Gestion des sinistres : l'e-constat fête ses 2 ans

Destiné à faciliter et accélérer la gestion des sinistres automobiles matériels, l’e-constat, initié le 1er décembre 2014 par la Fédération française de l’assurance* (FFA), fête ce mois-ci son anniversaire… et un certain succès ! L’appli mobile, qui fonctionne pour les accidents impliquant un ou deux véhicules immatriculés en France dès lors qu’il n’y a pas de blessé, a été téléchargée plus de 440 000 fois ces deux dernières années. Et près de 24 000 e-constats ont été envoyés aux assureurs. Depuis son lancement, l’appli (téléchargeable sur l’AppStore et Google Play) s’est enrichie de nouvelles fonctionnalités. Ainsi, la possibilité d’enregistrer trois véhicules dans les informations personnelles avec trois formules de pré-remplissage : en renseignant soi-même les champs requis, en utilisation une appli développée par certains assureurs ou via un QR code qui peut figurer sur la carte verte.
Pour Bernard Spitz, président de la FFA, l’e-constat devrait à terme devenir le standard utilisé par tous les automobilistes : « La bascule vers une utilisation massive par les assurés se fera progressivement, comme nous le montre l’exemple de nos homologues européens. L’intérêt porté par des acteurs de l’automobile, des nouvelles technologies et des fédérations étrangères témoigne du potentiel de l’application. »

Être dans la norme

Depuis 2011, tout professionnel intervenant sur la partie électrique d’un véhicule électrique et hybride doit être habilité (Décret 2010_1118 avec une date d’application au 1 Juillet 2011).
Cette habilitation relève de la responsabilité de l’employeur. Il doit, en amont, s’assurer de la formation de son personnel afin d’être en capacité de justifier de son aptitude à intervenir en tout sécurité (respect des procédures, analyse des risques électriques, port des EPI…). Cependant, à chaque changement du champ d’application, de procédures, cette habilitation doit être réexaminée voir renouvelée.

L’UTE C18-550, document régissant les risques électriques, a subi de lourdes modifications et est désormais décliné à présent au travers d’une norme, NFC 18-550. Cela entraîne dès lors quelques changements tels que :

  • Évolution des zones de travail
  • Évolution et création de nouveaux symboles d’habilitation (expert, crash test, déconstructeur...)
  • Évolution des limites des TST qui passe de 180Ah à 275Ah.
  • Évolution des méthodes d’interventions
  • Intégration des interventions sur les super capacités et sur les piles à combustibles
  • Évolution des critères d’évaluation des test théoriques et pratiques

Le GNFA a mis à jour toutes ces formations de façon à être au plus proche de votre quotidien et vous accompagner.


Clauses volumétriques : les carrossiers ont la main selon la FFC

Alors que la FFC Réparateurs déclarait, mi-novembre, surveiller de très près la bonne mention des clauses volumétriques dans les contrats d’agrément 2017 passés ou renouvelés entre carrossiers et assureurs, voilà que la fédération professionnelle affirme, à la suite de son département juridique, que le réparateur est « le seul à pouvoir négocier ses conditions tarifaires »


Agréments : les carrossiers en position de force selon la FFC Réparateurs

Pour la FFC Réparateurs, la loi est claire, ce sont les carrossiers qui mènent le bal des négociations d’agréments avec les donneurs d’ordres.
A l’heure où s’achève l’année 2016 et que s’ouvre la période de renégociation 2017 des conditions tarifaires dans le cadre des agréments de carrosserie, la FFC Réparateurs reste plus que jamais sur le front en affirmant que les réparateurs restent les maitres de jeu de cette négociation. « Les carrossiers sont les seuls à pouvoir négocier leurs tarifs, remises et volume de travail » clame haut et fort la FFC.

L’organisation syndicale assure ses propos par le fait que son service juridique ait décortiqué durant de long mois l’avis n°16-8 de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) du 12 février. Ce même avis s’appuyant sur l’article L442-6-1, 3° du code du commerce pour affirmer que ce texte de loi s’applique aussi aux relations entre carrossiers et assureurs.

