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La convivialité au RDV pour SOLUTRANS aux 24h du Mans Camions

Les clients du salon ont été accueillis dans notre loge aux 24H du Mans Camions les 8 et 9 octobre. 

Une première participation réussie pour SOLUTRANS, qui souhaitait offrir un moment festif et convivial à ses exposants, dans un cadre privilégié.

Merci à l’organisateur de l’événement et à nos clients pour ce beau week-end entre passionnés de camions !

On vous donne maintenant rendez-vous du 21 au 25 novembre 2017 à Lyon pour SOLUTRANS 2017.


Non, le parc auto français n'a pas 10 ans ou plus, mais bien 8,8 ans !

Fin du suspens : le parc automobile français est bel et bien âgé de 8,8 ans et non pas de 10 à 10,5 ans, affirme le CCFA (Comité des Constructeurs Français d'Automobiles), chiffres et explications à l'appui...


Le Mondial de l'Automobile 2016 reste millionnaire

La 119ème édition du Mondial de l’Auto 2016 était celle de tous les dangers après l’absence de nombreux constructeurs dont les marques de luxe. En franchissant tout juste la barre du millionième visiteur le jour de sa fermeture le 16 octobre dernier, le Salon assure l’essentiel mais ne s’exonère pas, lors de sa prochaine édition 2018 celle de ses 120 ans, d’une vraie révolution digitale.
Le Mondial de l’Automobile 2016 reste millionnaire : l’essentiel est assuré pour cet évènement berceau de l’automobile mondial depuis 119 ans. Avec 1 066 439 visiteurs, le Mondial demeure le salon automobile le plus fréquenté au Monde mais enregistre tout de même une perte de 14% de visiteurs par rapport à son édition précédente. L’équipe d’AMC Promotion organisatrice de l’évènement via le CCFA et son nouveau commissaire général Jean-Claude Girot, nommé il y a quelques mois pour sauver le Salon, peuvent pousser un ouf de soulagement. La barre psychologique du million de visiteurs aura été franchie dans la douleur mais l’essentiel est assuré.

Le Mondial n’est plus le bienvenu à Paris

Même si cette baisse de 14% du nombre des visiteurs pourrait être à mettre au regard des 15 à 30% de baisse constatés sur tous les événements nationaux depuis le 13 novembre 2015. Le baromètre HotelCompset de MKG Consulting fait état d’ailleurs d’un taux d’occupation moyen des hôtels en recul de 9,6 points par rapport à la période de référence de 2014 lors de la précédente édition. Pour expliquer cette désaffection, on pourrait aussi rappeler que l’automobile n’est plus la bienvenue à Paris. Une ville où la municipalité a fait de la lutte contre le diesel et l’automobile en général l’axe de sa politique de développement de sa mobilité écologique.

Le résultat d’une mutation digitale de l’automobile

La vraie raison est ailleurs : c’est évidemment le manque d’évolution digitale de ce Salon grand public qui apparaît aujourd’hui complètement décalé par rapport aux nouvelles habitudes de consommation d’un automobiliste hyperconnecté. Malgré les efforts des organisateurs pour moderniser l’événement et le rendre plus digital et plus compatible avec l’évolution des habitudes de consommation, les premiers retours des constructeurs ne sont pas très bons. Même si, dans son communiqué, AMC Promotion rappelle, en effet, que « 93% des visiteurs ont été satisfaits à très satisfaits de leur visite. En progression d’un point par rapport à 2014 ». Et de rappeler que « les prises de commandes et de contacts ont augmenté de 50% versus 2014 pour de nombreux exposants ».

Dans les mois à venir, une réflexion sur l’avenir du Mondial de l’automobile sera très certainement menée tant au niveau du format et de la durée du Salon comme de son évolution digitale en phase avec les nouvelles habitudes de consommation. L’enjeu : assurer la pérennité de l’évènement à travers cette 120ème édition qui pourrait marquer une rupture.


