Automobile : les défaillances d'entreprises sont restées stables en 2016

Si le nombre de défaillances d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus, a affiché un net recul l’année dernière, la filière automobile a enregistré un bilan plus mitigé avec plus de 2 000 procédures.
Plus de 2 000 défaillances d'entreprises automobiles en 2016.
En dépit d’un contexte marché globalement favorable, les défaillances d’entreprises n’ont pas fléchi en 2016 dans le secteur du commerce et de la réparation de véhicules. Selon le bilan établi par la société Altares, 2 061 procédures ont été enregistrées l’an passé, soit une progression de 0,5 % par rapport à 2015.

Si le bilan annuel est en demi-teinte, les professionnels de l’automobile peuvent néanmoins se montrer optimistes pour 2017 puisque les ouvertures de sauvegardes, redressements judiciaires et liquidations judiciaires ont reculé de 3,4 % lors du dernier trimestre 2016.

Tous secteurs confondus, l’Hexagone est passé sous le seuil des 60 000 défaillances avec 57 844 dossiers, soit une diminution de 8,3 %. Le seul dernier trimestre 2016, en comparaison de la même période 2015, est en amélioration de 12 %, juste sous le seuil des 14 000 procédures (13 971) qui n’avait plus été approché depuis fin 2007 (13 662).


affiche-800x1200-perso_BD.jpg

Semaine de l'Auto du 11 au 18 mars 2017

150 établissements, CFA dont celui de la FFC, lycées professionnels et entreprises répartis partout en France ouvriront leurs portes pour présenter aux collégiens, lycéens, étudiants les différents métiers de la branche. Alliant conférences, job-dating et ateliers pratiques, cette semaine a pour but de faire connaître à la jeune génération la diversité des métiers et les nombreuses opportunités professionnelles de ce secteur.

57 000 jeunes sont actuellement en formation dans la branche qui regroupe les métiers des services del’automobile, du camion, de la moto et du vélo. Un chiffre qui montre le dynamisme du secteur, marqué ces dernières années par l’arrivée des nouvelles technologies (hybrides, électriques, voitures connectées…), les exigences environnementales et les nouveaux usages des consommateurs en matière automobile.

Le secteur en bref :

  • 125 000 entreprises
  • 400 000 salariés
  • 57 000 jeunes en formation
  • 1 200 opportunités d’emploi
  • 4 familles :
    • Maintenance Réparation
    • Carrosserie
    • Commerce
    • Services
  • 13 domaines d’activités :
    • Commerce d’automobiles
    • Réparation d’automobiles
    • Commerce d’équipement automobile
    • Commerce et réparation de poids lourds
    • Commerce et réparation de motocycles
    • Commerce et réparation de cycles
    • Stations-service
    • Location de véhicules
    • Contrôle technique
    • Parcs de stationnement
    • Démolisseurs recycleurs
    • Stations de lavage
    • Enseignement de la conduite

Plus d’informations : http://www.semaine-services-auto.com


Cession de créance : la FFC Réparateurs "copyrighte" sa procédure !

En pointe depuis plusieurs années dans le combat pour une cession de créance simplifiée, officiellement obtenue le 1er octobre dernier, la FFC Réparateurs vient d’annoncer qu’elle avait déposé l’ensemble de ses documents et courriers-types relatifs à la procédure sous copyright, empêchant tout bonnement quiconque ne cotise pas au syndicat, de faire usage de ceux-ci et exposant ceux qui oseraient le faire… à des poursuites judiciaires !


Pièce de réemploi : la FFC Réparateurs fait le point

La FFC Réparateurs fait le point. La PIEC ou « pièce issue de l’économie circulaire » est depuis quelques semaines un thème « à la mode ». Tous les médias ont traité le sujet pour informer l’automobiliste. La FFC Réparateurs tient à apporter quelques précisions qui peuvent s’avérer utiles. Depuis le 1er janvier 2017, date de l’entrée en vigueur du décret du 30 mai 2016 relatif à l’utilisation de pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire, de nombreux clients interrogent leur carrossier ou mécanicien sur la pièce de réemploi.

Pour rappel, le décret permet à l’ensemble des automobilistes « d’opter ou pas » pour des pièces d’occasion quand il s’agit des pièces de carrosserie amovibles, des pièces de garnissage intérieur et de la sellerie, des vitrages non collés, des pièces d’optiques, des pièces mécaniques ou électroniques. La pièce de réemploi provient d’un centre de véhicules hors d’usage (VHU) agréé par l’Etat ou bien elle est remise en état selon les spécificités du fabricant sous l’appellation « échange standard ».

