VÉHIXEL décroche un important contrat de la Défense nationale pour 126 minicars Next

Décidément, le midicar Next est sur tous les fronts après avoir remporté le trophée en Espagne du Midibus de l'année 2015. Fruit de la collaboration entre l'espagnol Indcar et le français Vehixel, c'est le deuxième projet d'importance après le Mobi sur la base Iveco Daily lancé en 2012. Le ministère de la Défense nationale a commandé 126 Next aménagés en 42 places et propulsés par le moteur Iveco Tector de 250 ch. "C'est la plus grosse commande en autocar jamais emporté par Vehixel", a indiqué le PDG du constructeur carrossier, Dominique Trouillet. Les véhicules doivent être livrés courant 2015.


Le VUL cale encore au départ

Le marché des VUL (-5t) démarre de la plus mauvaise des manières avec une chute de 8,8 % des immatriculations.

Rarement le marché des VUL n'avait connu une entame aussi morose. Avec un total de 24970 unités immatriculées, il a subi un repli de 8,8 % par rapport à janvier 2013, qui lui-même avait chuté de 9,3 % par rapport à 2012.

Le marché hexagonal accuse un déficit conséquent de près de 8600 unités par rapport à 2011.

Sur ce premier mois, les marques hexagonales ont pesé 65,7 % du marché. Peugeot et Citroën ont souffert, avec respectivement des chutes de 18,2 % et 15,5 %. Renault a également accusé une baisse de 8,2 %, à 7429 unités, tandis que Dacia a repris des couleurs (21,1 %).

Du côté des marques importées, Fiat et Ford ont bien démarré l'année, avec respectivement des hausses de 4,9 % et 7,1 %. La principale croissance est à mettre à l'actif d'Opel (24 %), tandis que Mercedes (-15,4 %) et Nissan (-8,8 %) ont reculé.


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Dossier camions de chantier et carrosserie : Tout un univers, des camions pour chaque métier

Le secteur des travaux publics, très segmenté, exige des véhicules parfaitement adaptés au profil de mission diversifiés, 45 % travaillent directement sur les chantiers, 30 % en approvisionnement et 15 % sont des toupies à béton. A ces profils d'utilisation, il faut ajouter les transports réalisés par les entreprises du second oeuvre ou le secteur des transports lourds pour déplacer les engins d'un chantier à l'autre. N'oublions pas non plus les exploitants des services communaux qui ont égéalement besoin de véhicules spécifiques.


IRP Auto lance un guichet unique

Le groupe de protection sociale des professions de l'automobile vient de mettre en oeuvre un guichet unique à destination exclusive de l'ensemble des services de l'automobile. Jules Sitbon, directeur général de la structure, revient sur les particularités et les missions d'IRP Auto.


Mercedes renforce ses relations avec les carrossiers

La division poids lourd du groupe Mercedes Benz se réorganise, pour amléliorer encore davantage ses liens avec les carrossiers constructeurs. Ces changement sont désormais effectifs. Ainsi Arnaud Rolland a rejoint le département marketing camion le 19 janvier dernier. Il est chargé du nouveau poste Relations carrossiers commerce et marketing. Celui-ci s'occupera à la fois de l'analyse du marché, de la gestion des véhicules en dépôt-vente et de l'animation de la communication auprès des carrossiers. Par ailleurs, Daniel Krupka prend en charge le poste de Relations carrossiers technique. Il s'occupera donc de conseiller et de soutenir techniquement les industriels carrossant des véhicules de cette enseigne d'outre-Rhin.


Une grande conférence sur le camion en mars à l'Assemblée Nationale

Jean-Claude Girot, président du Comité d'orientation de la filière industrielle du transport (Cofit) et du groupe de travail du Comité stratégique de la filière automobile (CSFA - présidé par le ministre de l'Industrie, Emmanuel Macron), organisera avec l'Institut technique d'accidentologie, le 12 mars, à l'Assemblée Nationale, un colloque portant sur le camion. Il sera intitulé « Le poids lourd et la sécurité ». Le colloque sera présidé par le député Xavier Breton, président du groupe véhicules industriels de l'Assemblée nationale. Des représentants des constructeurs, de la FFC, de l'URF, de Michelin ou encore de l'Aftral interviendront à ce colloque. Il y aura aussi des interventions d'experts en accidentologie, de magistrats et des forces de l'ordre.


La nouvelle réforme de la formation pro en 5 points

La formation professionnelle se réforme avec comme piliers une meilleure construction du projet de formation, des formations certifiantes et une simplification du financement.

C’est l’année du changement pour la formation professionnelle, qui se réforme. Une trentaine de décrets suivis d’un accord de branche (avenant 71) précisent la mise en œuvre opérationnelle de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative entre autres à la formation professionnelle.