Les ventes de camions bondissent

Sur les six premiers mois de l’année les ventes de camion affichent leur dynamisme avec une hausse de 13,6 % pour les tracteurs et de 21,4 % pour les porteurs lourds, soit en cumul une progression de 16,9 % (30 559 ventes) par rapport à fin août 2015. La part de marché des porteurs s’établit à 44 %, celle des tracteurs à 56 %.

Scania affiche la plus forte progression, à + 28,3 %, avec 3 473 ventes sur le premier semestre. Renault Truck reste la marque la plus vendue sur le marché français avec 8 128 immatriculations (15,1 % de progression).

Ce dynamisme du marché s’explique par un effet de rappel lié au besoin de renouvellement du parc après plusieurs années de vieillissement, renouvellement rendu attractif par des perspectives d’activité positive sur les deux ou trois ans à venir dans le bâtiment et les travaux publics.

« Ainsi, le marché 2016 s’établira à un niveau supérieur à celui de 2015, au-delà de 43 000 unités » calcule la Chambre syndicale internationale de l’automobile et du motocycle.

Le marché des bus et cars est moins réjouissant avec une évolution de marché de – 2,4 % (4 592 ventes) par rapport à fin août 2015. Le segment des bus recule de 4 %, celui des cars de 1,7 %. La prévision d’un niveau de marché des bus et cars 2016 légèrement inférieur à celui de 2015 se confirme.


Jean-Patrick Sauvy élu président du COFIT

PDG de Pommier et membre de la FFC, Jean-Patrick Sauvy a été élu président du Cofit (Comité d'orientation de la filière industrielle du transport) par les membres de ce groupe de travail, réunis en marge du Mondial de l'automobile. Il succède ainsi à Jean-Claude Girot qui occupait ce poste depuis janvier 2014. Tandis que la vice-présidence du comité sera désormais assurée par Jean-Marc Lange, (directeur des affaires publiques de Renault Trucks), au titre du CCFA (Comité des constructeurs français d'automobiles).

Le COFIT est un groupe de travail du Comité stratégique de la filière automobile (CSFA), lui-même rattaché au Conseil national de l'industrie (CNI). Il regroupe l'ensemble des acteurs de la filière du véhicule industriel (marchandises et voyageurs). Ses membres sont notamment le CCFA, la CFE-CGC, le CNPA, la CSIAM, la DGE, la FFC, la FNTR, la FNTV, la FGMM-CFDT, le pôle de compétitivité LUTB, l'OTRE, la PFA, etc.


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La PFA affine son action sur le développement durable

Le 6 octobre dernier, la PFA (Plateforme de la filière automobile et mobilité) a signé une seconde charte RSE (sur la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises). Celle-ci concerne les domaines des Droits de l'homme, du Droit du travail, de la responsabilité sociétale, de l'environnement, de l'éthique de conduite des affaires et de la lutte contre la corruption... Autant de domaines dans lesquels les membres de la plateforme se sont engagés à adopter de bonnes pratiques.

Rappelons ici que la PFA regroupe 4 000 entreprises, en leur nom propre (Faurecia, Michelin, PSA, Renault, Valeo, etc.) ou au travers des organisations professionnelles (FFC, CCFA, FIEV, FIM...) et de divers pôles de compétitivité (Galia, LUTB...). Tandis que la vocation de cette organisation d'intérêt collectif est de définir, coordonner et promouvoir les actions nécessaires à l'amélioration de la compétitivité de filière automobile française. Les acteurs de cette plateforme avaient déjà mis en place une charte RSE en 2010. Au travers de cette nouvelle signature, non seulement ils réaffirment leurs engagements en matière de développement durable (objectif des démarches RSE), mais ils l'enrichissent aussi, avec l'expérience des six années passées.


Formation initiale : l'interminable course à l'avenir

Il y a le rythme du progrès technique, et celui de la formation. Alors que l’évolution technologique s’accélère, l’écart se creuse avec le temps d’adaptation de la formation initiale. La question secoue aujourd’hui toute la branche, à commencer par le secteur de la formation initiale.