Selon la FFC, que le carrossier soit adhérent à un réseau de carrosserie ou à une plateforme de gestion de sinistres, l’avis supprime tous les accords-cadres tarifaires négociés à sa place par ces derniers.

Et à la Fédération de recommander aux carrossiers sous conventionnement d’adresser eux-mêmes dés aujourd’hui un courrier aux assureurs afin de demander la mise en place de la négociation tarifaire 2017.

« Le tarif de départ de la négociation sera le taux public sur lequel le carrossier pourra faire une remise à l’assureur qui devra en contrepartie lui assurer et lui notifier expressément un volume minimum de sinistres dans l’année » détaille la FFC qui met à disposition de ses adhérents un courrier type.


EURECAR continue de progresser

Toute la journée de samedi, des réparateurs - ainsi que plusieurs curieux du grand public - se sont rendu au salon Eurecar de Bordeaux. Ces visiteurs ont pu assister à des conférences sur divers sujets (arrivée de la voiture connectée dans les ateliers de réparation, diversification d'activité par la vente de véhicules d'occasion, etc.). Parmi les exposants, outre les équipementiers venus rencontrer leurs clients, d'autres, comme la plateforme de gestion de sinistre les Affranchis (totalement indépendante des assurances) sont venus se faire connaître. Par ailleurs, certains réseaux de réparateurs étaient aussi au rendez-vous... Ainsi, Alain Bessin (président de Five Star) et Philippe Herran (président d'Axial) sont venus en personne, à la rencontre de leurs adhérents et des autres carrossiers... Enfin, plusieurs activités (simulateurs de circuit, baptême de Harley Davidson...) ont permis de divertir les familles pendant cette agréable journée. Cette édition du salon a non seulement conservé son caractère simple et convivial des années précédentes, tout en gagnant en professionnalisme, dans l'accueil et l'organisation.


Procès des épaves roulantes : verdict aujourd'hui

Le tribunal correctionnel d'Evry (Essonne) fixera mardi le sort de trois professionnels de l'automobile qui risquent la prison ferme pour avoir involontairement causé un accident mortel, en remettant en circulation une épave roulante mal réparée.

En janvier 2014, un jeune homme de 22 ans, passager d'une Clio sportive, avait trouvé la mort sur une route nationale de Milly-la-Forêt (Essonne).

Le conducteur du véhicule, initialement mis en cause pour vitesse excessive et poursuivi pour homicide involontaire, avait été innocenté en juin. Sa voiture, achetée quelques jours avant l'accident dans un garage des Hauts-de-Seine, était en fait un "véhicule gravement endommagé" (VGE) remis frauduleusement en circulation.

Après un premier sinistre, elle avait été rachetée et réparée illégalement par le remorqueur d'une casse automobile. Un ami garagiste avait authentifié les travaux pour leur donner un cachet professionnel. Le tout avait été validé par un expert automobile, qui a reconnu lors du procès ne pas avoir effectué le suivi réglementaire.

Des approximations qui ne l'ont pas empêché d'autoriser la remise en circulation de la Clio. Achetée 1.300 euros à un assureur, l'épave a été revendue 9.900 euros en bout de chaîne.

Une contre-expertise judiciaire a montré qu'elle ne pouvait pas rouler sans danger au-dessus de 40 km/h.

Le rapport met la perte de contrôle du véhicule sur le compte de l'essieu arrière desserré, et posé d'occasion là où du neuf est normalement requis. La Clio a ensuite percuté une autre voiture, et s'est ouverte "comme une vulgaire boîte de conserve" à cause de soudures "anarchiques" sur la carrosserie, a résumé le procureur Bertrand Daillie lors du procès en novembre.

Il a demandé des "condamnations exemplaires" contre les trois hommes: cinq ans de prison dont un ferme, et 50.000 euros d'amende pour l'expert automobile; trois ans d'emprisonnement dont six mois ferme et 20.000 euros pour le remorqueur; et un an de prison avec sursis et 10.000 euros à l'encontre du garagiste.

Le ministère public estime que ce procès touche à "une mafia" au sein de l'univers automobile. En 2015, une autre affaire avait révélé que trois experts du Val-d'Oise avaient remis frauduleusement en circulation 5.000 véhicules gravement endommagés. Réexpertisées sur ordre du ministère de l'Intérieur, ces voitures se sont révélées, pour 1.100 d'elles, des épaves roulantes.