1 - Depuis le 1er janvier, le droit individuel à la formation (DIF) a disparu au profit du compte personnel de formation (CPF). Notons que les heures acquises avec le DIF alimentent le CPF mais doivent être utilisées avant 2021 (l’employeur doit fournir avant fin janvier le compte DIF). Chaque fin d’année, ce compte se crédite de 24 heures (si travail du salarié à temps complet) avec la limite de 120 heures. Passé cette limite, le crédit passe à 12 heures par an avec un plafond fixé à 150 heures. Toutefois, le CPF peut être abondé par l’employeur, le bénéficiaire et d’autres organismes financeurs. Mais attention à ne pas confondre le CPF et le plan de formation financé par l’entreprise. Les formations demandées dans le cadre du CPF doivent désormais aboutir à une qualification et à une certification reconnues par l’État ou la branche (RNCSA). Elles peuvent avoir lieu sur le temps de travail avec l’accord de l’employeur (contenu et calendrier) ou sans son accord en dehors du temps de travail. La demande doit être adressée à l’employeur dans un délai de 60 jours s’il s’agit d’une formation de moins de 6 mois (120 jours sinon). Autre grande nouveauté : le salarié pourra accéder à son compte via un portail mis en place par le gouvernement (moncompteformation.gouv.fr). C’est sur cette plate-forme que se monte le dossier de financement. C’est la Caisse des dépôts et consignations qui est en charge de la mise en œuvre des compteurs.

2 - Le CPF n’est qu’une composante de la réforme. L’entretien professionnel est désormais inscrit au Code du travail. Différent de l’entretien annuel d’évaluation, celui-ci devient obligatoire tous les 2 ans (premiers entretiens en 2016), et un document doit formaliser les engagements pris en termes de formation, de certification et de progression. Un manquement à cette règle de la part de l’employeur (entreprise de 50 salariés et plus) entraîne un abondement du CPF de 100 heures et une sanction financière de 3 000 euros versés à l’OPCA (pour un temps complet). Tous les 6 ans un état des lieux “progression” doit être réalisé.

3- Afin de sécuriser les parcours professionnels des jeunes, les contrats d’apprentissage pourront être signés en CDI. Le principe de gratuité du contrat est confirmé. La loi renforce la mission des CFA, appelés à encourager l’insertion professionnelle avec un meilleur encadrement des apprentis.

4 - Pas de changement cette année concernant les contributions formation (tous types). Mais en février 2016, sur la base de la masse salariale brute 2015, si les contributions restent inchangées pour les entreprises de moins de 10 salariés (1,05 %), pour les autres elles sont fixées à 1,2 % de la MSB avec l’obligation de former. L’employeur doit remplir ses obligations d’adaptation et de maintien dans l’emploi dans le cadre d’un plan de formation.

5 - Les OPCA sont amenés à devenir des guichets uniques en termes de collecte de fonds pour la formation. Pour la branche des services de l’automobile, c’est l’ANFA qui a été désigné guichet unique. Son rôle est aussi élargi aux actions de conseil vers les entreprises.


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Sallaumines : pour se développer, DURISOTTI crée sa division sous-traitance industrielle

Double actualité pour le carrossier constructeur Durisotti à Sallaumines. D’abord la création d’une division sous-traitance industrielle pour conquérir de nouveaux marchés hors de l’automobile ; ensuite la mise au point d’un nouveau matériau composite recyclable à l’infini au lieu du polyester.

Est-il encore besoin de parler des difficultés rencontrées par la filière automobile ? Touchée comme ses collègues, la société Durisotti a fait le choix de la diversification et de l’innovation.

Diversification en créant une division sous-traitance industrielle. « Nous avons développé depuis des années une technique, une technologie performantes qui nous permettent aujourd’hui de nous ouvrir à d’autres marchés que l’automobile », explique Jean-François Durisotti, président du groupe éponyme. Cette compétence tourne principalement autour de la production de pièces moulées en matériaux composites. Un débouché existe pour des machines, des engins de travaux publics, routiers ou agricoles, voire des présentoirs pour des supermarchés, du mobilier urbain, le nautisme. Les déclinaisons sont infinies ou presque. « La part de la sous-traitance dans notre chiffre d’affaires augmente régulièrement. Rapidement, elle devrait représenter 5 %. » Et ce n’est qu’un début pour ce qui pourrait être à terme un relais de croissance.

Autre actualité forte de Durisotti en ce début d’année, l’intégration de la dimension recyclage et troisième révolution industrielle dans son process. Ce qui prend la forme d’un nouveau matériau composite en résine thermoplastique avec fibres de lin est en cours de développement. L’avantage ? La matière qui sera produite dans l’usine est recyclable à l’infini, pour un coût de production quasi identique au composite dérivé du pétrole et qui prenait la direction de la déchetterie. « Compte tenu des obligations faites aux constructeurs de recycler une voiture à 90/95 %, nous pouvons apporter des solutions en matière de carrosserie. » Ce nouveau matériau qui sera moulé sur place, va entrer après la phase expérimentale dans l’aménagement intérieur et extérieur des véhicules : le toit, la face arrière, les côtés, le plancher... La résistance est dit-on équivalente aux anciens produits. « Ce produit est recyclable à l’infini. On le broie et on peut de nouveau mouler des pièces comme des protections pour les palettes. » La démarche sera prolongée par la mise en œuvre d’un assemblage mécanique des pièces c’est-à-dire sans avoir recours aux colles.

La mise au point a été faite avec l’aide du lycée professionnel d’Auchel pour la partie recyclage. Le nom de ce matériau sera déposé. 


Toutenkamion, la polyvalence mobile

L'entreprise de Ladon conçoit et fabrique des unités mobiles qui s'ouvrent et se déploient en cinémobile, lieu médical, salle de formation...


Toutenkamion : Un cinémobile tout neuf sur les routes

C'est un cinémobile flambant neuf, tout juste sorti de l'atelier de fabrication de Ladon, qui vient de repartir en tournée, aux quatre coins de la région Centre.