«Les constructeurs sortent des véhicules plus rapidement qu’autrefois alors que les plans de formation sont actualisés tous les trois ou quatre ans. Il y a toujours un décalage», indique Catherine Rajalu, directrice de la communication du Garac, l’école nationale des professions de l’automobile. Comment compenser cet écart ? «C’est la question que toute la branche se pose, admet-elle. Sans avoir encore clairement identifié de solutions.»
En attendant, les initiatives se multiplient à différents échelons de la formation initiale. Chaque établissement développe sa propre stratégie pour actualiser son offre de formation et tenter de raccrocher les wagons avec le monde professionnel.

Depuis quelques années, émergent ainsi de nouveaux modules de formation pour tenter de répondre aux besoins des entreprises en matière de nouvelles technologies. C’est le cas notamment du lycée professionnel La Joliverie, près de Nantes, qui a lancé une Formation complémentaire d’initiative locale (FCIL) après avoir été sollicité par des professionnels cherchant à embaucher un référent en véhicule hybride ou électrique, capable de répondre aux questions techniques non maitrisées par le réseau. Cette formation destinée aux bac pro et BTS est essentiellement axée sur la mise en sécurité et le diagnostic des véhicules électriques, avec une alternance à mi-temps en entreprise pour une formation plus concrète.

Par ailleurs, les équipes d’enseignants de la Joliverie bénéficient d’une marge de manœuvre pour adapter les référentiels édités par le ministère. Mais cette évolution est rapide, voire trop rapide, selon Yvonnick Malary, directeur délégué aux formations professionnelles et techniques. «Chaque nouveau plan de formation met environ deux à trois ans à se mettre en place. À peine l’a-t-on stabilisé que déjà, il faut recommencer. C’est beaucoup de remises en question et d’énergie pour parvenir à rattraper le temps du progrès technique ; il serait parfois préférable de poser un peu la formation.»

Accéder à la technologie de pointe

En parallèle, des partenariats ont été mis en place avec certains constructeurs français pour permettre aux formateurs d’avoir un accès direct aux technologies dès leur sortie sur le marché. Six enseignants ont par exemple accès aux données PSA dans les mêmes conditions qu’un salarié du groupe. Les enseignants sont également formés en continu chez les constructeurs partenaires ou via le GNFA. Pour les constructeurs étrangers, avec lesquels aucun partenariat n’a pu être mis en place, les enseignants s’en réfèrent aux outils de diagnostic multimarque et au rétro-engineering.

Enfin, l’établissement reçoit des véhicules récents moins de six mois après leur sortie sur le marché. Mais ces délais diffèrent grandement selon les établissements et les constructeurs. «Aux constructeurs français et importateurs étrangers de jouer le jeu en proposant les derniers modèles de véhicules et les outils diagnostics aux centres de formation», suggère Catherine Rajalu. Or, ces pratiques ont plutôt tendance à disparaître.
Au Garac, les véhicules arrivent dans l’année qui suit leur mise sur le marché, contrairement à l’AFORPA qui attend trois à quatre ans. En cause, d’une part, un renouvellement de plus en plus rapide du parc automobile par les constructeurs. De l’autre, des financements qui malgré les aides de l’ANFA ne permettent pas d’investir sur des véhicules neufs.

«Avant, les constructeurs nous faisaient don de véhicules, mais depuis quelques années ce n’est plus le cas. La faute à la crise ? Les restrictions budgétaires ? Difficile à dire», s’interroge Benoît Lemaire, coordonnateur technique de l’AFORPA. Selon Catherine Rajalu, la politique «zéro défaut» menée par les constructeurs a considérablement réduit le nombre de véhicules disponibles pour les établissements.

Le rôle des équipementiers

Pour permettre aux apprentis d’appréhender la mise en sécurité des véhicules électriques, l’AFORPA a contourné le problème budgétaire en investissant dans des voiturettes de golf. «Les conditions d’intervention sont les mêmes, mais les véhicules sont beaucoup plus accessibles», explique Benoît Lemaire.

Au Garac, on mise sur un rapprochement école – entreprises pour que l’un compense ce que l’autre ne peut pas apporter. La coopération a aussi été renforcée avec les équipementiers, qui proposent des conférences techniques et technologiques au sein de l’établissement. «Même si les constructeurs et importateurs ont compris l’enjeu des besoins en information et outils de diagnostic, les équipementiers nous font plus facilement part des dernières avancées technologiques», admet Catherine Rajalu.