S’agissant des pièces faisant partie des trains roulants, des éléments de la direction, des organes de freinage et des éléments de liaison au sol qui sont assemblés, soumis à usure mécanique et non démontables, la pièce neuve est de rigueur. Exceptionnellement, la sortie de l’arrêté d’application est retardée, car la FFC Réparateurs travaille encore dessus avec la DGCCRF pour rendre cette nouvelle mesure plus applicable dans toutes les entreprises quelle que soit leur taille.

La FFC Réparateurs remercie d’ailleurs vivement cet organisme d’Etat pour son écoute à ses revendications. En attendant la parution officielle, les carrossiers FFC continueront bien sûr à réparer les véhicules des assurés dans les règles de l’art et dans le respect de l’environnement.


Cession de créance : les documents FFC Réparateurs sous haute surveillance

La Cession de Créance permet aux réparateurs en carrosserie ou vitrage de se faire payer à la place de leurs clients sans avoir besoin d'être agréé par la compagnie d'assurances de ces derniers. Depuis le 1er octobre 2016, la procédure de cession de créance est largement simplifiée puisqu'une simple lettre recommandée est désormais suffisante. Cette simplification a eu pour effet depuis d'augmenter fortement le nombre d'utilisateurs de la Cession de Créance. Désormais, grande est la tentation pour certains maintenant de vouloir utiliser cette procédure avec les moyens mis en place par la FFC. Or la procédure de la Cession de Créance initiée par la FFC Réparateurs lui appartient. Dès lors, la FFC Réparateurs a décidé de déposer l'ensemble de ses documents et lettres sous copyright pour éviter les nombreux plagias. Cette démarche expose les utilisateurs non adhérents à la FFC Réparateurs à des poursuites judiciaires. En revanche, les adhérents FFC sont fortement incités à utiliser la Cession de Créance, devenue aujourd'hui presqu'une simple formalité. D'autant que la FFC Réparateurs a mis au point pour l'ensemble de ses adhérents un logiciel Tribu leur permettant d'utiliser la procédure de la Cession de Créance et/ou de la Convention de Nantissement de manière très pratique. L'ensemble des courriers juridiques d'accompagnement, de relance et de mise en demeure sont disponibles et se génèrent automatiquement une fois rempli par le carrossier. La FFC Réparateurs propose aussi, sur demande, une formation d'une journée en région à la pratique de la Cession de Créance et à l'utilisation de tous les outils. Pour plus d'information : www.ff c-carrosserie.org ou 01 44 29 71 28.


La Bonne Epave, nouveau site dédié à la pièce détachée d'occasion

Devenir le carrefour de la pièce de réemploi, c’est l’ambition de labonneepave.fr. Cette nouvelle plateforme propose aux particuliers et aux professionnels de vendre en quelques clics leurs pièces d’occasion partout en France.
Entré en vigueur au 1er janvier, le décret relatif à l’utilisation de pièces de rechange issues de l’économie circulaire devrait susciter l’émergence de nouveaux opérateurs sur ce marché. A l’instar de La Bonne Epave, site de vente de pièces de réemploi mis en ligne par Jérôme Marcon, ex-mécanicien. Ce portail propose aux particuliers et professionnels de commercialiser toutes leurs pièces d’occasion, quel que soit le véhicule dont elles sont issues (automobile, deux-roues, camion, agricole, etc.).
Si la publication d’une annonce est gratuite pour le grand public, les garages devront s’acquitter de 30 euros pour un forfait de dix publications. Des options de mise en avant des annonces et la création d’une vitrine sont aussi possibles avec un abonnement de 30 euros mensuels. Pour offrir aux professionnels un service de livraison optimal, un module de comparaison des transporteurs est en cours de développement. Il permettra de garantir une livraison au meilleur prix en 48 heures partout en France.

 


Quand Le Parisien conseille pour déjouer les pièges des garagistes

Dans son édition web du 21 janvier, le quotidien Le Parisien remet le couvert sur la méfiance vis-à-vis des garagistes.

Selon une étude CSA/Speedy, révélée par le quotidien Le Parisien, 43 % des Français ont une mauvaise image des garagistes, encore perçus comme des arnaqueurs aux pratiques floues. En cause : des factures jugées trop salées et des devis inappropriés.

« Un des problèmes est que, rapporté au monde de la santé, les garagistes sont à la fois les médecins et les pharmaciens. Ils prescrivent les remèdes qu’ils facturent ensuite eux-mêmes » commente Julien Dubois, directeur marketing de Speedy, dans Le Parisien.

