Les pros beaucoup plus clients d'internet qu'on ne le croit !

On pense couramment que les professionnels de la réparation ne pèsent que 10 à 15% des achats de pièces sur les sites internet grand public. Mais la vérité est bien plus importante : 30 %, voire même 50 % pour des pièces techniques. Explications...


L'assurance automobile vue par les Français

Le comparateur d’assurance en ligne Minute-Auto a interrogé un panel de 1 249 automobilistes en décembre 2016 afin de mesurer leur satisfaction envers leur assurance. Résultat : des progrès sont à réaliser notamment au niveau des tarifs et de la transparence des contrats.
Principal reproche formulé par les assurés envers leur assureur : les prix pratiqués. 83 % des 1 249 assurés interrogés considérèrent que les tarifs sont encore trop élevés, tandis que les trois quarts fustigent le manque de transparence de leur contrat. Plus de 75 % des assurés ont souscrit l’assurance corporelle du conducteur ainsi qu’à l’assurance bris de glace. L’assistance zéro kilomètre a également remporté l’adhésion de près d’un assuré sur deux. En revanche, la garantie panne mécanique concerne moins d’un quart des sondés.

Les automobilistes sont relativement bien informés quant aux possibilités offertes par la loi Hamon votée en mars 2014 : 63 % des répondants savent qu’ils peuvent résilier leur contrat d’assurance au bout d’un an de cotisation, et ceci, sans justification. Mais dans les faits, si 81 % des assurés interrogés ont effectivement changé d’assurance en 2016, 24 % l’ont fait grâce à cette loi et 12 % ont renégocié leur prime.

L’assurance en ligne en questionnement

Interrogés sur leur rapport avec l’assurance en ligne, les assurés se montrent globalement méfiants. En effet, 73 % d’entre eux ont déclaré préférer se tourner vers les assureurs traditionnels avec des agences physiques plutôt que vers des prestataires en ligne. Raison principale évoquée pour 58 % d’entre eux : la peur que ne soient divulgués des éléments de leur vie privée.

Mais le manque d’attrait de ces offres d’assureurs en ligne provient aussi d’un déficit d’information selon cette étude. En effet, 24% des sondés ont avoué connaître le concept des assurances en ligne et 32 % ignorent qu’il est possible de remplir un constat en ligne. Ce mode d’assurance devrait néanmoins se démocratiser dans les prochaines années alors qu’une étude menée par le cabinet Deloitte montrait que l’automobile connectée devrait générer 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représenter environ 17 % du marché en Europe d’ici à 2020. Pour ceux ayant déjà franchi le cap, le choix s’avère apparemment payant : sur 9 % ayant choisi ce type de prestation, 85 % en sont satisfaits et 87 % ont déclaré avoir fait des économies.

Le marché de l’assurance en chiffres

  • 40 millions de véhicules.
  • 750 000 non assurés.
  • 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Pièces de réemploi : un arrêté toujours attendu

Les pièces de réemploi se sont retrouvées sous les feux de l’actualité en ce début d’année mais l’arrêté d’application de la loi sur la transition énergétique reste encore à paraître.
Depuis le 1er janvier, la loi sur la transition énergétique introduit l’obligation pour les professionnels de l’après-vente automobile de proposer des pièces d’occasion à leurs clients. Cependant, l’arrêté qui fixe précisément les conditions de cette obligation n’a pas été publié. Ce texte devrait figurer au Journal officiel dans les prochains jours. En attendant, un certain flou règne sur la question. Une spécialité française puisque ce type de mésaventure arrive relativement souvent. Malgré ce point d’interrogation, de nombreux paramètres seraient déjà définis. Selon Patrick Poincelet, vice-président délégué du CNPA, le texte serait plus conciliant que le décret du mois de mai dernier. Dans le cadre d’une table ronde organisée le 16 novembre 2016 par l’Association des journalistes techniques et économiques (AJTE), le responsable avançait la possibilité de sanctions limitées pour les professionnels. Un soulagement en perspective après la menace d’amendes allant de 3 000 à 15 000 euros en cas de manquement.

