Formation : Extension de l'accord de branche des services de l'automobile

La branche des services de l’automobile a signé un accord paritaire national (avenant 71) transcrivant dans la convention collective les dispositions de la dernière réforme de la formation professionnelle.
Signé le 3 juillet 2014, cet accord est étendu à l’ensemble des entreprises de la branche depuis sa parution au Journal officiel du 10 janvier 2015.

Véritable complément à la loi du 5 mars 2014, l’avenant caractérise les dispositifs légaux, au regard des réalités de la branche des services de l’automobile. En premier lieu, il conforte le choix de l’apprentissage et de l’alternance comme voie privilégiée d’insertion durable dans l’emploi. Ainsi, la prime d’intégration versée un an après l’embauche en CDI d’un alternant a été réaffirmée. Il donne au compte personnel de formation (CPF), ouvert à tout salarié depuis le 1er janvier 2015, une réalité tangible. Sont prioritaires les formations visant l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou d’un titre, inscrit au Répertoire national des certifications des services de l’automobile (RNCSA).

Il crée, par ailleurs, une contribution conventionnelle supplémentaire, ayant pour objet le développement de la formation professionnelle continue, de 0,5 % de la masse salariale pour les entreprises de moins de 10 salariés et de 0,2 % pour les entreprises de 10 salariés et plus. Il permet la mise en œuvre d’actions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences(GPEC) au niveau de la branche, de l’entreprise et du salarié.

Trois niveaux d’intervention avec l’ANFA organisme paritaire collecteur

Les trois niveaux d’intervention, du collectif au plus individuel, permettent une action sur l’ensemble des métiers et des compétences de la branche. Il désigne de nouveau l’ANFA, Association nationale pour la formation automobile, comme organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) de la branche et comme organisme collecteur de la taxe d’apprentissage (OCTA). Il renouvelle également l’habilitation de l’ANFA à signer les contrats d’objectifs régionaux et élargit cette habilitation aux contrats de développement de l’apprentissage introduits par la loi du 5 mars.

C’est dans ce cadre que l’ANFA inscrit son action pour les années à venir. Elle veillera à adapter son offre de service aux entreprises, à poursuivre son appui à l’apprentissage et à l’alternance, à s’assurer du bon déploiement du compte personnel de formation et à garantir, tant par sa présence territoriale que par le développement des services en ligne, un accès facilité à ses prestations de financement, d’accompagnement et de conseil.


Libre Choix du réparateur : les Français méconnaissent leur droit

Entré en application depuis le 1er janvier, l’arrêté de laloi Hamon sur le libre choix du carrossier-réparateur en cas de sinistre automobile reste peu connu des assurés.

C’est du moins l’une des conclusions de l’étude menée par Ipsos pour Zerofranchise.com, 23 % des Français ignorent totalement l’existence de cette législation. Quant aux automobilistes informés de cette réglementation, 32 % parmi eux n’ont jamais essayé de confier leur véhicule à un réparateur non agrée.
Il faut préciser que 71 % des sondés ignorent qu’ils peuvent réduire le montant de leur franchise en choisissant eux-mêmes leur garage en cas de sinistre. Pourtant, ils sont nombreux à se plaindre des tarifs élevés pratiqués par leur assureur. Ainsi, toujours selon l’étude, 84 % des automobilistes estiment injuste le paiement d’une franchise en-sus de leur cotisation.
Fort des résultats de cette enquête, Zerofranchise.com entend bien aider les assurés à faire valoir leurs droits. « Un constat alarmant dans un contexte économique difficile où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations quotidiennes des Français. Pouvoir réaliser facilement dans le garage de son choix une économie de 200 euros en moyenne n’est pas négligeable et les Français n’en sont toujours assez informés ! », dénonce Frédéric Hoareau, fondateur du site Internet.
Lancé au cours de l’été 2014, Zerofranchise.com permet à ces derniers de choisir librement leur carrossier en les mettant en relation avec un réseau de réparateurs-partenaires prêts à baisser le tarif de leurs interventions en fonction de leurs agréments. Aujourd’hui la plateforme fédère une centaine de carrossiers.


Carrossiers. Un premier colloque à Cuzon

Le premier colloque de la carrosserie du Grand Ouest a eu lieu, jeudi soir, dans les ateliers de carrosserie du CFA de la Chambre des Métiers, à Cuzon.


Solutions formation pour les ateliers de carrosserie-peinture

Comment, dans un contexte sous-tension, les ateliers de carrosserie-peinture peuvent-ils continuer à rester rentable et tirer leur épingle du jeu ? Comment faire pour qu’ils dégagent des marges suffisantes ? Pour y arriver, les professionnels doivent adopter de nouvelles méthodes de travail et faire évoluer leurs compétences.

