60 exposants annoncés à Eurecar

Il reste un peu plus de quinze jours avant l'ouverture des portes du 4e salon Eurecar, le 3 décembre prochain (de 9h à 18h), au Palais des congrès de Bordeaux. Cette année, plus de 60 exposants (parmi lesquels 20 nouveaux) devraient être au rendez-vous de cet évènement organisé par la FFC Réparateurs du Grand ouest... MRA, agents de marque, mécaniciens, carrossiers, concessionnaires de la façade atlantique et leurs familles retrouveront aussi des exposants de la première heure, comme VBSA (qui présentera sa mallette de réparation rapide de pare-brise Terminator) ou le carrossier industriel Gaubert (et son véhicule de dépannage Pégase, avec 2,4 t de charge utile, accessible avec un permis VL).

En dehors de l'outillage, des services (comme l'application Care Care, permettant aux clients de suivre la réparation de leur véhicule...) et des nouvelles technologies, les professionnels pourront aussi découvrir les offres des assurances (contre le harcèlement, etc.), les outils de fidélisation client... Cet évènement familial est aussi un lieu d'échange convivial, entre réparateurs, équipementiers et sociétés de services. Du coté des animations, 200 baptêmes en Harley Davidson sont à gagner sur place...


Les réparateurs encore réticents au montage de pièces achetées par leurs clients

Selon une étude réalisée par le cabinet ICDP, seuls 26% des réparateurs français acceptent de monter les pièces achetées en amont par leurs clients sur un site Internet ou au comptoir d’un distributeur. Ils sont en revanche assez nombreux à s’approvisionner sur les sites Internet BtoC.  

A l’occasion du symposium après-vente organisé par Autoactu.com, le dirigeant du site Mister Auto, Sébastien Rohart, indiquait que la vente de pièces de rechange en ligne représentait déjà 8% du marché européen de la pièce et que cette proportion passerait à 20% d’ici cinq ans. Et malgré les limites du "do-it-yourself", le dirigeant soutenait que ce développement se fera bien auprès de la clientèle de particuliers et non pas uniquement auprès de celle des professionnels.
Pour autant, même si le dirigeant de Mister Auto croit en une possible désintermédiation à terme, le montage de la pièce reste encore un frein au réel développement du marché de la pièce en ligne auprès des particuliers. Et si les sites de vente de pièces proposent bien un réseau de réparateurs pour monter les pièces, ils ne sont pas encore très nombreux à vouloir jouer le jeu.
Selon une étude du cabinet ICDP, présentée lors du symposium, seuls 26% des réparateurs français disent "accepter de monter des pièces achetées ailleurs". Un pourcentage faible et qui plus est, en baisse de 10 points par rapport à l’an dernier, a souligné Thomas Chieux, d’ICDP France. "Cette baisse peut s’expliquer peut-être par le fait que certains réparateurs ont finalement constaté que cela ne leur amenait pas beaucoup de business complémentaire en main d’œuvre mais que cela faisait en revanche le lit de cette concurrence", a indiqué M. Chieux.  En effet, chez ceux qui acceptent de monter la pièce, cela représente en moyenne seulement 2,3 opérations par mois. Toutefois, 29% d’entre eux disent compenser la perte de la marge sur la pièce par une facturation plus élevée de la main d’œuvre. 
Pour les 74% de réparateurs réticents à monter une pièce achetée "ailleurs" par le client, seuls 16% admettent le refuser parce qu’ils perdent la marge sur la pièce. Tous les autres avancent l’argument du manque de confiance en l’origine de la pièce et la peur d’être responsable en cas de soucis.

61% des réparateurs achètent en ligne
S’ils ne veulent pas monter la pièce achetée en ligne par leurs clients, ils sont en revanche de bons clients des sites Internet. Même s’ils restent globalement fidèle à leur distributeur (68% de leurs achats se font en moyenne auprès du même distributeur), 61% des réparateurs interrogés par ICDP déclarent acheter "de temps en temps" des pièces sur les sites de vente de pièces BtoC. Ils sont même 11% à déclarer acheter tous les jours des pièces sur ces sites et 19% plusieurs fois par semaine.
Les raisons invoquées par les professionnels sont les mêmes que celles des particuliers : 61% mettent en avant l’avantage prix, 34% le caractère pratique de l’achat en ligne (7j/7, 24h/24) et 28% la disponibilité de pièces difficiles à se procurer ailleurs.