Les enseignants du Garac sont également encouragés à rejoindre des formations constructeurs destinées aux professionnels de la branche pour entretenir une proximité avec la réalité du terrain. Enfin, l’établissement a la volonté de développer la formation supérieure, avec des formations dédiées aux véhicules hybrides et électriques. «C’est une petite révolution», reconnaît la directrice de la communication.

Anticiper les métiers de demain

Malgré ces efforts, «les connaissances des jeunes diplômés en matière de nouvelles technologies restent assez théoriques ; il leur manque la répétition du geste», admet Yvonnick Malary. Un constat partagé par Jacques de Leissègues, président DAF Conseil. «Les jeunes diplômés ont une culture générale supérieure à celle des anciens qui n’ont jamais été formés sur les nouvelles technologies pendant leur cursus initial. Mais souvent, cette formation est encore insuffisante, notamment en hybride, électrique et même en matière de diagnostic», remarque le président DAF Conseil.

Même chose concernant les nouvelles normes de dépollution, où les «formations existent, mais sont encore insuffisantes», ajoute-t-il. Et même si la formation initiale s’adapte, «le temps que tous ces jeunes soient sur le marché et remplacent l’ancienne génération, le parc automobile aura encore évolué».

La question se pose également concernant les véhicules connectés et demain, les voitures autonomes. Bien qu’elle soit déjà bien implantée dans le parc automobile, la place de l’informatique dans la formation est encore abordée du bout des lèvres par les établissements. «Demain, des clients viendront se plaindre que leur iPhone ne se connecte plus sur leurs véhicules. Ce genre de problème n’a plus rien à voir avec la mécanique de base, mais les réparateurs devront pourtant y faire face», souligne Benoît Mahoue, responsable formation chez Bosch. «Faudra-t-il embaucher un « geek » dans chaque garage pour répondre à ces problématiques ou déléguer ce volet à une boîte informatique ?» s’interroge-t-il. Doit-on former des techniciens ultra-polyvalents ou segmenter les compétences ? «Le problème, c’est qu’en matière de maintenance réparation, on est incapable de dire à quoi ressemblera le métier de demain», souligne Catherine Rajalu.

Face à ces exigences croissantes du réseau, de nombreux jeunes diplômés de lycées professionnels et CFA cherchent à se spécialiser, se sentant parfois insuffisamment préparés à affronter le monde du travail avec un seul diplôme en poche.


Journée hanovrienne pour les adhérents de la FFC

Une fois de plus, la Fédération Française de Carrosserie a organisé un voyage d'une journée au salon de l'IAA de Hanovre. Près de 100 carrossiers se sont donc envolés pour ce rendez-vous mondial des véhicules industriel et utilitaires. Sur place, ils ont été chaleureusement accueillis par les équipes de Mercedes. Ils ont ensuite pu faire le tour des stands et « prendre la température » des tendances à venir dans les deux prochaines années. La journée a été conclue par un verre sur le pavillon de la FFC et de Solutrans.


L'enseignement auto francilien aura son campus

A compter du printemps 2018, l'Anfa, initiatrice du projet, l'Aforpa, l'INCM, le Garac et le GNFA se réuniront sur un même site pour regrouper l'ensemble de l'offre de services que compte la branche automobile en Ile-de-France.

Installé à Guyancourt (78), sur le site de l'enseigne Chambre d'agriculture d'Ile-de-France, le futur campus des services de l'automobile et de la mobilité s'annonce d'ores et déjà comme un lieu unique en son genre. A quelques centaines de mètres de Techno Centre de Renault, prendront place d'ici le printemps 2018 les cinq plus grands acteurs de l'enseignement francilien, qui ont choisi d'unir leurs forces pour donner naissance à un site vitrine de leur savoir-faire qui permettra de rassembler et de former aussi bien des apprentis que des étudiants ou des salariés via de multiples diplômes (Enseignements en préapprentissage, CAP, Bac professionnels, CQP, licences professionnelles, diplômes d'ingénieur, formations à destination des salariés, etc.).

