Jean-Marc Diss représente les camions à la CSIAM

Jean-Marc Diss, directeur général Mercedes Benz Trucks France a été élu président de la branche camions de la CSIAM (Chambre Syndicale Internationale de l'Automobile et du Motocycle). Il succède à ce poste à Jean-Noël Thénault, ancien PDG de Volvo Trucks France. La CSIAM représente plus de 70 % du marché des camions.


Entretien-réparation : des services sur site et sur mesure

Pour se différencier dans un marché difficile, les enseignes de la réparation et de l'entretien jouent la carte des services, et plus particulièrement des services sur site.


Une année record pour LAMBERET

A travers 35 pays, le carrossier bressan enregistre un volume d'affaires record de 140 millions d'euros.

Belle année 2014 pour Lamberet qui revendique en France une pénétration de 25 % sur le segment des semi-remorques frigorifiques, soit une progression de 2,5 points par rapport à 2013.


Les semi à la relance en 2014

Bonne surprise pour le marché français de la semi-remorque qui connaît en 2014 une progression de 14,9 % à 19 462 unités.


La FFC veut occuper le terrain

Après Bordeaux et Lyon, la FFC se redéploye également dans le Nord en nommant un coordinateur régional rattaché à la Chambre Régionale du Grand Nord (présidée par Stanko Novakovic). Dominique Debut, 53 ans, doit ainsi rétablir un lien de proximité avec les carrossiers avec pour objectif de fidéliser les membres actuels et fédérer de futurs membres. « La présence sur le terrain est essentielle. Les carrossiers doivent se sentir soutenus et avoir le sentiment d’appartenir à un groupe », souligne-t-il.

« Il y a un vrai potentiel dans cette région. Il y a des carrossiers en attente et nous, nous avons les outils pour les aider, les services pour les accompagner. Nous devons aller au-devant d’eux et les impliquer dans l’action de la FFC afin qu’ils se l’approprient et qu’ils bénéficient de tous les atouts dont ils disposent en tant que membre », ajoute Dominique Debut.

*Dominique Debut a été chef des ventes chez Wurtz pendant 15 ans puis 10 ans en concession avec la gestion des services de carrosserie et notamment l’homologation des produits carrossiers dans le nord de la France.


Kogel promeut les semi-remorques rallongées auprès de l'UE

Le carrossier allemand Kögel et le transporteur Siegfried Serrahn se sont lancés dans la promotion des semi-remorques rallongées auprès de différents membres (de même nationalité) des institutions de l'Union européenne, à Bruxelles. Ces véhicules sont rallongés de 1,3 m et offrent 10 m3 supplémentaires, par rapport au standard traditionnel, portant la longueur de l'ensemble routier à 17,8 m. Celui-ci représenterait une alternative aux « camions longs » (EMS, European Modular System) de 25,25 m - expérimenté dans plusieurs états du Benelux et de Scandinavie, mais critiqués par une partie de l'opinion et des pouvoirs publics européens.

A l'occasion de plusieurs entretiens, menés avec différents parlementaires européens et représentants de la Commission des transports, le carrossier et le transporteur ont ventés les avantages dans les domaines de la réduction du trafic routier, de l'économie de carburant, de protection de l'environnement et de la sécurité routière. Ce sont Markus Ferber, député européen (du groupe PPE, démocrate-chrétien), Siegfried Serrahn et Volker Seitz (directeur Business Development chez Kögel), qui se sont adressés aux représentants de la Commission européenne et plus précisément, à des interlocuteurs de la direction générale Mobilité et transports (DG MOVE). Ces rencontres ont été suivies de réunions avec Ismail Ertug (du groupe S&D, social-démocrate), porte-parole du Comité des transports du parlement européen, ainsi qu'avec Dieter-Lebrecht Koch et Jens Gieseke parlementaires européens (du PPE). En outre, une maquette (à l'échelle 1/1) de la semi-remorque rallongée leur a aussi été présentée. D'après le carrossier, ses interlocuteurs auraient été séduits par cette alternative, qui n'exige aucune modification d'infrastructure (parking, etc.) et acceptable par le public.