Assurance : les contrats d'agréments 2017 surveillés comme le lait sur le feu

L’année 2017 approche à grands pas et, avec elle, les nouvelles versions des conventions commerciales passées entre assureurs et réparateurs. L’occasion pour les fédérations professionnelles de veiller de près à ce que les remises réclamées au carrossier par les compagnies et mutuelles d’assurance qui les agréent soient, conformément aux recommandations de la Commission d’examen des pratiques commerciales (CEPC), conditionnées à des volumes précis d’apport d’affaires…


Assureurs : Agréments 2017 les volumes de sinistres doivent apparaître

Depuis février 2016, les avenants des contrats d’agréments doivent faire apparaitre obligatoirement les volumes de sinistres qui seront déployés l’année d’après chez les carrossiers. Une obligation légale selon les conclusions de la Commission d’Examen des Pratiques Commerciales.

De nombreux assureurs sont encore à la traîne sur le sujet. C’est pourquoi La FFC Réparateurs veille et veillera attentivement aux contrats 2017 afin que ces clauses volumétriques soient notifiées en bonne place. D’ici la fin de l’année, beaucoup de carrossiers vont renégocier leur contrat d’agrément auprès des compagnies d’assurances, plates formes de gestion de sinistres ou réseaux de carrosseries.

La FFC Réparateurs les encourage à être vigilants et exigeants car, depuis février 2016, les assureurs doivent faire figurer des volumes de sinistres ou de chiffre d’affaires en face des remises demandées.

La Commission d’Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) a affirmé dans son avis n°16-8 que l’article L442-6-1-3° du code du commerce s’applique aux sociétés d’assurances et aux mutuelles d’assurances. Cela officialise donc l’obligation pour les assureurs d’intégrer les clauses volumétriques dans les conventions d’agréments signées avec les réparateurs automobiles. Et même au-delà, puisque l’obtention par les apporteurs d’affaires d’un avantage consistant en une remise sur les tarifs des réparateurs, sans engagement écrit en retour sur un volume d’achat prévisionnel et proportionné, engage leur responsabilité civile.

Résultat : sans précisions sur les volumes consentis, les réparateurs qui estiment avoir subi ou subissant un préjudice sur ce fondement, sont en droit d’engager une action judiciaire.

D’autre part, en vertu de l’article L.420-5 du code du commerce, ils pourront aussi demander la rémunération des services gratuits ou payés inférieurs au coût de revient (EAD, véhicules de remplacement, nettoyage intérieur et extérieur, etc.) qu’ils effectuent chaque jour au détriment de leur rentabilité.

Christophe Bazin, Secrétaire Général et Patrick Nardou, Président de la FFC Réparateurs se tiennent à la disposition des sociétés d’assurances pour négocier, au nom de leurs adhérents, les aménagements nécessaires à la mise en conformité des contrats proposés pour 2017.


Peinture : agiter la couleur pot par pot

Quand on évoque le nombre de clients carrossiers chez les fabricants de peinture, la réponse est systématiquement formulée en machines installées. Ces dernières ne sont ni plus ni moins que les armoires et autres meubles où sont stockés l’ensemble des pots de peinture, bases et vernis. Ceux-ci sont munis de mélangeurs. Chaque pot est coiffé d’un couvercle spécifique muni d’une hélice plongeant dans la peinture afin quelle soit agitée et prête à l’emploi à tout moment. Les mécanismes agitateurs sont assurés par un moteur électrique qui, via des poulies et courroies crantées ou pignons et chaînes, assurent la rotation de l’ensemble des hélices. Les armoires en tôle à plusieurs étages sont généralement modulables et peuvent accueillir plus de 100 pots de capacités différentes (0,5 à 5 litres). Chaque pot est parfaitement maintenu en place sur les étagères par des clips facilitant son accès et sa remise en place quelle que soit sa contenance. Ces armoires peuvent accueillir aussi bien les bases solvantées que les hydrodiluables. Pour ces dernières, des caissons spécifiques chauffés peuvent également être aménagés de manière à ce quelles soient hors gel. Des minuteries et autres programmes sont également prévus afin de gérer au mieux la mise en service de ces équipements. Enfin, des systèmes monopostes portables sont également disponibles. Leur avantage est qu’ils évitent de faire tourner pour rien une machine complète avec 120 pots de peinture, permettant ainsi de réaliser des économies d’énergie.

 


Garages, le froid est une aubaine !

Avec un hiver qui se profile et l’arrivée des premières neiges en plaine, Euromaster rappelle les bons usages routiers pour affronter les conditions climatiques et générer du trafic dans ses centres.