Plus d'un millier de personnes attendues

A compter de la rentrée 2018, un millier de personnes pourront être accueillies sur ce campus qui comprendra treize ateliers de mécanique et de technologie pour l'automobile, la moto et le cycle, ainsi qu'un quatorzième dédié aux véhicules industriels. 1900 mètres carrés de surface seront consacrés à l'enseignement général alors que deux laboratoires de recherches seront également construits. En outre, un amphithéâtre de 250 places pouvant accueillir des véhicules, un hall, un showroom et des salles de réunion permettront au site d'accueillir des événements tels que des présentations de produits, des salons ou encore des expositions.

Le Garac y installera ses formations d'ingénieur

Chacun des cinq organismes prenant part à ce projet profitera par ailleurs d'un espace qui lui sera dédié. Numéro un de l'apprentissage en Ile-de-France, l'Aforpa s'y installera logiquement aux côtés de l'Institut national du Cycle et du Motocyle (INCM), qui bénéficiera ainsi d'un second emplacement avec celui du Bourget (93). Implanté à Argenteuil (95), le Garac déménagera quant à lui ses formations supérieures (ingénieur) tout en ambitionnant de développer à Guyancourt des licences professionnelles. Enfin, le GNFA et l'Anfa, initiatrice de ce projet, transféreront dans ces nouveaux locaux leurs sièges régionaux implantés jusqu'alors à Sèvres (92).

"Créer des pôles de compétences spécialisés"

 La pose de la première pierre de ce campus a été réalisée ce mercredi 28 septembre en présence de Jérôme Chartier, premier vice-président du Conseil régional d'Ile-de-France en charge de l'Economie et de l'Emploi, de Bertrand Mazeau, président de l'Anfa, de Stéphane Rivière, gérant de la SCI des services de l'automobile et de la mobilité détenue par cette dernière, ainsi que de François Deligne, maire de Guyancourt. Si le montant précis de ce projet n'a pas été communiqué, l'Anfa et sa SCI, financeur de ce campus avec la région Ile-de-France, ont simplement indiqué que leur contribution dépassera les 20M€. Lors d'une courte élocution, Jérôme Chartier s'est félicité de cette initiative tout en rappelant que "ce campus s'inscrit dans un projet régional plus global avec l'ambition de créer des pôles de compétences spécialisés".


Diesel : Libération zappe Euro 6 pour les poids lourds

Dans son édition de mercredi (21 septembre) le quotidien Libération a publié un article de 2 pages avec le titre suivant : Diesel : l'Europe dans le gaz. Hormis de répéter les dires de l'ONG Transports & Environnement que les voitures Euro 5 produisent trois fois plus d'oxydes d'azote (NOx) sur route (en laboratoire, elles émettent 180 g/1 000 km de NOx), le quotidien oublie de parler des poids lourds. Respectant les délais très sévères de l'UE pour la mise en place d'Euro 4, puis 5 et depuis le 1er janvier 2014, Euro 6 les constructeurs de véhicules industriels se veulent être les « meilleurs élèves » sur le plan environnemental avec une baisse drastique de l'ensemble des émissions polluantes et donc pas seulement les NOx, ce qui choque tant l'ONG Transports & Environnement. Non seulement ces mêmes constructeurs sont en avance dans le domaine de l'antipollution au point qu'ils ont présenté au salon IAA des solutions alternatives telles que des motorisations au gaz (ne fonctionnant pas qu'au gaz naturel pour véhicules ou GNV) mais aussi électriques. Iveco réfléchit à la possibilité de prolonger le dispositif hybride sur ses bus (Urbanway chez Iveco Bus et GX chez Heuliez Bus) en y ajoutant une fonction « full électrique » permettant de rouler plus longtemps à l'électriicité. Une démonstration a été faite au dernier salon Transports publics en juin rapporte notre confrère Autocar & Bus Infos dans son n°163 daté d'août-septembre. Mercedes est celui qui souhaite franchir le cap le premier. Il a annoncé au salon d'Hanovre l'arrivée de véhicules 100 % électriques sur le marché en 2018