Face à SIKA, Saint-Gobain hausse le ton

La charge de SIKA contre Saint-Gobain continue. Après l'opposition du conseil d'administration et du PDG de la pépite suisse à sa prise de contrôle par le français, ce sont les cadres supérieurs qui montent au créneau.


Mercedes tutoie les 300 000 VUL en 2014

La division Vans de Mercedes-Benz a également apporté sa contribution aux bons résultats du groupe Daimler en 2014.

Mercedes-Benz Utilitaires a enregistré une croissance de ses ventes mondiales de 9% en 2014, à 294594 unités. Le quatrième trimestre a été le plus prolifique avec un total de 85259 unités commercialisées (+3%). Les bénéfices avant impôts de l'activité VUL se sont établis à 682 millions d'euros (+8%), tandis que la rentabilité commerciale a représenté 6,8% l'an passé (6,7% en 2013).

L'Europe de l'Ouest, où Mercedes-Benz a vu ses ventes progresser de 12% en 2014, à 190019 unités, a représenté 64,5% des ventes globales de la marque. Le marché allemand a pesé à lui seul 79898 unités (+12%). Sur le segment des petits VUL, où il est présent avec le Citan, le constructeur allemand a pesé une part de marché de 3,2% en Europe de l'Ouest (sauf Royaume-Uni). Sur les segments des fourgons moyens et lourds, Mercedes a atteint une pénétration de 18,2% (+0,4pt) avec son Vito et son Sprinter.

L'Europe de l'Est (30758 unités, à +14%), l'Amérique du Nord (31466, à +12%) et l'Asie  16871, à +1%) ont également apporté leur pierre à l'édifice et permis de compenser la chute de 18% enregistrée en Amérique latine (16063 unités). Aux Etats-Unis, Mercedes-Benz a vu sa part de marché grimper à 8,9% en 2014 (+0,5pt).


Observatoire Cetelem : le moral des Français s'améliore

Les consommateurs français affichent, pour la première fois depuis 6 ans, un léger regain d'optimisme selon l'Observatoire Cetelem 2015 de la consommation.

Outre l’Observatoire de l’automobile, Cetelem réalise chaque année l’Observatoire de la consommation en collaboration avec le Bipe et TNS Sofres. Cette enquête 2015 a été réalisée auprès de 8 719 Européens dans 12 pays du 4 novembre au 2 décembre 2014.

Le moral des Européens remonte

Les Européens veulent croire à une sortie de crise. Pour la deuxième année consécutive, leur moral s’améliore. Pour autant, les cinq dernières années ont profondément changé les modes de consommation. Ainsi, on remarque que 73 % des Européens estiment avoir un pouvoir d’achat sous contrainte et 52 % déclarent avoir réduit leur niveau de consommation par rapport à 2009. Par ailleurs, 64 % des personnes interrogées affirment qu’elles décalent leurs achats importants plus fréquemment aujourd’hui qu’il y a cinq ans.

Pour la seconde année consécutive, la perception qu’ont les Européens de la situation générale de leur pays s’améliore, après s’être dégradée cinq années de suite. La note moyenne des pays suivis par l’Observatoire Cetelem passe cette année de 4 à 4,3 et se situe à mi-chemin entre le point le plus bas en 2013 et le niveau d’avant-crise. Si la Belgique et la Hongrie apparaissent cette année plus timorées que les autres pays européens, c’est sans doute parce que ces pays étaient les plus optimistes l’année précédente. Cependant, le chômage résiste, et il s’est même aggravé dans certains pays, comme la France et l’Italie. La note d’appréciation de la situation générale de son pays reste inférieure ou égale à 4/10 là où le taux de chômage est élevé (Espagne, Portugal, Italie, Slovaquie, France et Hongrie). Alliant croissance économique et chômage contenu, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Belgique poursuivent leur échappée, avec une note nettement supérieure à 5/10.

