Le secteur de la réparation et de la vente automobiles peine à redresser la barre. Selon le bilan 2015 de la FCGA, les TPE de la filière ont en enregistré une nouvelle baisse de leur activité de 3,1 %.

Si les ventes de véhicules neufs ont retrouvé des couleurs en 2015, le bilan est moins flatteur pour les ateliers de réparation selon la dernière enquête de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), réalisée en partenariat avec Banque Populaire. Les TPE du secteur de la vente et de la réparation auto ont en effet enregistré un repli de 3,1 % de leur chiffre d’affaires, après une baisse de 2,3 % l’année précédente. Les carrossiers s’en sortent mieux, affichant une légère stabilité à – 0,3 %, après un bond de 1,5 % en 2014.

Concurrence des enseignes spécialisées, contrats d’entretien des marques, espacement des visites, non-réparation des dommages non urgents et effet dissuasif des franchises d’assurance : plusieurs facteurs peuvent expliquer ce recul d’activité des garages selon la FCGA.

Une légère amélioration en 2016

Cette dernière précise, en outre, que la situation économique des petites entreprises, tous secteurs confondus, reste globalement fragile puisque l’indice moyen d’activité reste négatif à – 1,7 % en 2015 (contre – 3,2 % en 2014). Sur les onze familles professionnelles dont les revenus ont été passés au crible par les statisticiens de la FCGA, cinq enregistrent ainsi une baisse de leur chiffre d’affaires. Les professionnels de la vente et de la réparation auto affichent toutefois la plus forte régression d’activité…

« Même si l’indice moyen d’activité s’améliore en 2015, la situation reste extrêmement fragile. La timide croissance de l’économie française et l’absence de véritable reprise, malgré une certaine résistance de la consommation des ménages, n’ont pas permis un vrai redémarrage de l’activité dans les TPE » constate Yves Marmont, président de la FCGA.

Pour 2016, la fédération perçoit des signaux encourageants et estime que la conjoncture économique française devrait s’améliorer légèrement. Elle prévoit ainsi une relative stabilité de l’activité des garagistes à – 0,7 %.