Point d’étape par Jean-Michel Mercier, directeur de l’OVI

Alors que nous approchons de la fin du premier semestre, les mois écoulés nous donnent une première vision de ce que pourrait être l’exercice 2015.

Sur le plan économique la première bonne surprise nous vient du chiffre de la croissance du premier trimestre, même s’il plane toujours au-dessus de nos têtes une courbe de chômage qui n’indique toujours aucune inflexion .

Jean-Michel Mercier

Jean-Michel Mercier

C’est encore une fois la perception négative des agents économiques, entrepreneurs en tête, l’absence de confiance en l’avenir qui entrave un véritable retour à la croissance malgré le contexte encore positif que génère le cours du pétrole, la baisse de l’euro ou le niveau très bas des taux d’intérêt.

On attend avec impatience le renouveau du marché BTP toujours engagé sur une mauvaise pente mais dont certains acteurs annoncent une amélioration en 2016.
Quant au transport routier de marchandises, il fait toujours le dos rond en espérant un retour des volumes tout en poursuivant sa mutation. Il s’illustre aussi au travers du défaut de Mory Global et de la vente de Dentressangle, notre leader européen du transport, à un investisseur américain.
Face à cela, nous trouvons, à la fin avril, un marché VI quasi étale sans un signe clair de reprise, même si les ventes de tracteurs se sont concrétisées par une croissance à 2 chiffres en mars et avril, le marché porteur se positionne toujours à de faibles niveaux.
Finalement, aujourd’hui, nous pouvons prendre en compte les signaux positifs que nous commençons à percevoir (à l’exception très notable du niveau du chômage). Il reste à scruter de façon concrète les prises de commandes en bien d’investissements, y compris les véhicules industriels et le matériel de travaux publics, sur une période suffisamment longue et stable, sans doute le prochain semestre, avant de se projeter vers « un monde meilleur »