Situation financière par foyer

Plus d’un Européen sur deux estime que la situation financière de son foyer est moins favorable en 2014 qu’en 2009. Cette appréciation est fortement corrélée à la dégradation de la situation professionnelle et à l’impact du chômage ou de la rigueur salariale, mais tient aussi aux mesures prises pour désendetter les états. Les plus durement touchés par ces années de crise sont les Portugais. Depuis le début du programme d’ajustement économique et financier de juin 2011, ils ont dû faire face à de très fortes augmentations d’impôts et à la suppression des allocations familiales, de certains avantages fiscaux ou d’aides à la scolarité. Plus de 40 % des Allemands, des Britanniques et des Roumains estiment à l’inverse avoir vu leur situation financière s’améliorer depuis cinq ans, de même que 32 % à 38 % des Belges, des Slovaques, des Tchèques et des Polonais.

Des contraintes qui donnent envie d’épargner et de consommer

Les contraintes de pouvoir d’achat incitent tout d’abord à l’épargne de précaution. Ainsi, les Européens exposés à celles-ci sont cinq fois plus nombreux à prévoir d’épargner « certainement » (43 %) que ceux n’ayant pas ou peu de contraintes de pouvoir d’achat (8 %), et deux fois moins nombreux à n’envisager aucune hausse d’épargne (24 % contre 50 %). Induisant le report de certains achats, les contraintes de pouvoir d’achat conduisent aussi à souhaiter augmenter ses dépenses dans l’année en espérant que celle-ci sera plus sereine. Cependant, la part d’individus n’envisageant pas d’augmenter ses dépenses est voisine de 35 %, quelles que soient les contraintes de pouvoir d’achat. Le signe que les motifs ne sont pas seulement budgétaires et que beaucoup de projets ont été réalisés malgré la crise. Ainsi, la consommation pourrait connaître un vrai regain « de libération » en 2015, et ce d’autant plus que la faiblesse de l’inflation est favorable aux consommateurs.

L’achat malin

Pour préserver leur pouvoir d’achat, les Européens accordent une plus grande importance au prix et aux pratiques d’achat malin. Ils s’affirment également être plus vigilants sur les qualités et les impacts de leurs achats : provenance, composition des produits, impact environnemental.

Achat digital

Autres phénomènes incontestables dans l’évolution des pratiques de consommation, la progression du digital et la solidité des pratiques de consommation collaborative et du marché de la seconde main. 73 % des Européens utilisent davantage qu’il y a cinq ans Internet et les technologies mobiles pour réaliser des achats, changement dans les pratiques qui occupe la seconde marche du podium. Les Européens sont aujourd’hui pleinement aguerris à Internet et aux technologies mobiles comme vecteurs de consommation, et ce, à tous les âges de la vie… Avec quelques écarts : si 80 % des moins de 45 ans l’affirment, ils sont aussi 70 % des 46-60 ans et même 63 % des plus de 60 ans à confirmer ce fait.

Traditionnellement, le Royaume-Uni et l’Allemagne constituent les marchés de e-commerce les plus développés d’Europe en termes de chiffres d’affaires. Quant aux consommateurs des pays d’Europe du Sud et de l’Est, leur sensibilité accrue aux nouvelles technologies les pousse à franchir de manière accélérée le cap de la digitalisation de certains achats. L’Italie et la République tchèque arrivent ainsi devant le Royaume-Uni et l’Allemagne en nombre d’abonnements mobiles au sein de la population, quand les Roumains se placent juste derrière les Espagnols mais devant les Français.


Solutrans 2015 : les organisateurs affichent de grandes ambitions

Cette année nous réserve-t-elle un bon cru pour Solutrans ? En tout cas les organisateurs (FFC et Comexposium) du salon des professionnels du transport routier et urbain (du 17 au 21 novembre 2015 à Lyon) veulent en faire le porte-voix de la filière. Ils y attendent notamment 850 exposants (dont 25 % d'étrangers) et environ 37 000 visiteurs (dont 15 % d'internationaux)... Pour les attirer, elle mise notamment sur l'exposition des innovations dans ce secteur. Plusieurs prix seront remis, en marge de cet évènement : l'international Truck of the Year, l'international Van of the Year et l'international Pick-up of the Year.