Le GNFA propose de multiples formations sur les différentes techniques de réparation : 
- Débosselage sans peinture, 3 niveaux de l’initiation à l’expertise. 
- Intervention sur les matières plastiques. 
- Collage d’éléments et réparation des plastiques en carrosserie. 
- Techniques de remplacement et de réparation de tous types de vitrages VL. 
- Techniques et gestion des raccords localisés. 
- Rectification des défauts sur application de peinture.

Les experts métiers du GNFA peuvent également réaliser un diagnostic organisationnel de l’atelier. Cette prestation de service intègre de l’audit, du conseil, de la formation et de l’accompagnement et permet aux entreprises de booster leurs projets de développement. Les métiers, activités, organisations et performances sont alors interrogés pour préconiser des démarches parfaitement ajustées aux bénéfices attendus par l’entreprise.


36 % de hausse du prix des pièces de carrosserie entre 2005 et 2014

À quelques jours de cette fin d’année, SRA vient de publier ses dernières observations sur l’augmentation des coûts de la réparation-collision.

L’organisme établit à 1,7 % l’augmentation du prix des pièces détachées au cours des douze derniers mois (4T 2014/ 4T 2013). Une hausse plus modérée que celle du trimestre précédent (+ 1,9 %). À l’exception de Mazda (– 7,35 %), Fiat et Alfa Romeo qui ont baissé leurs prix et de Peugeot qui les a quasi stabilisés, tous les autres constructeurs ont pratiqué des augmentations de prix, particulièrement importantes chez BMW et Honda.

Le prix catalogue des pare-brise est lui aussi en hausse de 3 %. Mais les variations ne sont pas uniformes d’un constructeur à l’autre. Même si plusieurs marques mènent une politique de baisse ou de stabilité des prix, d’autres pratiquent des augmentations tarifaires très élevées, c’est notamment le cas d’Audi (15,04 %), de Nissan (18,38 %), de Seat (29,13 %) et de Skoda (15,92 %).

La main-d’œuvre continue sa progression, affichant + 3,2 %, contre + 3,3 % au troisième trimestre. Les ingrédients de peinture connaissent une hausse égale au trimestre dernier, à 3,8 %. Les taux horaires demeurent élevés à Paris, en région parisienne et en région méditerranéenne. Quant aux équivalents horaires du prix des ingrédients de peinture, c’est en région méditerranéenne que les prix sont les plus élevés. Et c’est dans le Bassin parisien que leur augmentation est la plus forte (+ 4,9 %).

SRA a mesuré une augmentation de 36 % du prix des pièces entre 2005 et 2014, alors que les prix à la consommation, eux, n’ont varié que de 13,3 %. En 2014, l’augmentation du prix des pièces reste sensiblement supérieure à celle de l’inflation.

Augmentations par marque :

- Alfa Romeo : 31,8 %
- Audi : 32 %
- BMW : 31,8 % 
- Citroën : 48,7 % 
- Fiat : 31,9 %
- Ford : 49,9 %
- Honda : 30,2 %
- Lancia : 33 %
- Mercedes : 42,1 %
- Nissan : 23,2 %
- Opel : 39,7 %
- Peugeot : 38,1 %
- Renault : 23,3 %
- Seat : 38,6 %
- Toyota : 35,9 %
- Volkswagen : 43,8 %


Du nouveau dans l'assurance auto

Le décret autorisant la résiliation de son contrat d'assurance auto ou moto à tout moment après un an a été publié au Journal Officiel.

Les assureurs n'auront finalement pas obtenu gain de cause en ce qui concerne l'entrée en vigueur du volet de la loi Hamon destiné à autoriser la résiliation de son contrat d'assurance auto, moto ou habitation à tout moment dès sa première date d'anniversaire (ils souhaitaient repousser sa date de mise en œuvre au second semestre 2015). Le décret autorisant cette liberté de résiliation a été publié au Journal Officiel à la fin décembre 2014 et il est entré en vigueur le 1er janvier 2015.

La résiliation simplifiée

Le texte stipule que la résiliation s'effectue simplement via la souscription d'un nouveau contrat, le nouvel assureur s'occupant lui-même des démarches de résiliation auprès de l'ancien assureur ainsi que de la collecte du relevé d'information de l'assuré auprès de ce même ancien assureur. Bref, par rapport à l'ancien système, l'assuré a beaucoup moins de démarches à accomplir. Cette évolution légale tombe en tout cas à point nommé pour les comparateurs Assurland.com et LeLynx.fr.