Pneus, freins, feux, chaînes..., l’hiver arrive et Euromaster veut rappeler aux consommateurs qu'il convient de s’assurer que leur véhicule est prêt à affronter les premiers coups de froid.

Le spécialiste du pneumatique et de l’entretien courant dresse ainsi un rappel des bons usages à adapter en fonction des conditions climatiques qui s’installent. des arguments tangibles, que chacun peut reprendre à son compte pour convaincre des automobilistes. 

20 % : c’est la réduction de la distance de freinage avec un véhicule équipé de pneus hiver en conditions hivernales.

10 000 : le nombre de kilomètres avant lequel il est important de faire vérifier son système de freinage, et, à défaut, une fois par an. Mesure de précaution d’autant plus importante en hiver que le froid peut occasionner une usure prématurée des flexibles de freins et des étriers.

1% : un feu déréglé de 1% vers le haut multiplie par vingt le risque d’éblouissement des autres usagers. Vérifier régulièrement le fonctionnement, la propreté et le réglage des projecteurs de son véhicule permet de mieux voir et être vu, alors que les chutes de neiges et averses de pluie se font plus fréquentes.

Enfin, savoir adapter son équipement en fonction des conditions climatiques, avec l’utilisation de chaînes et chaussettes à neige en zone montagneuse, par exemple, permet de circuler en toute sécurité.

 


FORCH répare les tuyaux de climatisation

La société allemande Förch propose un kit permettant d'intervenir sur les fuites des tuyaux des circuits de climatisation…


Commerce et réparation automobile : des résultats enfin en hausse

La rentabilité des entreprises du commerce et de la réparation automobile s'est améliorée en 2015.  

Au second trimestre 2016, malgré un ralentissement des dépenses de consommation des ménages (+0%, après +1,2% au premier trimestre), l’activité des petits garagistes s’est redressée, selon le panel de la FCGA (Fédération des centres de gestion agréés) : les carrossiers en particulier, ont vu leur chiffre d’affaires gagner 6,4% ; les agents et MRA 2,9% ; et les spécialistes de la moto 2%.
Cette dynamique intervient après une année 2015 en demi-teinte pour les TPE du secteur, avec un chiffre d’affaires moyen qui a baissé, comme en 2014, de 0,9%. En revanche, leur résultat courant a progressé de 2,1% en 2015 (après un recul de 1,9% en 2014).

MRA, agents, spécialistes de la moto et carrossiers
Dans le détail, chez les MRA (panel de 2 424 TPE suivies par la FCGA), le chiffre d’affaires, 241 000 euros en moyenne, n’a augmenté que de 0,7% en 2015, mais le résultat courant net, après plusieurs années de baisse, s'est redressé de 1,9%, à 28 000 euros. 62% des MRA gagnent moins que ça mais 19% dépassent les 42 000 euros, détaille la FCGA.
Chez les agents (933 TPE qui vendent aussi des VN), le chiffre d’affaires de 372 000 euros stagne (+0,2%) mais le résultat courant progresse, de 1,6%, à 32 000 euros. 
Cette amélioration ne doit pas faire oublier que le chiffre d’affaires des petits garagistes (MRA et agents) n’a progressé que de 10% en 5 ans alors que les charges de personnel ont stagné et que le résultat courant net a baissé de 10% sur la période (2011 à 2015).
Les 428 TPE spécialistes de la moto suivis par la FCGA ont vu leur chiffre d’affaires stagner en 2015, à 299 000 euros, après deux ans de baisse. Leur résultat courant net se situe à 22 000 euros (+1,3%) mais il a baissé de 13% depuis 2011 malgré des charges salariales réduites de 7% sur la période.
Enfin, chez les petits carrossiers (702 TPE), le chiffre d’affaires a stagné, à 247 000 euros (et n’est en hausse que de 4% depuis 2011), et le résultat courant net s’est réduit de 1,1%, à 28 000 euros. La pression tarifaire des assureurs se fait clairement sentir sur cette profession qui ne bénéficie pas du même regain de rentabilité que les agents et les MRA.

Rebond de la rentabilité chez les concessionnaires
L’étude réalisée par la Banque de France et publiée par le CNPA dans son rapport sur la mobilité montre aussi une amélioration de la rentabilité des entreprises de taille plus importante (*), depuis le point bas atteint en 2013. Les concessionnaires (auto, moto et camion) ont réalisé une marge brute d’exploitation (EBE/CA) de 1,3% en 2015, en progression de 0,4 point par rapport à 2014 et doublé par rapport à 2013. 
La rentabilité des entreprises du secteur de l’entretien et de la réparation automobile s’est également améliorée, avec un taux de marge de 4,7% en 2015 (+0,5 point par rapport à 2014 et +0,7% par rapport à 2013). 

