôles de compétences spécialisés".


L'enseignement auto francilien aura son campus

A compter du printemps 2018, l'Anfa, initiatrice du projet, l'Aforpa, l'INCM, le Garac et le GNFA se réuniront sur un même site pour regrouper l'ensemble de l'offre de services que compte la branche automobile en Ile-de-France.

Installé à Guyancourt (78), sur le site de l'enseigne Chambre d'agriculture d'Ile-de-France, le futur campus des services de l'automobile et de la mobilité s'annonce d'ores et déjà comme un lieu unique en son genre. A quelques centaines de mètres de Techno Centre de Renault, prendront place d'ici le printemps 2018 les cinq plus grands acteurs de l'enseignement francilien, qui ont choisi d'unir leurs forces pour donner naissance à un site vitrine de leur savoir-faire qui permettra de rassembler et de former aussi bien des apprentis que des étudiants ou des salariés via de multiples diplômes (Enseignements en préapprentissage, CAP, Bac professionnels, CQP, licences professionnelles, diplômes d'ingénieur, formations à destination des salariés, etc.).

Plus d'un millier de personnes attendues

A compter de la rentrée 2018, un millier de personnes pourront être accueillies sur ce campus qui comprendra treize ateliers de mécanique et de technologie pour l'automobile, la moto et le cycle, ainsi qu'un quatorzième dédié aux véhicules industriels. 1900 mètres carrés de surface seront consacrés à l'enseignement général alors que deux laboratoires de recherches seront également construits. En outre, un amphithéâtre de 250 places pouvant accueillir des véhicules, un hall, un showroom et des salles de réunion permettront au site d'accueillir des événements tels que des présentations de produits, des salons ou encore des expositions.

Le Garac y installera ses formations d'ingénieur

Chacun des cinq organismes prenant part à ce projet profitera par ailleurs d'un espace qui lui sera dédié. Numéro un de l'apprentissage en Ile-de-France, l'Aforpa s'y installera logiquement aux côtés de l'Institut national du Cycle et du Motocyle (INCM), qui bénéficiera ainsi d'un second emplacement avec celui du Bourget (93). Implanté à Argenteuil (95), le Garac déménagera quant à lui ses formations supérieures (ingénieur) tout en ambitionnant de développer à Guyancourt des licences professionnelles. Enfin, le GNFA et l'Anfa, initiatrice de ce projet, transféreront dans ces nouveaux locaux leurs sièges régionaux implantés jusqu'alors à Sèvres (92).

"Créer des pôles de compétences spécialisés"

 La pose de la première pierre de ce campus a été réalisée ce mercredi 28 septembre en présence de Jérôme Chartier, premier vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France en charge de l'Economie et de l'Emploi, de Bertrand Mazeau, président de l'Anfa, de Stéphane Rivière, gérant de la SCI des services de l'automobile et de la mobilité détenue par cette dernière, ainsi que de François Deligne, maire de Guyancourt. Si le montant précis de ce projet n'a pas été communiqué, l'Anfa et sa SCI, financeur de ce campus avec la région Ile-de-France, ont simplement indiqué que leur contribution dépassera les 20M€. Lors d'une courte élocution, Jérôme Chartier s'est félicité de cette initiative tout en rappelant que "ce campus s'inscrit dans un projet régional plus global avec l'ambition de créer des pôles de compétences spécialisés".


L'ANFA a collecté plus pour former plus

Avalanche de chiffres et satisfecit pour l’organisme paritaire chargé de collecter les fonds servant au financement de la formation pour la branche des services de l’auto. Car la récolte fut bonne en 2015 avec 229,4 M€ enregistrés, contre 185,5 M€ l’année précédente. L’Anfa a attribué 25,4 M€ pour la contribution au CIF et au fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, 62,2 M€ pour la contribution à la professionnalisation, aux plans de formation et au compte personnel de formation (CPF), 64,4 M€ au titre de contributions conventionnelles et de versements volontaires, 29,8 M€ de taxe fiscale et 47,6 M€ de taxe d’apprentissage. L’organisme a financé la formation continue de 115 000 stagiaires (+ 23 %), soit 75,9 M€ investis. Dans ce cadre, 1 145 dossiers CPF ont été financés pour un montant de 3,2 M€. Près de 480 entreprises ont bénéficié d’un diagnostic GPEC et 41 ont fait l’objet d’un accompagnement à la mise en œuvre des préconisations issues du diagnostic. Enfin, avec 57 000 jeunes formés, dont 20 000 apprentis et 6 000 jeunes en contrat de professionnalisation (+ 21 % par rapport à 2014), les effectifs en alternance représentent 6,5 % des salariés de la branche (contre 3,2 % tous secteurs confondus).