Des hausses et des économies

Le premier considère que les prix des assurances continuent d'augmenter nettement plus vite que l'inflation – avec des hausses de 0 à 2% en auto – et le second estime que les assurés pourront réaliser de substantielles économies (les assurés économisent en moyenne 221€ par an en sollicitant ses services). "50% des assurés se disent prêts à remettre en concurrence leur compagnie, d'après un sondage TNS Sofres-LeLynx.fr", relève aussi le site LeLynx.fr


Libre Choix du réparateur : la communication verbale ne suffira pas

Au moment du sinistre, les assureurs devront informer leurs assurés du libre choix de leur réparateur, notamment sur le constat européen d'accident. S’ils le font oralement, ils devront laisser une trace, à travers un SMS ou un mail. 

L’arrêté d’application de l’article L. 211-5-1 du code des assurances, définissant les modalités d’information des assurés, au moment du sinistre, sur le libre choix de leur réparateur, a été publié au JO le 29 décembre dernier pour entrer en vigueur le 1er janvier 2015. 
Il prévoit que, lors du sinistre, le libre choix du réparateur doit être rappelé à l’assuré "de manière claire et objective" par tout professionnel, "y compris l’assureur", dès la survenance du sinistre, "notamment au moyen d'une mention visible et lisible dans le constat européen d'accident". L’information ne peut pas être communiquée uniquement par oral, elle doit être confirmée par écrit à travers  "notamment un message électronique ou un SMS".
Les organisations professionnelles représentant les réparateurs (CNPA, FNAA, FFC réparateurs) se sont déclarées partiellement satisfaites. "Il faudra un temps certain et non maîtrisable pour que tous les constats en possession des automobilistes portent effectivement la mention les informant de leur droit au libre choix du réparateur", signale tout d’abord la FNAA. Ensuite, dit-elle, l’arrêté semble laisser le choix entre une information sur le constat amiable et une information orale qui elle doit être confirmée par écrit, alors qu’elle demandait une double information, sur le constat et par un écrit adressé à l’assuré.

Choix du réparateur : La liberté, c'est maintenant !

La conférence de presse organisée par la branche VI de la CSIAM a dévoilé les chiffres définitifs du marché pour l’année 2014. Atypique, celle-ci restera comme la troisième pire année de ces dix dernières années…

Voilà, c'est fait ! Le libre choix du réparateur est "gravé dans le marbre". En effet, l'arrêté permettant à tous les assurés de recourir à un professionnel de leur choix en matière de réparation a été publié au Journal Officiel à la fin décembre 2014. Le texte stipule que les assureurs doivent rappeler cette liberté aux assurés dès la survenance du sinistre, "notamment au moyen d'une mention visible et lisible dans le contrat européen d'accident". Et une communication orale ne suffira pas, l'arrêté précisant aussi que toute communication orale doit être confirmée dans les plus brefs délais par un écrit, cette confirmation pouvant s'effectuer par e-mail ou SMS. Reste à savoir si le texte contentera les professionnels de la réparation.

Des réparateurs se sont déjà organisés

La FFC Réparateurs a créé il y a peu l’association GCA2R,  une entité destinée notamment à faire respecter le libre choix du réparateur prévu par la loi Hamon. Constituée en partenariat avec Familles de France et la Ligue des droits de l’assuré (LDDA), l'association a aussi vocation à permettre aux carrossiers réparateurs de se constituer une clientèle hors agréments. Un réseau d’experts indépendants doit aussi voir le jour au sein de GCA2R"Nous avons aussi des avocats susceptibles d’intervenir dans des procédures judiciaires ou des actions group", relevait aussi Thierry Vidor, le directeur général de Familles de France, à la création de GCA2R.


Les agents généraux AXA… en sergents-recruteurs anti-Libre Choix !

Dévoilé par la FFC Réparateurs, ce courrier d'AXA montre comment l'assureur a "dégradé" ses agents généraux en sergents-recruteurs de réparateurs agréés. Il y a urgence : il faut accélérer le trop inabouti enrôlement de "réparateurs Nobilas" pour finaliser un réseau agréé digne du contrôle attendu des flux de réparation (80 % ambitionnés). Et de fait, réduire d'autant l'impact du libre choix. Les armes distribuées aux agents généraux : jouer sur la peur de la perte de business et surtout, sur le fait qu'AXA refuse toute prise en charge ) tout réparateur non agréé dès le 1er janvier !


Livre vert du poste peinture : une "bible" est née

Le groupement peinture carrosserie du SIPEV vient d'éditer un recueil compilant normes environnementales et bonnes pratiques. Une bible qui s'adresse à tous mais qui devra aussi savoir évoluer...