Equip Auto change de directrice communication

Alors que la commercialisation d'Equip Auto avance, avec un taux de remplissage de 60%, le salon change de directrice de communication. Ainsi, alors que Nelly Baron est promue au sein du groupe, Aurélie Jouve reprend la direction de la communication d'Equip Auto et Solutrans, en plus de Manutention-Emballage.

Après le renforcement de l'équipe Equip Auto et Solutrans avec l'arrivée de Jean-Sébastien Guichaoua comme chef de marché grands comptes, un nouveau changement intervient, à la communication cette fois. Ainsi, Nelly Baron cède son poste à Aurélie Jouve pour prendre d'autres responsabilités au sein de ComExposium. Sa remplaçante occupait jusqu'alors le poste de responsable communication pour les salons Manutention et Emballage, qui se déroulent les années paires.

"Je ne connais pas encore très bien les marchés d'Equip Auto et Solutrans, mais il existe des similitudes avec Manutention et Emballage, détaille la nouvelle directrice de communication.Pour ces trois évènements, toute la filière concernée se révèle très bien représentée, avec une forte implication des fédérations et un attrait fort pour les innovations et les nouveautés. Le tout avec un rayonnement EMEA."

Quant à la commercialisation du salon, Mario Fiems, directeur du salon, se montre satisfait des premiers retours. De grands noms du secteur ont d'ores et déjà certifié leur présence sur le salon, comme 3M ou encore Autodistribution.  

Le secteur de la carrosserie, outillage et réparation maintenance fait également le plein de grandes enseignes avec Facom, Provac, Corghi, Rav, etc. Le secteur du lavage compte déjà sur Karcher, Lavance ou Wastec. Le lubrifiant devrait aussi voir le retour de grands comptes. Le Village FFC, encore une fois, affiche complet avec la présence de quasiment tous les membres de la fédération. L'engagement des réseaux se révèle aussi important, avec in fine une représentation qui devrait atteindre au moins le même niveau qu'en 2013. Enfin, l'univers VO, une nouveauté, semble séduire le marché démontrant l'attractivité du secteur.

"Dans un marché qui reste complexe avec un fort attentisme, nous sommes satisfaits des premiers résultats puisque nous avons rempli 60% de nos objectifs à dix mois du salon, alors que le prix d'appel a été avancé d'un mois par rapport à 2013", souligne Marion Fiems.


Une grande conférence sur le camion en mars à l'Assemblée Nationale

Jean-Claude Girot, président du Comité d'orientation de la filière industrielle du transport (Cofit) et du groupe de travail du Comité stratégique de la filière automobile (CSFA - présidé par le ministre de l'Industrie, Emmanuel Macron), organisera avec l'Institut technique d'accidentologie, le 12 mars, à l'Assemblée Nationale, un colloque portant sur le camion. Il sera intitulé « Le poids lourd et la sécurité ». Le colloque sera présidé par le député Xavier Breton, président du groupe véhicules industriels de l'Assemblée nationale. Des représentants des constructeurs, de la FFC, de l'URF, de Michelin ou encore de l'Aftral interviendront à ce colloque. Il y aura aussi des interventions d'experts en accidentologie, de magistrats et des forces de l'ordre.


La nouvelle réforme de la formation pro en 5 points

La formation professionnelle se réforme avec comme piliers une meilleure construction du projet de formation, des formations certifiantes et une simplification du financement.

C’est l’année du changement pour la formation professionnelle, qui se réforme. Une trentaine de décrets suivis d’un accord de branche (avenant 71) précisent la mise en œuvre opérationnelle de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative entre autres à la formation professionnelle.

1 - Depuis le 1er janvier, le droit individuel à la formation (DIF) a disparu au profit du compte personnel de formation (CPF). Notons que les heures acquises avec le DIF alimentent le CPF mais doivent être utilisées avant 2021 (l’employeur doit fournir avant fin janvier le compte DIF). Chaque fin d’année, ce compte se crédite de 24 heures (si travail du salarié à temps complet) avec la limite de 120 heures. Passé cette limite, le crédit passe à 12 heures par an avec un plafond fixé à 150 heures. Toutefois, le CPF peut être abondé par l’employeur, le bénéficiaire et d’autres organismes financeurs. Mais attention à ne pas confondre le CPF et le plan de formation financé par l’entreprise. Les formations demandées dans le cadre du CPF doivent désormais aboutir à une qualification et à une certification reconnues par l’État ou la branche (RNCSA). Elles peuvent avoir lieu sur le temps de travail avec l’accord de l’employeur (contenu et calendrier) ou sans son accord en dehors du temps de travail. La demande doit être adressée à l’employeur dans un délai de 60 jours s’il s’agit d’une formation de moins de 6 mois (120 jours sinon). Autre grande nouveauté : le salarié pourra accéder à son compte via un portail mis en place par le gouvernement (moncompteformation.gouv.fr). C’est sur cette plate-forme que se monte le dossier de financement. C’est la Caisse des dépôts et consignations qui est en charge de la mise en œuvre des compteurs.