Un nombre d'entreprises en difficulté stable
Du côté des défaillances, selon les chiffres communiqués par Ellisphère, le nombre d’entreprise en difficulté est stable dans le commerce automobile, à 11 à fin juin 2016 (sur 12 mois glissants), contre 12 un an plus tôt. Il est également stable dans l’entretien automobile, à 9 contre 10 un an plus tôt. A noter, en revanche que dans la location courte durée, le nombre d’agences en difficulté a fortement augmenté, à 9 contre 2 un an plus tôt.
Xavier Champagne

(*) Etude portant sur les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 euros, soit 12 422 entreprises employant 237 392 salariés.


Careco ouvre ses portes lors de la Journée nationale du réemploi le 25 novembre prochain !

Créée par Caréco, spécialiste du recyclage automobile, la 2ème Journée Nationale du Réemploi ( JNRE ) se tiendra le 25 novembre 2016.

Soutenue par l’Institut de l’économie circulaire, la JNRE s’inscrit dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets – SERD – (19-27 nov.) initiée par l’ADEME.

L’objectif de cette journée est de faire découvrir aux élus, professionnels, élèves et enseignants, les différents métiers du recyclage automobile et du réemploi afin de les sensibiliser aux problématiques et aux enjeux du recyclage.

A cette occasion, Caréco ouvrira les portes de ses centres de recyclage à plus de 2000 élèves de l’Education Nationale. Au programme : un parcours pédagogique depuis la dépollution d’un véhicule jusqu’à la commercialisation de la pièce de réemploi. L’occasion pour l’entreprise d’initier ces jeunes aux bonnes pratiques visant à limiter la production de déchets et ainsi réduire leur impact environnemental.

Acteur majeur du recyclage automobile, le groupe Caréco, qui compte 80 centres et emploie 1500 collaborateurs en France, traite chaque année plus de 150.000 véhicules hors d’usage (VHU). Changer l’image des casses traditionnelles et démocratiser la pièce de rechange d’occasion, tel est le leitmotiv de Caréco dont le modèle économique est au cœur de l’économie circulaire.


Les couleurs ont toujours la cote

Plus de trois véhicules sur quatre fabriqués cette année dans le monde étaient de couleur blanche, noire, argent ou grise, selon le baromètre annuel de PPG.

Comme il le fait chaque année, le spécialiste des produits de peintures et de revêtements vient de publier son étude annuelle sur la popularité des différentes teintes. Sans surprise, les coloris neutres dominent et équipent plus de 75 % des véhicules fabriqués en 2016 dans le monde, contrôlés très largement par le blanc, établi sur 38 % des véhicules (+ 3 % sur un an), le noir (16 %, - 1 %), l'argent (12 %, tendance stable) et le gris (10 %, - 1 %).

Si PPG explique que près de 60 % des consommateurs américains et européens "ont identifié la couleur comme un facteur majeur de leurs décisions d'achat de véhicule, la popularité du bleu, du vert, du rouge et des couleurs naturelles est restée inchangée par rapport à l'an dernier". Au niveau mondial, le marron et le rouge s'octroient 8 % de la production, soit un point de plus que le bleu, alors que le vert est relégué très loin derrière (1 %).

"Bien que le blanc soit la couleur de véhicule dominante à l’échelle mondiale, on constate davantage de diversité dans les préférences en matière de couleurs en fonction du marché et du type de véhicule, note Jane Harrington, responsable du stylisme couleur pour automotive coatings de PPG. Par exemple, en Amérique du Nord, l’argent est la principale couleur pour les véhicules compacts, tandis que le noir est préféré pour les voitures de sport. Les couleurs métallisées sont populaires auprès des hommes américains et européens, alors que les femmes sur ces marchés préfèrent des effets nacrés sur leurs voitures".

En se concentrant sur le seul continent européen, on s'aperçoit que le blanc domine (33 %) également, mais devance cette fois-ci le gris (18%), le noir (16 %) et l'argent (10 %), alors que le bleu s'avère être le coloris "flashy" dominant. En termes de segmentation, le blanc équipe un véhicule compact sur quatre, alors que la tendance est beaucoup plus serrée du côté des SUV, où le gris (19 %) domine devant le blanc (17 %) et le noir (15 %). Ce segment est d'autant plus intéressant que c'est l'un des rares à présenter une réelle diversité de couleurs (9 % de bleu, 7 % de rouge, 6 % de jaune ou apparenté, 4 % de marron).