Quelques restrictions

Toujours selon les informations de Patrick Poincelet, l’arrêté devrait imposer un affichage obligatoire et bien visible dans tous les ateliers. Le client devra également être informé avant l’intervention sur son véhicule. Enfin, la nature des pièces utilisées devra être précisée, tout comme les délais d’intervention. Pour mémoire, le décret déjà publié au mois de mai excluait de l’obligation les véhicules sous garantie, les actions de rappel et les réparations à titre gratuit. Le texte laissait également la liberté au professionnel de ne pas proposer de pièce de réemploi s’il jugeait que cette dernière présentait un risque pour l’environnement, la santé ou la sécurité publique. Enfin, les éléments éligibles étaient non seulement les pièces de réemploi issues de centres agréés mais aussi les pièces en échange standard. De plus, les familles de pièces concernées se limitent aux éléments de carrosserie amovibles, aux garnissages intérieurs, à la sellerie, aux vitrages non collés, aux optiques et aux éléments liés au moteur, à la boîte de vitesses et à l’embrayage. Avec un peu plus d’un million de véhicules hors d’usage démontés chaque année, l’offre en matière de pièces de réemploi reste bien plus restreinte que les 4 millions de sinistres enregistrés par an en France. Si cette nouvelle législation devrait aider le marché de la pièce d’occasion et l’échange standard, elle ne révolutionnera pas l’après-vente automobile. La montagne pourrait bien accoucher d’une souris…


PRE : vers un marché multiplié par 2 ?

Dans le cadre d’une table ronde organisée par l’Association de Journalistes Techniques et Economiques (AJTE) sur le thème de la pièce de réemploi (PRE), les perspectives de progression du marché ont été abordées avec l’imminente entrée en application de l’article de la loi sur la Transition Energétique…


Le financement d'équipement de garage : mode d'acquisition en vogue

En ouverture de la cérémonie des Prix de l’Equipement 2017, le magazine Décision Atelier avait invité le vice-président du spécialiste de financement Leasia, Patrice de Poix, à venir évoquer ce mode d’acquisition de matériel de garage très à la mode depuis de récentes années.


Un record pour le centre de formation PPG

L’année 2016 restera dans les annales du leader mondial des produits de peinture automobile, dont le centre de formation a atteint un niveau record avec deux fois plus de stagiaires.

Toujours volontaire pour assurer un haut niveau de technicité à ses clients distributeurs et fournisseurs, PPG se félicite d’un exercice 2016 remarquable de ce point de vue.

Situé à Gennevilliers (92), au siège France de l’activité carrosserie de la société, le centre de formation du groupe PPG a réalisé une année record et, s’il se refuse à communiquer le moindre chiffre en la matière, explique avoir vu son nombre de stagiaires doubler.

« Notre rôle et notre responsabilité en tant que fabricant est de maintenir un haut niveau de connaissance et de maîtrise de nos produits par nos clients distributeurs qui les commercialisent, et nos clients carrossiers qui les utilisent au quotidien dans leurs ateliers », déclare Bernard Lanne, Directeur France de PPG.

Pas peu fier de ce résultat, le leader mondial des produits de peinture automobile entend désormais élargir son champ d’intervention en développant des formations en région qui permettront de mieux s’adapter aux contraintes, notamment géographiques, des clients. La société s’appuiera ainsi sur le concours de centres de formations professionnels implantés partout en France.