2 - Le CPF n’est qu’une composante de la réforme. L’entretien professionnel est désormais inscrit au Code du travail. Différent de l’entretien annuel d’évaluation, celui-ci devient obligatoire tous les 2 ans (premiers entretiens en 2016), et un document doit formaliser les engagements pris en termes de formation, de certification et de progression. Un manquement à cette règle de la part de l’employeur (entreprise de 50 salariés et plus) entraîne un abondement du CPF de 100 heures et une sanction financière de 3 000 euros versés à l’OPCA (pour un temps complet). Tous les 6 ans un état des lieux “progression” doit être réalisé.

3- Afin de sécuriser les parcours professionnels des jeunes, les contrats d’apprentissage pourront être signés en CDI. Le principe de gratuité du contrat est confirmé. La loi renforce la mission des CFA, appelés à encourager l’insertion professionnelle avec un meilleur encadrement des apprentis.

4 - Pas de changement cette année concernant les contributions formation (tous types). Mais en février 2016, sur la base de la masse salariale brute 2015, si les contributions restent inchangées pour les entreprises de moins de 10 salariés (1,05 %), pour les autres elles sont fixées à 1,2 % de la MSB avec l’obligation de former. L’employeur doit remplir ses obligations d’adaptation et de maintien dans l’emploi dans le cadre d’un plan de formation.

5 - Les OPCA sont amenés à devenir des guichets uniques en termes de collecte de fonds pour la formation. Pour la branche des services de l’automobile, c’est l’ANFA qui a été désigné guichet unique. Son rôle est aussi élargi aux actions de conseil vers les entreprises.


Formation : Extension de l'accord de branche des services de l'automobile

La branche des services de l’automobile a signé un accord paritaire national (avenant 71) transcrivant dans la convention collective les dispositions de la dernière réforme de la formation professionnelle.
Signé le 3 juillet 2014, cet accord est étendu à l’ensemble des entreprises de la branche depuis sa parution au Journal officiel du 10 janvier 2015.

Véritable complément à la loi du 5 mars 2014, l’avenant caractérise les dispositifs légaux, au regard des réalités de la branche des services de l’automobile. En premier lieu, il conforte le choix de l’apprentissage et de l’alternance comme voie privilégiée d’insertion durable dans l’emploi. Ainsi, la prime d’intégration versée un an après l’embauche en CDI d’un alternant a été réaffirmée. Il donne au compte personnel de formation (CPF), ouvert à tout salarié depuis le 1er janvier 2015, une réalité tangible. Sont prioritaires les formations visant l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou d’un titre, inscrit au Répertoire national des certifications des services de l’automobile (RNCSA).

Il crée, par ailleurs, une contribution conventionnelle supplémentaire, ayant pour objet le développement de la formation professionnelle continue, de 0,5 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 0,2 % pour les entreprises de 10 salariés et plus. Il permet la mise en œuvre d’actions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences(GPEC) au niveau de la branche, de l’entreprise et du salarié.

Trois niveaux d’intervention avec l’ANFA organisme paritaire collecteur

Les trois niveaux d’intervention, du collectif au plus individuel, permettent une action sur l’ensemble des métiers et des compétences de la branche. Il désigne de nouveau l’ANFA, Association nationale pour la formation automobile, comme organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) de la branche et comme organisme collecteur de la taxe d’apprentissage (OCTA). Il renouvelle également l’habilitation de l’ANFA à signer les contrats d’objectifs régionaux et élargit cette habilitation aux contrats de développement de l’apprentissage introduits par la loi du 5 mars.

C’est dans ce cadre que l’ANFA inscrit son action pour les années à venir. Elle veillera à adapter son offre de service aux entreprises, à poursuivre son appui à l’apprentissage et à l’alternance, à s’assurer du bon déploiement du compte personnel de formation et à garantir, tant par sa présence territoriale que par le développement des services en ligne, un accès facilité à ses prestations de financement, d’accompagnement et de conseil.


Carrossiers. Un premier colloque à Cuzon

Le premier colloque de la carrosserie du Grand Ouest a eu lieu, jeudi soir, dans les ateliers de carrosserie du CFA de la Chambre des Métiers, à Cuzon.


Jean-Luc Brossard et Jean-Luc Jacquot nommés à la PFA

Jean-Luc Brossard et Jean-Luc Jacquot rejoignent la Plateforme de la filière automobile (PFA) en tant que respectivement directeur du programme véhicule 2l/100 km et directeur du comité stratégie et compétitivité. 

