Le carrossier, ce professionnel couvert de la tête aux pieds

Confronté à une multitude de risques différents selon les travaux (débosselage, dépose d’éléments, burinage, soudage, etc.), le carrossier doit disposer des protections adaptées. Pour le soudage, quel que soit son type – à l’arc, Mig, Tig, Mag, coupage plasma… – le corps du soudeur doit être protégé contre les lésions et brûlures par des gants, vêtements, chaussures et masques de soudage.
• Devant résister à la chaleur, aux flammes et aux étincelles, les vêtements de travail sont en coton ignifugé ou textiles techniques ininflammables, bien ajustés, dépourvus de plis, revers ou poches non dotés de rabats. Un tablier de cuir et une bavette pour cacher le cou viennent protéger contre les projections et les rayonnements ultraviolets et infrarouges. L’ensemble de la gamme protection corps (tabliers, manchettes, vestes, pantalons…) doit répondre aux exigences des normes européennes EN 470-1 et EN 531.
• Les gants de soudage combinent protection et confort optimal en fonction de l’application. En cuir avec intérieur doublé, ils doivent assurer à la fois une isolation thermique, une résistance mécanique et protéger le poignet et l’avant-bras. Ils répondent à des critères particuliers en termes de forme (longueur de manchette) et de performances. La norme EN 12477 (gants de protection pour soudeurs) reprend l’ensemble des tests de l’EN 388 (gants de protection contre les risques mécaniques) et les principaux tests de l’EN 407 (gants de protection contre les risques thermiques) afin d’instaurer une norme unique pour les gants de soudage en imposant notamment une longueur minimum de 350 mm. Pour les travaux de burinage pneumatique, le carrossier doit se protéger des vibrations avec des gants spécifiques. Enfin, les chaussures, de sécurité (recouvertes par le pantalon) doivent comporter une semelle isolante et un embout protecteur contre les chutes de pièces métalliques, conformément à la norme EN 345.