Le SEAI réagit à la décision du tribunal d'Evry

Le Syndicat des experts automobile indépendants (SEAI) réagit au jugement du tribunal d'Evry du trio qui a remis en circulation une voiture-épave ayant entraîné la mort d'un homme (voir 43890). Non seulement le jeune syndicat (fondé début 2016) se félicite de cette décision de justice, mais il rappelle aussi qu'il ne s'agit pas d'un cas isolé (même si dans ce cas précis, quelqu'un a été tué). Le SEAI ajoute aussi que « la réactivation par l'État de la Commission disciplinaire des experts en automobile (CNEA) par arrêté ministériel (le 5 septembre dernier) est une bonne nouvelle pour la profession et les automobilistes, le SEAI souhaite y jouer un rôle actif en participant à la réécriture du code de déontologie, seule parade à la dérive malhonnête et dangereuse d'une minorité d'Experts »... Néanmoins, dans un contexte ou la majorité des experts dépendent entièrement des assurances (alors que la loi leur impose la neutralité), ce syndicat ne souhaite pas en rester là et pose quelque questions dérangeante pour la profession : « peut-on accepter que seule une partie de la profession soit autorisée à exercer ? Peut-on accepter que cette autorisation soit délivrée par le biais des assureurs sous l'appellation « agrément d'assurance », au mépris du droit commun et de la liste nationale des experts en automobile, agréés par le ministère, qui elle devient inutile ? Pourquoi un expert en automobile non agréé par les assureurs se retrouve à devoir valider des VE sans voir les véhicules pour pouvoir vivre ? ». Autant d'interrogations mettant en relief les dérives d'une partie des experts.


Décision Atelier dévoile le palmarès des Prix de l'Equipement de garage

Décision Atelier a dévoilé le palmarès des Prix de l’Équipement de Garage. Le Terminator de VBSA a été élu Équipement de Garage de l’Année 2017.
Pour la troisième année, le magazine Décision Atelier a dévoilé lors d’une soirée événement, réalisée en partenariat avec le fabricant d’huile Fuchs et la plate-forme equip-garage.fr, son palmarès des Prix de l’Équipement de Garage. L’ambition de cette remise de Prix est de valoriser l’innovation et de lui offrir plus de visibilité afin de susciter un nécessaire investissement chez les réparateurs.

Plus d’une centaine de professionnels ont assisté à cette cérémonie parisienne, parmi lesquels les douze membres du jury, tous des professionnels du secteur (acheteurs, utilisateurs, SAV, conseillers techniques…).

Pour cette édition des Prix 2017, 33 marques ont souhaité concourir avec 39 équipements en lice. Huit Prix et trois mentions spéciales ont été attribués.

Palmarès 2017 :

- Équipement de l’Année 2017 : système de réparation des pare-brise automatique Terminator de VBSA. Avec ce système autonome de réparation d’impact de pare-brise, il suffit de sélectionner le type d’impact puis la machine le répare toute seule.

- Catégorie Mécanique : ATH-HEINL - démonte-pneu ATH M72 livré tout équipé, toutes options et assemblé « prêt à l’emploi ».

- Catégorie Service : WeProov. Application mobile qui permet de faire simplement et rapidement un état des lieux digital et visuel d’un véhicule, en générant un rapport sécurisé et indiscutable.

- Catégorie Carrosserie : VBSA - Ultrapose Evolution. Système qui permet la pose et la dépose d’un pare-brise avec seulement un opérateur. Il sert également de table de préparation des pare-brise.

- Catégorie Aménagement : SRI France - nettoyeur multi-usage Gravity X3. Fontaine mobile qui s’utilise sans diluant ni solvant mais avec un nettoyant écologique chauffé.

- Catégorie Outillage : Kraftwerk - pince à cliquet 120 dents high-tech. Cet outil présente deux fois plus de dents que les clés classiques, ce qui permet un angle de reprise très faible pour une utilisation dans des endroits difficiles d’accès.

- Catégorie « Contrôle et mesure » fixe : Bosch - TTM 2104. Scanner rapide et automatique de mesure d’usure des pneumatiques à haute précision.

- Catégorie « Contrôle et mesure » mobile : Actia - Multidiag 360. Pour faire simple, c’est la réparation à 360 degrés : du diagnostic électronique à la commande de pièce(s) en passant par l’information technique et les méthodes guidées et pratiques de la réparation.

- Prix des Internautes : Car Care, une application digitale au service de la relation client.

Mentions spéciales du jury :

- Nouvelles clés à chocs sans fil Ingersoll Rand. Les premières clés à chocs sans fil offrant les performances du pneumatique avec un système inédit de contrôle de couple intégré.

