Equipementiers : l’activité s’est redressée en 2014

Avec un chiffre d’affaires global en hausse de 4,3 %, les équipementiers ont enregistré un net regain d’activité en France en 2014. Et les perspectives pour 2015 sont plutôt encourageantes…

La compilation des données des équipementiers pour l’ensemble de l’année 2014 révèle une reprise de l’activité en Europe en général, et en France en particulier. Jacques Mauge, le nouveau président de la Fiev, explique ces bons chiffres par l’activité retrouvée des constructeurs en Europe comme sur le sol national. La production de véhicules légers a en effet enregistré une hausse de 4,5 % dans l’Hexagone (et 4,7 % au niveau de l’Europe).

L’édition 2015 des chiffres clés publiés par la Fiev révèle en effet un chiffre d’affaires global qui s’est élevé à 15,622 milliards d’€ pour les usines françaises d’équipementiers automobile. Un chiffre en hausse de 4,3% et qui, dans le détail, bénéficie d’une activité première monte qui est repartie à la hausse en 2014 pour atteindre 13,315 milliards (+ 4,55 %), mais également en rechange, avec une hausse du CA pour cette activité qui a augmenté de 2,85 % pour atteindre 2,307 milliards contre 2,243 un an plus tôt. Selon la Fiev, en revanche, les effectifs continuent de se contracter avec 73 767 salariés contre 76 374 pour 2013. Depuis 2007, la filière a ainsi sacrifié 35 % de ses effectifs…

Avec 54 % du CA réalisés sur les marchés de l’exportation, 2014 a vu la balance commerciale afficher un solde positif de 1,54 milliard d’€. Dernière cet apparente bonne performance, il convient toutefois de noter un recul de 28% de cette balance commerciale sous le double effet d’une baisse des exportations (2 %), mais aussi d’une hausse des importations (+1,2 %). Pour 2015, le président de la Fiev apparaît confiant :

  • d’une part parce que la conjoncture mondiale porteuse a permis aux équipementiers de renforcer leurs positions sur les marchés les plus dynamiques (mais c’était avant l’effondrement actuel des Bourses asiatiques et notamment chinoise) ;
  • d’autre part parce que la croissance du marché européen estimée à 5 % devrait bénéficier aux usines sur le sol national.

Aussi Jacques Mauge avance-t-il une prévision de croissance de 4 % pour les usines françaises d’équipement pour véhicules. Mais ce dernier souligne toutefois que la croissance, si elle est retrouvée (au moins pour un temps) en Europe, n’apparaît plus aussi solide dans des zones jusqu’ici très dynamiques. A l’image de la Chine, qui semble actuellement peiner à faire de sa demande intérieure un relais de croissance…