Plus rassurant tout de même, les trois quarts des Français estiment que leur propre garagiste est à l’inverse compétent et performant.

Anticiper pour éviter les mauvaises surprises

Après avoir dressé ce tableau peu flatteur, le journal divulgue aux conducteurs, dans son article, les bons conseils pour éviter les mauvaises surprises. Les bonnes pratiques sont celles de s’intéresser un tant soit peu à l’état de son véhicule avant de le déposer dans un garage, de ne pas hésiter à réclamer les pièces changées et de vérifier les périodicités d’entretien selon les préconisations du constructeur.

Dernier conseil du quotidien : bien se faire expliquer les opérations et le coût ! « Pas question de se contenter d’une vague estimation du prix, exigez impérativement un devis ferme et définitif. »


Que pensent vraiment les Français des garagistes ?

Une étude grand public Speedy/CSA met en évidence que, si les garagistes sont globalement mal perçus, les avis sont plus positifs qu’il n’y paraît lorsqu’il s’agit d’évoquer son propre garagiste.
Pour tenter de redorer l’image des garagistes, encore trop souvent taxés d’être des escrocs, Speedy a commandé en octobre à CSA une étude* afin de savoir ce que pensaient réellement les consommateurs de ces professionnels.
À la question ouverte « Quels qualificatifs vous viennent à l’esprit lorsque l’on évoque les garagistes ? », 43 % des personnes interrogées qualifient les garagistes par des termes péjoratifs, voire violents. « Les garagistes sont des voleurs » reste le plus entendu avec comme principales causes avancées un profond manque de confiance et de transparence, ainsi que des prix jugés injustement trop élevés. Finalement, seuls 37 % des répondants ont une image positive des garagistes.

Mais mon garagiste, c’est pas pareil !

Cela dit, de manière moins globale, mais en considérant leur propre garagiste, les Français affichent des réponses bien plus positives, avec 77 % d’avis plus favorables. Le manque de confiance qui comptait parmi les principaux critères négatifs a été divisé par cinq, passant de presque 30 % à tout juste 6 %. Le taux de personnes satisfaites se situe entre 76 et 94 % en fonction des situations.

Cette étude vient donc mettre l’accent sur le paradoxe entre ce que les Français pensent des garagistes en général et ce qu’ils pensent de leur garagiste. « Avec cette étude, nous souhaitions prouver que les garagistes, en dépit des stéréotypes, bénéficient d’une image positive auprès de leur clientèle » commente Julien Dubois,directeur Marketing & Communication de Speedy France.

* Étude CSA pour Speedy menée en questionnaire auto-administré auprès d’un échantillon de 1 000 personnes de plus de 18 ans représentatives de la population française.


Covea se rapproche d'Axalta et PPG

La maison mère des compagnies d'assurance MAAF, MMA et GMF vient de signer des accords de partenariat avec les deux fabricants de peinture pour une durée de cinq ans.

Le groupe d'assurance mutualiste poursuit sa politique de partenariats dans le domaine de l'automobile, via son entité Covéa AIS chargée de la gestion des sinistres, avec la signature de nouveaux accords stratégiques. Pour une durée de cinq ans, les fabricants de peinture spécialisés Axalta et PPG accompagneront Covéa en apportant aux réparateurs auto agréés de ce dernier une politique commerciale ambitieuse et des interlocuteurs dédiés.

"Ces accords de partenariat avec Axalta et PPG permettent de renforcer la relation qui existe entre Covéa, ses réparateurs et ses clients, en s'appuyant sur des valeurs d'innovation et de qualité de service", se félicite Laurence Decelle, Directeur des réseaux et des partenariats à la direction des sinistres du groupe. Bénéficiant des homologations techniques de la majorité des constructeurs mondiaux, ces deux fabricants font figure de leader en France et possèdent chacun plus d'une centaine de collaborateurs dédiés au marché de l'après-vente.

Parallèlement à cette annonce, la maison mère des compagnies MAAF, MMA et GMF a également annoncé l'extension de son dispositif de partenariat, jusqu'à présent réservé aux 1 800 réparateurs de niveaux 1, à l'ensemble de ses réparateurs agréés de niveaux 2 "en leur apportant des moyens de différenciation et d'équipement de qualité".


Les Français favorables aux pièces de réemploi

Depuis le 1er janvier 2017, un décret oblige les professionnels de la réparation automobile à proposer des pièces de réemploi. Pour vérifier l’impact de ces dernières auprès des automobilistes 
français, Caréco et l’Argus ont réalisé un sondage dont il ressort notamment que 87 % d'entre eux sont favorables à l’utilisation de ces pièces...