- Ponceuse Mirka AOS-B et AROS-B de petite taille fonctionnant sur batterie et destinées à la rectification des défauts de travaux de peinture.

- L’équipement écologique de nettoyage automatique et en circuit fermé des filtres à particules et catalyseurs de Sport System : Technifap.

Dossier complet à découvrir dans Décision Atelier n° 117 de février 2017.


Le coût des pièces de carrosserie en hausse de 3,5 % en 2016

Selon les dernières observations de SRA, le coût des pièces détachées de carrosserie a connu une augmentation de 3,5 % en 2016. Elle est de 0,6 % pour les pare-brise.
Les derniers relevés trimestriels de SRA sur l’évolution du prix des pièces détachées de carrosserie font état d’une hausse 1 % des prix sur 2016 (à modèle de véhicule constant) et de 3,5 % si l’on considère l’arrivée de nouveaux modèles et l’augmentation du nombre de pièces du panier de réparation.

« L’augmentation du coût des pièces est particulièrement élevée chez Peugeot. En partie en cause, la forte hausse du panier de la 108 par rapport à celui de la 107. Forte hausse également chez Dacia. Le panier de la Logan II est beaucoup plus élevé que celui de la Logan de première génération. Même constat chez Toyota pour l’Aygo », commente SRA.

Une augmentation de 0,6 % pour les pare-brise

Le prix catalogue des pare-brise est lui en hausse de 0,6 % par rapport à 2015, mais avec des variations uniformes d’un constructeur à l’autre. Même si plusieurs constructeurs mènent une politique de baisse ou de stabilité des prix, d’autres pratiquent des augmentations de prix élevées, c’est notamment le cas de Toyota (4,24 %).


Un tiers des automobilistes avoue faire son contrôle technique en retard

Pour leur contrôle technique, les automobilistes semblent céder facilement à la procrastination. Selon le dernier baromètre BVA, réalisé à la demande des réseauxSécuritest et Auto Sécurité (groupe SGS), un automobiliste sur trois avoue ne pas respecter la date d’échéance de leur contrôle technique. Pour 42 % d’entre eux, ce retard s’élève à plus d’un mois, voire jusqu’à plus de six mois pour 7 % des sondés, l’oubli étant la première raison évoquée (72 % des interrogés).

« Raison pour laquelle le rappel de la date d’échéance du contrôle est déterminant » souligne SGS. Selon l’étude de BVA, le courrier traditionnel reste plébiscité par 64 % des automobilistes. Plus d’un tiers d’entre eux se rendent dans un centre suite à sa réception. L’alerte par SMS est également de plus en plus souhaitée (59 % des sondés). A noter qu’en dépit de la généralisation des services de réservation en ligne, les contrôles restent majoritairement pris par téléphone (68 %).

La fidélité semble toujours de mise

Pour choisir leur centre de contrôle technique, les automobilistes continuent de privilégier la proximité puisque c’est le premier critère cité pour 57 % des interrogés. Après le prix, le troisième critère de sélection est la réputation du centre (12 % des automobilistes), en nette progression dans l’étude. Bon signe pour les contrôleurs techniques : les conducteurs sont attachés à leur centre. L’étude révèle en effet que 54 % des interrogés sont allés chez leur professionnel habituel pour leur dernier contrôle et 84 % d’entre eux sont retournés dans un centre où ils étaient déjà allés.

Pour fidéliser davantage leurs clients, les enseignes ont tout intérêt à miser sur le service. Selon l’enquête menée par BVA, un automobiliste sur deux aimerait faire son contrôle à une heure qui lui conviendrait mieux, ou se voir proposer le retrait de son véhicule à son domicile ou à son travail. Des besoins auxquels veulent répondre Sécuritest et Auto Sécurité avec les opérations « Chouette contrôle », menée en 2016, et « Matins malins », prévue en 2017, qui permettent d’élargir les amplitudes horaires des centres le soir ou le matin.