Jean-Luc Brossard (52 ans) est nommé directeur du programme véhicule 2l/100 km de la PFA. Il remplace François Sudan qui fait valoir ses droits à la retraite. Jean-Luc Jacquot (52 ans) quant à lui, succède à Eric Poyeton nommé directeur général de la PFA, à la tête de la direction du comité stratégie et compétitivité.
Jean-Luc Brossard est diplômé de l’Insead et de l’école nationale supérieure des Mines de Saint-Etienne. En 1986, il débute sa carrière chez Matra Automobile où il a été successivement responsable des essais, responsable des nouveaux projets (1994), directeur de projet (1997) et directeur technique (2002). En 2003, il rejoint Ferrari en tant que chef de projet coupé-spider. En 2005, au sein de Maserati, il a occupé les fonctions de directeur technique, puis directeur du développement produit. En 2007, il est nommé vice-président engineering de Pininfarina. En 2008, il intègre PSA Peugeot Citroën où il a été successivement directeur de l’ingénierie avancée, responsable de la synthèse architecture et du raccordement des innovations à la direction de la recherche et de l’ingénierie avancée.
Jean-Luc Jacquot est diplômé de Sup Aéro de Toulouse. Il a fait l’essentiel de sa carrière au sein du groupe PSA Peugeot Citroën où il a occupé diverses fonctions, notamment celle de responsable de stratégie industrielle pour peinture, montage et achat (2005), directeur d’une unité de production à Sevel-Nord (2008). En 2009, il est nommé directeur service technique des sites de Mulhouse et Sochaux du groupe PSA Peugeot Citroën. Depuis 2013, il était directeur général de l’Aria (Agence régionale de l’industrie automobile d’Alsace Franche-Comté.

La PFA crée un baromètre de la qualité des relations client-fournisseur

Dès jeudi prochain, la PFA lancera une grande enquête nationale auprès des constructeurs, équipementiers et fournisseurs de rang 2 et 3 pour créer un baromètre annuel qui mesurera l’état et l’évolution des relations client-fournisseur.

La filière automobile s’est dotée en 2009 d’un Code de performance et de bonnes pratiques pour améliorer les relations entre constructeurs et équipementiers. Il manquait toutefois un outil pour mesurer son efficacité et l’évolution des relations client-fournisseur dans le temps. La Plateforme de la filière automobile (PFA) a donc décidé de créer ce baromètre, en s’appuyant sur l’expertise de l’association Thésame (*) qui réalise tous les ans depuis 4 ans une enquête multisectorielle sur le sujet, le Peak Collaborative Index (PCI).  Le baromètre de la PFA s’appuiera ainsi sur la vingtaine de critères objectifs utilisés dans le PCI qui sera enrichi de 10 questions portant sur le respect du code de bonnes pratiques.
L’enquête sera réalisée, en toute confidentialité, sur Internet auprès d’une trentaine de constructeurs et équipementiers et de 300 fournisseurs de rang  2 à 3, avec l’aide des Aria (Associations régionales de l’industrie automobile) et des organisations professionnelles. Elle débutera dès jeudi prochain pour être restituée vers la fin du mois de juin. "Avec cette étude, l’objectif n’est pas seulement de mesurer la satisfaction des fournisseurs et le respect des délais de paiement, souligne Jean Breton, directeur du programme Peak. Il s’agit de donner les moyens d’actions aux acteurs concernés pour améliorer leur collaboration et l’innovation commune. C’est un travail que nous faisons aussi en amont, en intervenant dans les programmes de formation des futurs acheteurs pour qu’ils intègrent des pratiques managériales qui dépassent la simple fonction de cost-killer".

Solutrans change de dimension

L'édition 2015 de Solutrans devrait confirmer le rayonnement international du salon lyonnais qui, pour la première fois, aura l'honneur de distinguer les lauréats des trophées du Truck et du Van of the Year.


Solutrans of the year !

En 2013, lors de la précédente édition de Solutrans, le président du salon (qui n'était pas encore président de la FFC), Patrick Cholton, avait annoncé que Solutrans 2015 serait international ou pas. Ses voeux viennent d'être exaucés !


Plateforme de la Filière Automobile : Eric Poyeton devient directeur général de la PFA

Eric Poyeton devient directeur général de la Plateforme de la Filière Automobile. Il succède à Bernard Million-Rousseau qui assurait cette fonction depuis juillet 2012 et qui a fait valoir ses droits à la retraite. Agé de 52 ans (ECAM Lyon Arts & Métiers 1984), Eric Poyeton a rejoint la PFA en décembre 2013 pour occuper le poste de directeur du comité stratégie et compétitivité.

Auparavant, il a effectué toute sa carrière dans les secteurs de l'automobile et du transport. De 2001 à 2013 chez Renault Trucks, groupe AB Volvo, au poste de directeur du site de Bourg-en-Bresse puis en tant que membre du comité exécutif en charge de la stratégie de la marque et des gammes de produits, du plan services et de la garantie, des accords de partenariats (Nissan, Renault, DAF).

De 1994 à 2001, dans la division systèmes electriques de Valeo comme responsable d'unités autonomes puis dans le Groupe JTEKT Europe, filiale de Toyota, en tant que directeur industriel et adjoint du PDG japonais. Enfin de 1989 à 1993, en tant que directeur de PME, sous-traitantes des industries aéronautique et automobile et du secteur médical.