Lors du procès de la Clio, les prévenus ont reconnu des manquements mais nié tout trafic. Le remorqueur s'est présenté comme un "passionné d'automobile", amoureux de la petite sportive, qu'il aurait réparée pour faire des courses, avant de la vendre pour éponger des dettes.


Réparer avant de remplacer

En cas de sinistre impactant la carrosserie, il existe parfois deux alternatives : changer la pièce endommagée ou entreprendre de la réparer. Le soudage en procédé MIG et MIG pulsé synergique peut permettre la réparation d’éléments de carrosserie s’ils sont en aluminium. Le carrossier peut donc vendre une technique et de la main-d’œuvre plutôt que des pièces, ce qui, d’un point de vue de la marge, est plus intéressant.

Le principe de base de ce processus de soudage consiste en la fusion d’un fil acheminé en continu dans un arc électrique sous protection gazeuse. Il offre l’avantage de ne pas être freiné par les différentes épaisseurs mais aussi d’être rapide et précis. La maniabilité de l’outil permet de souder dans différentes positions et, par conséquent, d’atteindre des endroits rendus inaccessibles pour d’autres techniques.

Cependant, cette méthode ne peut être utilisée sans certaines précautions. Tenues de protection, règles de sécurité, connaissances des incidences découlant des défauts de soudage ou d’assemblage… Il est par conséquent important que les carrossiers soient formés pour pratiquer ce procédé usité dans nombre de sinistres.

Le GNFA a mis en place différents stages autour de cette technique pour vous accompagner au mieux dans les mutations de votre activité.


Une casquette de soudeur chez Förch

La weldcap® RC 3 / 9 – 12 ainsi est nommée la nouvelle casquette de soudeur que vient de commercialiser Förch. Légère (420 g) elle est très confortable notamment au niveau de la nuque, grâce à l’association du plastique et du textile. Egalement adaptable de manière universelle à chaque taille de tête, elle assure une protection optimale du visage, du cou et des oreilles. Équipée d’une cassette anti-éblouissement avec découpe nasale pour un champ de vision élargi, elle est réglable en continu sur les plages de protection DIN 9 – 12. Le temps de permutation du clair au foncé, est de 0,160 ms à température ambiante 0,110 ms à 55 °C. La permutation inverse, du foncé à clair, est de 0,3 ms. La weldcap RC 3/9-12, répond aux Normes EN : 166, 175, 379 Certificats : CE, ECS, ANSI, AS / NZS, GOST-R. Elle est commercialisée 291€ HT.  


Le salon de la réparation automobile ce week-end à Bordeaux

Organisé par la FFC Réparateurs Gironde, le Salon Eurecar se déroulera ce samedi 3 décembre au Palais des Congrès de Bordeaux. 

Les professionnels de la réparation automobile sont invités ce samedi 3 décembre au Palais des Congrès de Bordeaux pour s’informer sur leur métier (formation, marketing, juridique...) et découvrir de nouveaux outillages, comme la mallette de réparation de pare-brise Terminator de VBSA ou, pour les dépanneurs, le Pégase de Gaubert avec ses 2,4 t de charge utile.
Plus de 60 exposants seront présents, dont 20 nouveaux, comme l’application “My Car Care” que le réparateur offre à ses clients pour l’alerter des futurs opérations d’entretien à réaliser.
Le Salon Eurocar a été créé en  2010, à l’initiative de la FFC Réparateurs Gironde. Il a lieu tous les deux ans, en décalé avec Equipauto (du 17 au 21 octobre 2017 à la Porte de Versailles).

Carrosserie : EURECAR, le salon métier et détente

L’édition 2016 du salon Eurêcar, organisé par la FFC-Réparateurs au Palais des Congrès de Bordeaux, se tiendra le 3 décembre prochain. L’occasion pour les professionnels de la carrosserie d’évoquer les perspectives de croissance dans leur métier, les évolutions technologiques majeures qui s’annoncent, et de profiter d’événements plus légers mais non moins signifiants, comme le témoignage de femmes pilotes automobile, symboles d’une mixité croissante dans la profession.